Dans la très grande majorité des cas, la chimiothérapie s'administre par perfusion (voie intra-veineuse). Ces perfusions sont habituellement réalisée en hôpital de jour (le patient vient pour la journée ou la demi-journée à l'hôpital), voire lors d'une hospitalisation courte lorsque le traitement est long.
La durée totale du traitement est variable selon les protocoles, mais oscille habituellement entre 3 et 6 mois. Le nombre de cures dépend également du protocole, de même que l'intervalle de repos entre chaque administration de médicament, qui peut aller de 1 à 4 semaines.
Les nausées et les vomissements commencent souvent le soir ou le lendemain de la perfusion. Cela dure rarement plus de 72 heures après le traitement. Lorsque des vomissements surviennent, il est conseillé de se rincer la bouche et d'attendre 1 ou 2 heures avant de manger.
Grâce à un meilleur dépistage et aux progrès réalisés dans les traitements combinés, près de 20% des patients atteints d'un cancer du poumon guérissent.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Vous pourriez ressentir de la douleur, comme une sensation de brûlure, un engourdissement, des picotements ou une douleur fulgurante dans les mains et les pieds (dommages aux nerfs périphériques). Ce type de douleur peut se prolonger bien après que le traitement soit terminé.
Un cancer du poumon fréquent
Les cancers du poumon stade III non opérables (où la totalité du cancer ne peut pas être enlevée par la chirurgie) représentent le tiers de tous les malades souffrant de cancer du poumon non à petites cellules.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
La chirurgie, lorsqu'elle est possible, reste le principal traitement du cancer du poumon. Elle a pour objectif d'enlever la tumeur dans sa totalité. Pour y parvenir, les chirurgiens procèdent à l'ablation du ou des lobes atteints (lobectomie, bilobectomie) ou de la totalité du poumon (pneumectomie).
La chimiothérapie tue toutes les cellules qui se divisent dans le corps, même celles qui sont saines. "Toutes les chimiothérapies sont susceptibles de faire perdre les cheveux : certains protocoles sont alopéciants à 100%, d'autres pas du tout.
Pendant une chimiothérapie, il est important de traiter vos cheveux avec douceur. Ne les lavez pas trop souvent et utilisez toujours un shampooing doux. Si vous utilisez un sèche-cheveux, réglez-le à la température minimale. Évitez le soleil, les colorations et les permanentes, qui dessèchent les cheveux.
Entre les nausées, les aphtes, la modification ou la perte du goût dus aux effets secondaires des traitements, nombre de patients se nourrissent moins bien pendant cette période douloureuse. Conséquence : un tiers d'entre eux perd du poids au cours de la chimiothérapie et certains souffrent même de dénutrition.
Les médicaments utilisés pour une hormonothérapie du cancer du sein comprennent le tamoxifène (Nolvadex-D, Apo-Tamox) ainsi que les inhibiteurs de l'aromatase comme le létrozole (Femara), l'anastrozole (Arimidex) et l'exémestane (Aromasin). Ces médicaments peuvent causer une perte temporaire de poils et de cheveux.
il faut éviter les épices, la vinaigrette, les aliments trop salés ou fumés, les fruits acides et verts, la tomate, les jus d'agrumes, les noix, le gruyère, l'ananas. Si vous ne pouvez pas avaler : Laisser la bouche au repos. une nutrition parentérale totale ou nutrition entérale peut être prescrite par votre médecin.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Ils comprennent habituellement 4 à 6 cures, le plus souvent espacées de 21 jours. Le traitement s'échelonne donc souvent sur une période de 3 à 6 mois. L'équipe soignante évalue régulièrement la capacité de votre organisme à suivre un nouveau cycle et à quelles doses.
Selon le type de cancer pulmonaire, le traitement repose sur les soins suivants : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, thérapie ciblée et immunothérapie spécifique, pratiqués en association ou successivement.
"Oui aujourd'hui on peut guérir d'un cancer du poumon", répond le Pr Jacques Cadranel, Chef du Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique à l'hôpital Tenon (Paris).
Bien qu'il soit encore mauvais pronostic, le cancer du poumon non à petites cellules peut toutefois être soigné lorsqu'il est diagnostiqué suffisamment tôt. Son stade d'évolution au moment de son diagnostic joue un rôle primordial dans sa prise en charge et dans le pronostic de chaque patient.
Des douleurs au dos
C'est le cas du cancer du poumon, qui lorsqu'il métastase au niveau des os, peut entraîner des douleurs osseuses particulièrement au niveau de la colonne vertébrale, des côtes, des bras et des jambes.
Près de 80% des patients dont le cancer a été traité par chimiothérapie souffrent d'insomnie ou de troubles du sommeil, ce qui les empêche de récupérer pleinement de leur maladie, selon une étude américaine publiée dans le Journal of Clinical Oncology (JCO).
La chimiothérapie peut augmenter votre sensibilité aux infections partout dans le corps. Ceci est le résultat de l'action de la chimiothérapie sur la moelle osseuse. La moelle osseuse produit alors moins de globules blancs et ce sont justement ces globules qui combattent l'infection dans le corps.
Il n'y a pas de chimiothérapie plus ou moins forte, cela dépend des cas. Le choix est fait par l'équipe soignante en tenant compte de votre situation. Tous les produits de chimio ne sont pas actifs dans tous les cancers et les effets secondaires qu'ils peuvent induire ne sont pas proportionnels à l'efficacité attendue.