Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux. Ne pas aller chercher les enfants à l'école. Limiter ses communications téléphoniques.
Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection. Pour survivre à une attaque nucléaire, il faut donc gagner l'intérieur.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Comment s'en protéger ? Pour se protéger du rayonnement béta, une simple feuille d'aluminium de quelques millimètres suffit. On peut également utiliser une feuille de verre ou un écran d'un centimètre de plexiglas, qui permet d'arrêter une majorité des particules bêta.
Des matériaux tels que PEEK et le polyimide possèdent une bonne résistance au rayonnement gamma et aux rayons X. Le PTFE et le POM, en revanche, sont très sensibles et donc moins adaptés aux applications impliquant l'exposition au rayonnement.
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements.
Les populations non évacuées doivent se mettre à l'abri (de préférence en sous-sol), calfeutrer les ouvertures et si possible couper la clim ou la ventilation afin d'éviter une contamination par inhalation.
Pour éviter que la thyroïde ne fixe l'iode radioactif, une prise d'iode stable (iode naturel, non radioactif), en saturant cette glande, constitue un moyen de prévention efficace pour protéger la santé des populations exposées.
Un masque à gaz, ou masque anti-gaz , est une protection contre certaines armes chimiques et armes biologiques et contre les agents radioactifs. Il se porte sur le visage et couvre les entrées des voies respiratoires (bouche, nez) et souvent les yeux ainsi que d'autres tissus sensibles du visage.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
Construire un abri anti-atomique :
Des containers maritimes déclassés ,enterrés et bétonnés, sont la solution la plus économique (1000 à 2000eur). C'est le plus simple en termes de construction pour un abri anti-atomique. Un container métallique est une bonne cage de faraday, contre les impulsions électromagnétiques.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Les filtres P3 Reactor Nuclear combinés avec un masque complet offrent une protection respiratoire contre les particules radioactives et l'iode radioactive (Iode 131) dont l'iodure de méthyle.
D'autre part, les masques à gaz sont interdits car ils sont considérés comme étant du matériel de guerre. On retrouve dans le Code de la sécurité l'interdiction, pour le particulier, d'acquérir ou de détenir du matériel de guerre relevant de la catégorie A2. Ces derniers doivent être détenus dans des lieux sécurisés.
En France, l'iode stable peut être distribué gratuitement par les autorités compétentes (exemple : par voie postale) ou par les pharmacies, uniquement aux populations exposées à un risque nucléaire c'est-à-dire localisées dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire.
Rendez-vous dans votre pharmacie habituelle avec votre carte d'identité. Votre pharmacien vous remettra alors une boîte de comprimés par 4 personnes.
"Dans le cas où le Césium serait complètement mobilisable, le trèfle violet peut absorber jusqu'à 75% de la concentration initialement présente, dont une partie est stockée dans les parties récoltables de la plante (tige, feuilles)".
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
Avant de construire son bunker et de creuser, il faut prendre en compte l'emplacement dans le jardin et la nature du sol. L'idéal est de prendre contact avec un expert ou un géologue, qui étudiera la surface et le terrain. L'objectif d'un abri souterrain, c'est de se protéger contre les catastrophes.
Creuser profondément
Pour être à l'abri de retombées radioactives ou d'une chaleur mortelle, votre abri doit situer profondément sous terre. Il est recommandé de creuser sur au moins deux mètres de profondeur. Si sur Terre la température atteint 800°, il n'en fera que 55° sous 50 cm de terre.
Ventilation et aération d'un bunker
Comme tout espace clos, un abri enterré doit bénéficier d'une bonne ventilation. Elle peut être obtenue par une simple aération naturelle, par une VMC, mais seul un système NRBC est de nature à assurer une filtration et un renouvellement en air sain, quelle que soit la situation.