Après la crise migraineuse, la personne ressent une grande fatigue et des difficultés à se concentrer. La migraine reste une affection bénigne et n'est pas dangereuse en elle-même, ce qui peut l'être, ce sont les différents médicaments que l'on peut être amené à prendre avec les interactions possibles.
Pourquoi a-t-on mal à la tête quand on est fatigué ? Les maux de tête sont souvent associés à la fatigue, et pour cause, une douleur prolongée entraîne un épuisement de l'organisme. C'est pour cela que si vous avez des maux de tête, vous pouvez ressentir de la fatigue, allant parfois jusqu'à la somnolence.
Les symptômes des migraines sont des douleurs lancinantes du côté droit ou gauche de la tête, parfois pendant des heures, voire des jours. La douleur suit les battements du cœur. Elle est souvent associée à d'autres symptômes : intolérance à la lumière, au bruit et aux odeurs, nausées, vomissements, etc.
La douleur migraineuse
La douleur est modérée ou intense et toujours pulsatile . Sa survenue peut être précédée d'une phase d'irritabilité ou de fatigue. La douleur se manifeste généralement d'un seul côté de la tête, au niveau d'une tempe ou au-dessus d'un œil.
Les mots utilisés pour décrire la céphalée vasculaire de Horton frappent l'imaginaire. Ce mal de tête, qui peut durer jusqu'à trois heures, est si douloureux qu'on le surnomme tristement « la migraine du suicide » en raison des personnes qui se sont enlevé la vie, incapables de vivre avec cette souffrance.
en urgence (appelez le 15 ou le 112) si votre mal de tête est intense, soudain ou inhabituel, ou si vous présentez d'autres symptômes comme de la fièvre, une tension derrière la nuque, des vomissements, des troubles oculaires ou de la locution, un affaiblissement général, une sensation de malaise ou des convulsions.
Des céphalées inhabituelles chez une personne migraineuse
En cas de céphalée inhabituelle (par son intensité, sa localisation ou son début brutal) et si les traitements en cas de crise n'ont aucun effet, mieux vaut aller aux Urgences. Il pourrait s'agir d'un anévrisme, d'une thrombose ou d'une phlébite cérébrale.
Les traitements non spécifiques utilisés en cas de crise légère à modérée reposent sur la prise d'antalgiques de niveau 1 : paracétamol, aspirine seule ou associée à un antinauséeux, AINS. Les AINS recommandés dans la migraine sont le l'ibuprofène, le kétoprofène et la naproxène.
Les migraines intenses qui se répètent souvent deviennent un facteur de stress. L'anxiété et la dépression sont souvent associées à la migraine. Le patient migraineux est en effet plus vulnérable aux troubles anxieux et dépressifs, sachant que lorsque ces troubles sont présents ils favorisent la survenue des crises.
C'est un mécanisme complexe qui reste encore mystérieux. Tout part du cerveau lors des vomissements. Au niveau du tronc cérébral il y a une zone qui est le centre du vomissement. Les neurones reçoivent alors toutes sortes d'informations incluant des sensations digestives ou de stress et stimulent le "nerf vague".
Un grave mal de tête qui commence soudainement (en l'espace d'une seconde ou deux) peut signifier un autre trouble tel qu'un accident vasculaire cérébral. De nouveaux symptômes tels que la fièvre, la faiblesse, la perte de vision, la vision double ou la confusion sont parmi les symptômes les plus préoccupants.
L'aura se définit par des symptômes neurologiques qui surviennent avant le mal à la tête, totalement réversibles ; ces symptômes sont le plus souvent visuels (ce type de migraine était appelée avant « migraine ophtalmique ») ; ils touchent plus rarement la sensibilité ou la parole.
Les crises de migraines peuvent durer de quelques heures à quelques jours (en général, de 4 heures à plusieurs jours). Les crises sévères peuvent être invalidantes et perturber la vie de famille et le travail. On observe souvent un prodrome avant la survenue d'une migraine.
"Une céphalée est juste un mal de tête. Il peut y avoir plein de raisons (choc…) mais une céphalée peut aussi intervenir sans raison. La migraine en revanche est une maladie, une vraie maladie qui se manifeste par la répétition des crises. Il y a une douleur, le fait qu'elle soit unilatérale est facultatif.
L'avis d'un neurologue est nécessaire si, malgré la prise en charge, des problèmes d'adaptation thérapeutique persistent : les crises sont mal soulagées ou se reproduisent souvent (plus de deux fois par semaine) malgré les traitements prescrits, lorsque la consommation de médicaments augmente ou lorsque les médicaments ...
Quand on a un petit accident qui peut précéder un accident vasculaire, c'est très rapide. En moins de 5 minutes, l'ensemble du bras peut être complètement anesthésié. Alors que pour une migraine, tout évolue doucement. C'est caractéristique de la migraine.
La migraine est une maladie chronique caractérisée par des crises récurrentes qui se traduisent essentiellement par d'intenses céphalées.
Les céphalées de tension sont, en général, des céphalées d'intensité légère à modérée, décrites comme une sensation d'étau autour de la tête. Le stress, les troubles du sommeil, la douleur cervicale ou mandibulaire ou la tension oculaire peuvent déclencher ces céphalées.
Lorsqu'un mal de tête est déclenché par un trouble de la vision, la douleur est localisée autour des yeux ou au niveau du front. Ce type de douleur doit vous encourager à aller consulter un ophtalmologue. Fréquemment, ce trouble de la vision à l'origine de maux de tête n'est autre que de l'hypermétropie.
Les maux de tête (ou céphalées) constituent le symptôme le plus fréquent, quel que soit le type de tumeur cérébrale. Ils se manifestent souvent le matin, parfois accompagnés de nausées et/ou de vomissements. Ils sont dus à la masse de la tumeur qui comprime la région où elle est localisée.
Il se peut aussi que vous soyez malade : le mal de tête peut être le symptôme d'une sinusite, d'une grippe, etc… S'il se manifeste toujours du même côté, il peut être également le symptôme d'une pathologie dentaire. Dans ces cas il faudra consulter afin de recevoir le traitement adapté.
Pour soulager une céphalée de tension, commencez par prendre un traitement antalgique, c'est-à-dire qui calme la douleur. Ils sont vendus sans ordonnance. Vous pouvez utiliser du paracétamol, ou éventuellement de l'aspirine ou de l'ibuprofène (sauf contre-indication). Mais ne mélangez jamais ces différents médicaments.
“L'algie vasculaire de la face est probablement la pire douleur que l'homme ait jamais connue”, affirme Peter Goadsby, professeur de neurologie clinique à la University College de Londres.