La meilleure manière de contrôler ses pensées indésirables est à travers un moyen indirect, tel que la méditation, la pleine conscience ou la respiration consciente.» Une technique qui a fait ses preuves pour apprendre à accepter ses pensées est le lâcher prise.
Une méthode efficace consiste à pratiquer la respiration profonde avec les poumons vides. Asseyez-vous confortablement et videz complètement vos poumons en expirant lentement par la bouche. Ensuite, inspirez profondément par le nez en sentant l'air remplir vos poumons.
Au moment où vous voulez bloquer la pensée, essayez de mettre une limite et de déplacer cette préoccupation à une certaine heure. Il peut être plus facile dans ces cas-là de déplacer son attention sur une autre activité : comme faire du sport, voir un ami, regarder un film ou une série, faire des courses ou cuisiner.
La méditation vous exerce à libérer votre esprit des idées du passé et des soucis de l'avenir, à vous concentrer sur le moment présent comme sur votre respiration. Elle peut clarifier vos pensées et réduire votre stress. Rire fait toujours du bien : le corps libère de l'endorphine, comme lors de l'activité physique.
Il s'agit d'un mécanisme central dans les troubles anxieux, fréquent chez les personnes anxieuses, bien sûr, et ayant une faible estime d'elles-mêmes. En écoutant (trop) leurs pensées, elles se persuadent de la forte probabilité d'occurrence de ce qu'elles imaginent, alors même que la réalité est toute autre.
Apprendre à méditer
Prendre simplement 15 à 20 minutes pour méditer chaque matin ou chaque soir favorise l'ancrage dans le présent et aide à se défaire de ses pensées négatives. Méditer s'apprend, c'est pourquoi il existe des applications et des ouvrages qui posent les fondamentaux.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
PSYCHO - Prendre de la distance avec ses pensées négatives, se remettre dans l'action et favoriser les émotions positives sont autant de conseils qui peuvent aider à arrêter de ruminer.
Rester positif en prenant du recul sur la situation et en se concentrant sur les aspects positifs de sa vie et sur chaque effort qui aide à surmonter sa peur ; Lâcher prise en évitant de vouloir contrôler à tout prix sa peur et en prenant conscience qu'il est impossible de tout prévoir ni d'avoir la main sur tout.
Les idées envahissantes sont des pensées qui s'imposent à la personne, généralement à la faveur d'un moment chargé d'émotion, positive ou négative. Elles peuvent apparaître en cas d'angoisse, de tristesse, de frustration… mais parfois aussi, spontanément.
C'est une "pensée involontaire" et répétitive, qui serait une tentative, mise en échec, de réponse à une détresse psychologique, à une douleur morale. Elle se traduit par une lamentation répétitive focalisée sur les symptômes de la détresse et/ou sur ses causes et conséquences possibles ou supposées.
Anxiété : lorsqu'une personne souffre d'anxiété, cela peut entraîner des pensées intrusives. En fait, ces pensées sont souvent liées à des situations sociales inconfortables ou à la possibilité d'une mort ou d'un malheur. Stress : le stress peut également être l'une des principales causes des pensées intrusives.
Apprendre à bien respirer pour s'endormir
Disciplinez votre respiration pour mieux oxygéner votre cerveau et faire le vide dans votre tête. Répétez 3 fois de suite cet exercice : Inspirez lentement par le nez en comptant jusqu'à 4, bloquez l'air pendant 7 secondes et expirez-le en comptant jusqu'à 8.
Consacrez au moins 15 minutes par jour à une promenade en plein air, surtout si vous vous sentez nerveuse, agitée ou anxieuse. Profitez de ce moment pour libérer votre esprit des problèmes et gérer votre stress. Marchez, observez ce qui se passe autour de vous, profitez du paysage ou simplement de l'animation des rues.
Quand vous ressacez, ruminez, vous entretenez votre stress et votre cerveau est en état d'alerte. L'hyperexcitation cognitive causée par le stress est alors incompatible avec le lâcher prise propice au sommeil. Ces pensées, cohérentes et agaçantes, interfèrent dans le processus d'endormissement.