Le chirurgien pratique une incision horizontale en bas du ventre comme pour une césarienne. Dans certaines conditions, l'abord de l'utérus peut être réalisé par cœlioscopie. L'intervention comporte une incision de la paroi de l'utérus, l'ablation du (ou des) fibrome(s) et la fermeture de la paroi de l'utérus.
Le fibrome est dans le muscle utérin
Le fibrome n'est retiré qu'en cas de symptômes (douleurs, saignements) et si sa taille est supérieure à 5 ou 6 centimètres. L'opération se fait par cœlioscopie ou par voie classique avec incision abdominale.
Le fibrome (parfois appelé fibromyome) est une tumeur bénigne très fréquente (il concerne environ 1 femme sur 3 en âge de procréer en Europe) qui touche le muscle de l'utérus. Il n'évolue pas en cancer, mais peut entraîner des symptômes et être gênant (saignements importants...).
La convalescence et l'arrêt de travail après chirurgie pour fibrome de l'utérus. Suivez les conseils du chirurgien et de votre médecin traitant : Évitez de porter de lourdes charges (plus de 5 kg) pendant 3 semaines environ. Après une hystérectomie , les relations sexuelles sont déconseillées pendant 6 semaines.
Un fibrome peut être unique ou multiple (allant jusqu'à plusieurs dizaines de fibromes). La taille des fibromes est variable. Elle peut aller de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. De même, leur poids peut varier de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
Le fibrome intra-cavitaire, appelé également fibrome sous-muqueux, peut être responsable de fausses couches. Ce fibrome peut être responsable de fausses couches surtout lorsque la partie du fibrome, située dans la cavité utérine est majoritaire.
Parfois, il entraîne des règles abondantes et douloureuses avec une sensation de pesanteur pelvienne. Les fibromes peuvent se compliquer d'hémorragie conduisant à une anémie.
Le Dr Ardaens relève : « 64 % des femmes souffrant d'un fibrome utérin se disent fatiguées et stressées vs 43% des femmes sans fibrome.
En début de grossesse, la présence d'un fibrome sous-muqueux majore le risque de fausse couche spontanée. En cours de grossesse, le fibrome a tendance à augmenter de volume sous l'influence hormonale et le risque de nécrobiose aseptique augmente. L'accouchement peut survenir plus prématurément.
La cause exacte des fibromes est inconnue, mais les hormones et les facteurs de croissance semblent jouer un rôle. La croissance des fibromes dépend de la présence de l'œstrogène et de la progestérone.
Constitués de cellules musculaires lisses, de taille plus ou moins importante et arrondie, certains fibromes utérins peuvent atteindre la taille d'un melon. Un gros fibrome utérin peut entraîner une augmentation de la taille de l'utérus comparable à celui d'une femme enceinte de six ou sept mois.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
Douleur. Si vous éprouvez une douleur et des crampes intenses au bas du ventre (bassin) ou à l'abdomen, il se peut que vous ayez un fibrome qui grossit. De plus, les fibromes qui sont rattachés à l'utérus par un pédicule ou un fil fin peuvent se tordre et causer une douleur intense.
Si le développement de fibromes (tumeurs bénignes) est un phénomène fréquent - 35 % des femmes de plus de 35 ans et près de la moitié à 50 ans -, ils ne provoquent de symptômes que dans moins d'un tiers des cas et disparaissent spontanément avec la ménopause.
Le rétablissement complet à la suite d'une hystérectomie varie de 6 à 8 semaines.
Qu'est-ce qu'un fibrome et quelles sont les complications possibles ? Les fibromes correspondent à des excroissances du muscle utérin. Ce sont des tumeurs bénignes, mais qui peuvent atteindre des dimensions considérables, plusieurs centimètres.
D'autres fibromes entrainent une compression au niveau intestinal provoquant une constipation, des ballonnements et parfois une sensation de compression dans la région anale ». Dans le cas de fibromes plus volumineux, on peut observer une augmentation du volume de l'abdomen ou des douleurs dorsales.
Une sensation de pesanteur dans le bas-ventre, des envies fréquentes d'uriner ou une constipation : "ces symptômes signent souvent la présence d'un fibrome développé vers l'extérieur de la paroi utérine qui comprime les organes voisins".
Les aliments à éviter en cas de fibrome utérin
Limitez votre consommation d'alcool qui interfère avec le fonctionnement du foie ainsi que les boissons contenant de la caféine, qui favorisent la croissance des fibromes : café, chocolat, thé, boissons gazeuses mais aussi certains médicaments en contiennent.
Parfois, les fibromes grossissent si vite qu'ils ne réussissent pas à s'alimenter. C'est ce qui se produit principalement pendant la grossesse, quand l'utérus grossit rapidement. Cela peut provoquer une fausse couche ou un travail avant terme.
"Les fibromes sont bénins au sens où ils ne sont jamais un cancer. Mais les fibromes peuvent être embêtants s'ils entraînent des complications comme une hémorragie interne. Il s'agit d'une tumeur bénigne mais qui peut se révéler dangereuse du fait de son volume, de sa vascularisation..."
Les examens envisageables dans le cas d'une suspicion de fibromes utérins sont les suivants : Un frottis cervico-vaginal pour vérifier l'absence de modification du col de l'utérus. Examen pelvien pour essayer de localiser le fibrome. Examen des seins qui doit être quasi-systématique.
Elle permet de confirmer le diagnostic, de préciser le type de fibrome (et ses remaniements), de définir une cartographie lésionnelle très précise des fibromes, d'éliminer les diagnostics différentiels, de rechercher les lésions associées et d'orienter le choix de l'option thérapeutique.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
La grande ortie (Urtica dioica), riche en carotène, vitamine C, potassium et calcium, est un anti-inflammatoire, antidouleur, hémostatique et reminéralisant. La vitamine E vient intensifier ces actions. Antioxydante, elle agit en régularisant les troubles hormonaux déclencheurs de fibromes.