Le cercueil est installé sur deux chevalets, dans la salle centrale de la maison à proximité d'un autel. Sur le cercueil, sont placés un bol de riz et un œuf bouilli. Avant d'enterrer le défunt, la famille, les proches et amis du défunt viennent lui dire adieu, en brûlant en son hommage un bâton d'encens.
Dans chaque maison vietnamienne, l'autel des ancêtres occupe une place importante. Dans toutes les familles, il est le cœur du foyer. Lorsqu'un Vietnamien décède, les membres de sa famille se ceignent la tête d'un bandeau blanc, couleur du deuil dans ce pays.
Bien que le blanc soit la couleur de deuil pour la famille, les amis portent souvent du noir. Les amis peuvent rendre visite à la famille à la maison après les funérailles, mais non avant.
Un rite funéraire demeure commun quel que soit le courant bouddhiste : le corps de l'être cher est placé dans la position de Bouddha au moment de sa mort : sur le côté droit, main droite sous la joue et main gauche sur la cuisse gauche (position du lion allongé). Aucune toilette rituelle n'existe à proprement parler.
Pour les bouddhistes, la crémation est un moyen de purifier le karma du défunt grâce au feu. L'incinération peut être réalisée par des pompes funèbres bouddhistes. Toutefois, l'inhumation est autorisée. Il est intéressant de noter que le bouddhisme n'interdit pas la thanatopraxie et le don d'organes.
La célébration du Quarantième jour marque le début des retrouvailles et l'acceptation de la mort (le deuil). Cet article montre que la durée de quarante jours n'est pas choisie au hasard, elle correspond à des considérations psychologiques et médicales.
"Dans le bouddhisme, les cheveux sont un masque. Et les raser permet de se montrer tel que l'on est à la face du monde. C'est également un signe de renoncement au monde matériel."
Un orchestre joue devant l'immeuble ou la maison avant d'accompagner la famille au cimetière ou au crématorium. Que le cadavre soit dans son domicile ou à l'hôpital, l'agence de pompes funèbres fera le déplacement pour le chercher dans le but de le préparer pour l'inhumation ou la crémation.
Quant à la sépulture, elle est ornée par de nombreuses compositions florales comme les gerbes, les raquettes, les couronnes… Les bouddhistes privilégient les fleurs de deuil de couleur blanche sous forme de couronnes, gerbes ou raquettes.
Dieux et déités dans le bouddhisme. Dieu n'existe pas selon le bouddhisme; mais les dieux existent selon le bouddhisme. Toutefois, le bouddhisme ne peut être dit polythéiste, car les dieux n'y sont pas, proprement parler, des figures de transcendance; seuls les bouddhas et les êtres libérés le sont.
Dans le bouddhisme, ces joyaux sont le Bouddha historique Shakyamuni, le Dharma (l'ensemble des enseignements du Bouddha et des bodhisattvas et des patriarches), et le Sangha composé des quatre catégories d'êtres nobles et des laïcs (upasika).
- « Après la mort, nous devenons successivement les habitants de la Lune, de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne, puis du firmament stellaire, pour ensuite nous contracter et nous réincarner » ; L'oubli s'installe, avec la réincarnation.
Religion. Les religions les plus répandues sont le culte des ancêtres, le bouddhisme, le confucianisme, le taoïsme, le catholicisme et le caodaïsme. Le culte des ancêtres est millénaire et constitue la plus vieille pratique religieuse du Vietnam.
Pour les hommes, les jeans et les chemises décontractés sont le code vestimentaire normal, mais il leur est conseillé de ne pas enlever leur chemise dans les lieux publics s'il fait trop chaud. Dans les villes comme Ho Chi Minh ville, il peut faire très chaud en été.
1. Caractère et mentalité des vietnamiens. Le Vietnamien a été décrit comme étant énergique, sentimental, pragmatique, entreprenant, fier, industrieux et travailleur. Comme c'est le cas pour les Chinois, leurs tendances naturelles semblent souvent aller à l'encontre de ce que l'on attend d'un bon communiste.
Lors des funérailles chinoises, des chrysanthèmes blancs ou jaunes sont appréciés puisqu'ils symbolisent le deuil ou la lamentation. Traditionnellement, les familles asiatiques portent du blanc lors des funérailles et elles ne portent pas de bijoux.
Au Japon, la couleur noire est associée à la mort, mais le deuil se porte plutôt en blanc, afin que le défunt se tourne vers la lumière, vers l'au-delà. De même dans les sociétés hindoues et bouddhiques, la couleur blanche prédomine, car elle représente la pureté de l'âme et le repos éternel.
La cérémonie se déroule à cercueil ouvert, afin de pouvoir y placer des offrandes pour le défunt. Les croyances et traditions funéraires chinoises veulent qu'il y ait une vie après la mort. Le défunt reçoit donc des offrandes afin qu'il soit accompagné dans l'au-delà.
L'orange a été choisi principalement en raison de la teinture disponible à l'époque. La tradition est restée et l'orange est aujourd'hui la couleur de prédilection des adeptes du bouddhisme Theravada en Asie du Sud-Est, par opposition à la couleur marron des moines tibétains.
La tonsure est une pratique adoptée par certaines Églises, consistant à raser une partie des cheveux d'un clerc. Signe de renonciation au monde, elle est aussi, avec la prise d'habit et le changement de nom, un élément d'un rituel de mort et de renaissance qui efface les péchés antérieurs.
la tonsure celtique, consistant à raser l'avant du crâne, d'oreille en oreille, connue fondée sur l'autorité de l'apôtre Jean ; la tonsure romaine, consistant à raser uniquement le haut du crâne, le reste des cheveux formant une couronne, connue fondée sur l'autorité de l'apôtre Pierre.
Dans la tradition bouddhiste, pas de viande ! C'est une conséquence du principe de non-violence des bouddhistes, le tout premier principe moral. Il s'agit de ne pas attenter à la vie d'un autre être vivant sensible.
On y trouve des légumes racine, des herbes, plantes et champignons sauvages à profusion. Les moines bouddhistes ont depuis longtemps banni la viande, le poisson et tous les ingrédients issus des animaux. Ils considèrent qu'il ne faut pas tuer pour se nourrir.
Le premier d'entre eux est de s'abstenir de mentir, ou plutôt, doit-on dire, de tromper. Le bouddha historique lui-même pouvait donner des réponses différentes en fonction de l'interlocuteur auquel il s'adressait.