Les sorties au soleil, à l'extérieur, dans la nature sont une des priorités du traitement. En effet, le premier pas vers la guérison est de remonter le niveau d'énergie ; être en mouvement aide à retrouver l'énergie de base et une dynamique corporelle.
Dans le cadre de la 5ème édition des “Samedis du Burn-out” et du groupe Facebook “Burn-out : parlons-en !”, nous avons pu extraire une durée moyenne d'arrêt : entre 6 mois et 1 ans (“Quoi ???” se diront les non concerné(e)s…;-).
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Poser des limites
« Parfois, ils n'ont pas la reconnaissance qu'ils méritent de leur chef, ou ne parviennent pas à déléguer », explique Florian Ferreri. Il faut donc se fixer les limites d'un nouvel équilibre. On ne vient pas trop tôt, et on ne reste pas trop tard. À midi, on va déjeuner, se promener, respirer.
Le médecin peut prescrire un traitement médicamenteux à base d'anxiolytiques et d'antidépresseurs, si c'est nécessaire. Cette prescription n'est pas systématique pour traiter un burn out. Elle peut être envisagée dans les situations les plus graves, en association avec une psychothérapie.
Le « burn-out », ou « syndrome d'épuisement professionnel », est un état mal défini au sens médical et psychiatrique du terme (par rapport à une maladie), mais qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement vis-à-vis de l'activité professionnelle et un sentiment d'échec, voire d'incompétence, dans son travail.
- faire des pauses d'au moins 10 minutes toutes les 90 minutes: un cerveau actif brûle 20-25% du glucose du corps ce qui produit des déchets qu'il a besoin d'éliminer pour permettre aux cellules neuronales de se régénérer.
Organiser sa semaine et anticiper son quotidien peut être une source de relaxation car elle permet d'apaiser notre envie de contrôle et nous libère du stress lié à l'incertitude. En planifiant, nous pouvons nous ressourcer, même si nous n'avons pas la « fibre » de l'organisation.
Plusieurs causes peuvent expliquer un sommeil de qualité médiocre, ou des insomnies, comme le fait d'avoir des douleurs, de présenter une apnée du sommeil ou un syndrome de jambes sans repos, par exemple.
Le burn out a également des conséquences indirectes tel qu'un sérieux impact sur l'entreprise : la baisse de productivité ou l'absentéisme qui en découlent sont généralement de longue durée et coûtent cher à l'entreprise.
Si le corps sait lancer des signaux d'alarme, c'est aussi un bon indicateur qu'on est prêt à retravailler. « Dans cette situation, une personne a besoin d'une grosse récupération physique car le corps est épuisé.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Pour le mental, l'angoisse, le stress ou la culpabilité sont de vrais empêcheurs de tourner en rond. Pour les vaincre, on peut s'adonner à la méditation ou à la sophrologie, qui permettent de canaliser les pensées et de se détendre physiquement et mentalement.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
SE CONCENTRER SUR SA RESPIRATION
Prendre le temps de s'asseoir, le dos droit, d'inspirer et d'expirer par le nez. Écoutez votre respiration et remarquez comme elle change votre corps : la chaleur aux narines, la poitrine et le ventre qui se gonflent et dégonflent.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
La première étape pour le médecin comme pour le patient est de reconnaître le burnout au double sens du terme de « reconnaissance », à savoir de l'identifier et de le nommer comme tel, mais aussi de fournir un premier lieu, un premier moment où le patient puisse se sentir « reconnu » dans sa plainte et ses difficultés.