La première séance consiste à cerner ce qui vous amène. Ainsi, le psychologue vous posera diverses questions afin de comprendre vos difficultés, mais aussi l'état global de votre situation actuelle (sur le plan professionnel, familial, relationnel…) et d'avoir une première idée de votre histoire de vie.
Pas d'inquiétude, le/la psychologue saura te mettre à l'aise et te poser quelques questions pour lancer l'échange. Il/elle va surement aussi commencer par se présenter et te dire comment l'entretien va se dérouler (c'est comme ça que ça se passe aux Happsy Hours ou à l'Happsy Line).
Après quelques séances, on se sent généralement mieux. On peut remarquer aussi la diminution des symptômes. Puis lorsque l'on avance un peu plus dans le suivi, des choses que l'on avait refoulées peuvent resurgir. C'est dans ces moments-là qu'en effet on peut se sentir moins bien.
Parler avec son psy, c'est réussir à parler de soi
La parole est à vous lors d'une consultation chez le psy. L'objectif est de vous libérer de vos problèmes, de vos questionnements et de vos doutes. La neutralité du cadre vous permet de verbaliser, et exprimer tout ce que vous souhaitez, sans aucune peur de jugement.
Les psychologues sont formés dans plusieurs différents types de psychothérapies, mais celle qui a été prouvée et confirmée pour aider efficacement les personnes souffrant de dépression, d'anxiété, de stress, des problèmes d'adaptation, etc. est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
Le psychologue va prendre des notes et vous laisser parler puis seulement après il identifiera des conseils à vous donner découlant de son analyse. Laissez libre cours à vos ressentis, n'hésitez pas à décrire l'état d'esprit dans lequel vous vous trouvez lors de la consultation ou si un sujet vous gêne.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Faire confiance à son ressenti
Choisir le thérapeute qui vous convient c'est surtout vous sentir à l'aise pour vous confier avec la bonne distance, pas trop intime ou amicale, ni froide et distante. Soyez honnête avec vous-même et avec votre praticien si quelque chose vous dérange.
Le "psy" est là pour accueillir vos émotions, dont vos pleurs, votre colère, vos peurs... : c'est son "job"... Ceci étant, lui parler vrai de tout ce que vous sentez et pensez, votre envie de le "préserver" inclue, est très important pour qu'il puisse vous aider à avancer et à sortir de votre dépression.
L'exacte réponse à la question « qui suis-je ? » consisterait donc en une affirmation de la permanence de ma personne que symbolise, par exemple, mon nom. Il faut en outre ajouter que cette question « qui suis-je ? » apparaît comme fondamentalement première.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.
Pensez et concentrez-vous sur la question avant de vouloir à tout prix y répondre. La réponse doit être un condensé de tout ce que vous avez appris jusqu'à aujourd'hui. C'est comme une conclusion de vos expériences et de ce que vous avez obtenu grâce à elles.
Le travail du psychologue, ici, c'est d'aider le patient à structurer sa pensée, à évaluer les choses, pour construire une analyse cohérente et efficace, ou s'articule mieux, l'imaginaire, le réel, les concepts et les affects.
Ils sont remboursés à 60 % par l'Assurance maladie, le solde étant pris en charge par l'assurance complémentaire. Ce forfait annuel sera renouvelable, dans les mêmes conditions que le premier.
Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
Prise de notes en analyse
En effet, dans le cadre d'une psychanalyse, le professionnel est à l'écoute du patient. Ce dernier exprime les choses qu'il a besoin d'exprimer, libérant ainsi les non-dits et les éléments refoulés au sein de son inconscient.
« Un psy, quelle que soit sa pratique, doit respecter un code de déontologie, ajoute-t-il. Il a des devoirs envers son patient. » Citons entre autres celui de réserve, le secret professionnel ou l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec ce dernier.
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie.
Merci pour ton écoute, tes conseils éclairés et ta grande disponibilité.” “Ayant vécu une période très difficile, c'était la première fois de ma vie où je me suis dit avoir besoin d'une aide extérieure.
Pour plusieurs personnes cherchant de l'aide pour des problèmes sérieux, dit-il, le " vieux style de psychothérapie " n'est généralement pas utile. Pour la dépression, par exemple, ruminer sur les possibles causes inconscientes (psychanalyse) de la détresse peut en fait accentuer cette dernière.
Pas besoin d'être dans un piètre état, l'écoute du psychologue se veut sans jugement et vise à apaiser votre souffrance, vous faire tourner la page sur un évènement, vous guider lors d'une réflexion profonde, vous aider à vous découvrir, et bien plus encore !
Un manque de sécurité intérieure
C'est toujours très difficile de parler de soi. Cela suppose une estime de soi et une sécurité intérieure suffisantes. » Plus nous en manquons, et moins nous nous dévoilons.
Dans la plupart des cas, la relation avec un psy se termine d'un commun accord: «La fin d'une analyse est l'aboutissement d'une créativité partagée», soutient Jean-Marc Chauvin, lui aussi psychanalyste à Genève. «A un moment du trajet analytique, on a l'impression, l'un et l'autre, que quelque chose a abouti.