En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
Le prêt à intérêt étant interdit en finance islamique, la solution actuelle pour réaliser un crédit immobilier sans intérêt est d'utiliser le contrat Murabaha. En effet, ce contrat de vente est proposé en France par les banques spécialisées dans la finance Islamique.
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.
Les banques classiques travaillent sur la base du taux d'intérêt qui est considéré comme un loyer de l'argent, alors que les banques islamiques récusent l'usure. islamique repose sur le partage du risque entre le prêteur et le propriétaire de l'entreprise.
Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
La banque islamique se trouve exposée à un risque de retrait massif des fonds et doit faire face à un problème de liquidité. Ce risque fait référence au risque lié à un taux de rendement des comptes d'investissement non compétitifs.
Al gharar (Les investissements illicites) : Si les natures des investissements ne sont pas connues de toutes les parties, il est interdit d'investir dans des secteurs considérés comme illicites en Islam (alcool, tabac, paris, etc.). Riba (L'usure) : Il est interdit de gagner de l'argent grâce à l'argent.
La finance islamique peut améliorer l'inclusion financière. Elle intègre les personnes qui sont exclues du système financier traditionnel. Environ un tiers des personnes souffrant d'une extrême pauvreté dans le monde vivent dans les États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
Le secteur « formel » de la finance islamique dans la zone semble essentiellement occupé par trois réseaux internationaux : la BID, la Dar al-Maal al-Islami (DMI) et Al-Baraka.
Islam. Dans la législation islamique, l'usure est définie par le terme « Riba ». En arabe, le terme « ribâ an-nasî'ati » signifie le surplus exigé du débiteur par rapport au délai de remboursement qui lui a été accordé. Son usage est interdit aux musulmans.
Les intérêts perçus sur les prêts sont de l'usure car ils reviennent à exploiter quelqu'un qui est dans le besoin... et Dieu a interdit cette pratique.
Les banques islamiques pratiquent ce qu'on appelle la Mourabaha. Il est donc possible de devenir propriétaire d'un logement sans payer d'intérêts. C'est la banque qui achète le bien à la place du client. Ce dernier devra rembourser la banque à un rythme fixé à l'avance.
Celui qui est aisé n'accepte pas d'emprunter mille unités monétaires à ce jour contre mille deux cent à terme. Cette augmentation lors du remboursement est donc une injustice pratiquée à l'encontre de celui qui est dans le besoin. Ainsi l'usure est-elle liée au besoin et à l'exploitation de ce besoin par le prêteur.
Comment obtenir un crédit gratuit ? Pour obtenir un crédit gratuit tel qu'un éco-prêt à taux zéro ou un PTZ, il faut s'adresser à une banque conventionné par l'Etat. La plupart des enseignes sont habilitées. Le montant accordé dans le cadre d'un éco-prêt à taux zéro est limité à 30 000€.
La solution la plus utilisée pour acheter sans riba un bien immobilier est le financement en utilisant une Mourabaha. Cette solution de financement est la plus utilisée par les banques Participatives afin de vous offrir la possibilité d'acheter sans riba.
Prêt à Taux Zéro et Islam
Les pratiquants musulmans peuvent se demander, à juste titre, si le PTZ est halal. L'intérêt étant interdit en Islam, le PTZ semble accessible aux musulmans qui veulent respecter leur religion. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Un compte islamique en trading peut être défini comme étant un compte utilisé par un « musulman » pour faire du trading, tout en respectant les interdictions de l'islam. Ce type de compte se distingue donc des comptes traditionnels que l'on retrouve de façon habituelle.
Dans ce cas, la banque islamique joue le rôle d'intermédiaire financier entre l'acheteur et le vendeur. En effet, la banque achète au comptant un bien pour le compte d'un client pour ensuite lui revendre à un prix augmenté d'une marge bénéficiaire.
Il s'agit du prêt à intérêt, du placement à intérêt, de l'épargne rémunérée à intérêt, de l'escompte bancaire, des garanties et cautionnements bancaires, de la titrisation des créances, et de l'échange de monnaie à tempérament.
En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
La spécificité des banques islamiques réside dans le fait qu'elles fonctionnent selon les principes de la charia dont, notamment, la prohibition, consacrée par plusieurs versets du Coran, de l'intérêt, assimilé à l'usure et désigné sous le terme de «riba».
En effet, la finance islamique se pense comme un compartiment de la finance éthique. Ses principes se veulent moraux, en ce qu'ils imposent un comportement normé, par opposition à la finance conventionnelle, non pas immorale, mais amorale, c'est-à-dire délestée de toute référence à une doctrine axiologique.
A cet égard, la finance islamique peut être vue comme l'ensemble des modes de financement qui ont été adoptés pour respecter le partage des risques et garantir l'équité. Cela n'est possible que par l'interdiction simultanée de l'usure proprement dite et de l'intérêt au sens conventionnel du terme.
D'autre part, les banques participatives subissent un type de risque qui leur est unique: le risque commercial déplacé. Un risque qui émane des comptes d'investissement qui nécessitent le partage des profits entre la banque et les titulaires de ces comptes.
Fait de prêter de l'argent à un taux d'intérêt supérieur à la coutume ou la loi. Pratiquer l'usure.