Livret A, portefeuille de titres, contenu du coffre… les comptes épargne et livrets bancaires sont clôturés ou bloqués le jour du décès. Les fonds seront remis aux héritiers ou directement auprès du notaire qui les redistribuera à ces derniers lors du règlement de la succession.
Les produits d'épargne réglementés comme le Livret A, le Livret de Développement Durable, Le Livret d'Epargne Populaire, le Compte Epargne Logement sont clôturés le jour du décès. Les sommes sont remises aux héritiers (ou au notaire) lors du règlement de la succession.
En principe, les 2 dispositions suivantes sont prévues : Le compte reste ouvert sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Ainsi, l'ensemble des comptes bancaires sont bloqués en cas de décès. Ce blocage concerne tous les comptes bancaires individuels à savoir notamment : compte courant, compte épargne, compte titre, etc. Aucune opération n'est possible : virement, prélèvement, retrait, émission de chèque, paiement par carte bleu.
Le livret A est un produit d'épargne plafonnée qui est disponible pour toute personne majeure ou mineure qui souhaite épargner. C'est un livret qui ne peut être ouvert que dans un seul établissement. Son taux est à 3 % depuis le 1er février 2023.
Livret A et frais d'obsèques
Ils entrent dans le passif successoral, et sont ainsi déductibles de la succession.
Si le livret A n'est soumis à aucun frais de fonctionnement, il n'en va pas de même pour les successions. En effet, les frais de succession sur le livret A sont prélevés auprès des successeurs selon certaines règles fixées par l'Etat et les établissements bancaires eux-mêmes.
C'est le notaire qui s'occupe de la succession qui pourra de débloquer le compte après un décès : celui-ci sera en contact avec la banque du défunt. Le notaire devra rédiger et délivrer l'acte notarié afin de débloquer les comptes.
Le droit de regard des héritiers sur le compte bancaire du défunt. Les héritiers représentent juridiquement la personne du défunt à son décès. Par conséquent, ils sont en droit d'obtenir directement des copies des relevés bancaires de leur proche décédé auprès des différents établissements bancaires ou financiers.
Qui sont les héritiers ? Les héritiers sont les descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant du défunt. L'époux survivant hérite aussi dans tous les cas.
Le livret A doit héberger votre épargne de précaution destinée à couvrir les dépenses imprévues. Un montant de 3000 € correspond plus ou moins à un mois de revenu, suffisant en principe pour faire face à des dépenses exceptionnelles. Dépasser ce montant peut freiner l'optimisation de votre épargne.
Le décès du titulaire d'un plan d'épargne salariale est un motif de déblocage anticipé des sommes épargnées. Ses héritiers peuvent donc demander la liquidation du plan et le versement des avoirs.
Si vos livrets ont été alimentés par ces fonds, ils sont communs (même s'il ne s'agissait que de votre propre salaire). En revanche, ces produits bancaires sont propres s'ils ont été uniquement alimentés par des fonds propres : sommes perçues lors d'un héritage ou d'une donation, produit de la vente d'un bien propre …
Le compte joint est-il bloqué en cas de décès ? Quand le cotitulaire du compte est toujours vivant, le compte joint n'est généralement pas bloqué par la banque. Il existe une exception, lorsque les héritiers du défunt s'opposent à ce que le compte reste ouvert jusqu'au règlement de la succession.
Le conjoint survivant hérite de tout, à l'exception toutefois des biens que le défunt avait reçus par donation ou succession de ses ascendants (parents ou grands-parents) et qui existent toujours dans la succession. La moitié de ces biens reviendra aux frères et sœurs du défunt ou à leurs enfants ou petits-enfants.
Plafond livret d'épargne : le livret A
Au 1er février 2023, le plafond de ce livret d'épargne est fixé à 22 950 € pour les particuliers (76 500 € pour les associations).
La banque bloque le compte bancaire individuel à partir du moment où elle est informée du décès du titulaire, que ce soit par le biais de ses proches avec un certificat ou un acte de décès, ou du notaire qui s'occupe du dossier. Les sommes sont mises à l'abri le temps que ce soit réglé le sujet de la succession.
De plus, l'entrée doit se faire dans les 48 heures qui suivent le décès.
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.
Afin de procéder à une succession sans notaire, il faut qu'aucun testament ne soit écrit, aucune donation effectuée, que le patrimoine à céder n'excède pas 5335,72 euros et ne contiennent pas d'immobilier. Dans les cas où ces conditions sont respectées, il est seulement nécessaire d'obtenir un certificat d'hérédité.
La famille proche, généralement les conjoints, les enfants et les parents du défunt, est souvent la première à être informée du décès. Ils sont donc habilités à informer le notaire du décès et à lui fournir des informations essentielles, telles que l'existence d'un testament, ou encore la liste des biens du défunt.
Héritage : comment éviter les frais de succession avec une donation de son vivant. Vous pouvez transmettre de votre vivant une partie de votre patrimoine, mobilier ou immobilier, à vos enfants, à un proche ou même à une association par le don. Ce dispositif permet d'éviter au donataire de payer des droits de succession ...
Il arrive qu'une succession ne procure pas les liquidités suffisantes pour régler les droits et que les héritiers n'aient pas les moyens d'effectuer ce paiement sur leurs propres deniers. Dans ce cas, l'une des solutions possibles est de demander le fractionnement de l'impôt.