Ainsi, lorsque le pervers narcissique s'excuse, et semble avoir compris les torts qu'il a causé. Il n'en est pourtant rien. Ses excuses sont une technique de manipulation visant à susciter l'empathie et la compréhension de sa victime, afin de la faire plier.
Le PN lorsqu'il est démasqué tente donc toujours de ramener sa proie sous emprise, même s'il ne réussit pas toujours ce tour de force. Lorsqu'il échoue, c'est tout « l'empire narcissique » qu'il avait bâti sur cette proie qui s'effondre. Il ressent alors un cuisant sentiment d'échec qui le confronte à son impuissance.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Le vrai pervers narcissique ne s'excuse pas, c'est pour lui une règle absolue. Il souffle alternativement le chaud et le froid. Il est impossible de repérer quand il ment. Quand vous lui exprimez une émotion, il s'en sert.
Dites par exemple : « non, je n'ai pas envie ». S'il vous rétorque « mais pourquoi ? », répondez : « je comprends ta demande de vouloir comprendre mais la réponse est la même, je n'ai pas envie ». Restez collé à cette phrase, et répétez-là sans en démordre. De cette manière vous l'empêcherez de vous culpabiliser.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Cette technique consiste à répéter la même phrase, calmement et patiemment, à chaque fois que le manipulateur insiste. Cette phrase, c'est par exemple : « Je comprends bien, mais c'est non. », tout simplement.
La culpabilisation dans la perversion narcissique est donc du grand art, car introduite au départ par la séduction et le chantage affectif, elle semble innocente. Elle relève pourtant d'une technique de manipulation agressive ayant comme finalité l'emprise.
Il n'a pas d'empathie et ne reconnaît jamais ses torts. Il passe son temps à dénigrer sa victime. Il reproche à l'autre d'être coupable de torts qui sont en réalité les siens. C'est ce qu'on appelle l'identification projective.
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Avoir du mal à présenter des excuses a très souvent un lien avec une haute estime de soi anormale. Tout en voulant conserver leur dignité sans s'abaisser à dire qu'ils ont tort, les personnes qui ont du mal à présenter des excuses ne veulent en réalité pas avouer leur faiblesse.
Il ne se remet jamais en question, mais peut très bien jouer la comédie. Il est vide intérieurement, évoluant uniquement dans l'intellect et le calcul. Il instrumentalise l'autre qui n'est pour lui qu'un objet à exploiter, puis à jeter. Quand il a épuisé sa proie, il en choisit une autre.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d'être admiré et un manque d'empathie.
Ce que déteste le plus un manipulateur pervers, c'est de perdre son pouvoir, c'est le sentiment d'impuissance. Lui qui passe toute son énergie à prendre le dessus sur vous, à vous dominer, à vous écraser, il ne supporte pas que « cela glisse » sur vous sans vous atteindre.
Pourquoi le PN aime le conflit
Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.
Le pervers narcissique est un être sociable et extraverti, dans la recherche constante de sa propre valorisation. Il s'appuie ainsi sur un mécanisme d'écrasement et d'humiliation de l'autre pour faire régner sa tyrannie.
Parlez à la première personne du singulier.
Parler en « je » vous permettra d'assumer vos sentiments : « j'ai été blessée que tu ais oublié mon anniversaire la semaine dernière ». Les formules en « tu », au contraire, amèneront facilement votre interlocuteur à se sentir attaqué : « tu ne t'intéresses pas à moi !
Alors, peut-être que les personnes qui s'attirent des relations toxiques dans leur vie ont tout simplement besoin d'apprendre à s'aimer davantage, à prendre soin d'elles, comme elles voudraient tant que quelqu'un le fasse pour elles. Ne sous-estimez pas l'importance de l'amour que vous devez vous porter.