Vient alors le stress, voire parfois l'angoisse, de ne pas être à la hauteur des attentes que l'on s'est soi-même fixées. C'est souvent aussi simplement que cela que survient un mal-être qui nous plombe le moral, qui nous fatigue et nous rend moins efficace.
Commencez donc par aérer votre nouveau domicile. Puis mettez-y votre empreinte olfactive à l'aide de bougies parfumées, diffuseur d'huile essentielle, fleurs, ou tout autre moyen que vous utilisez habituellement. Pour faire face aux changements et se sentir bien chez soi il faut s'entourer de ses anciens repères.
Trouver la cause du malaise
Je me sens mal chez moi, OK, mais pourquoi ? Des causes psychologiques : par exemple, vous avez dû prendre un appartement en solo suite à une séparation, un décès, un divorce ; vous avez dû déménager après une mutation ou un changement de situation professionnelle (chômage, etc).
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
Selon nos confrères, éclairés par les lumières du cardiologue et nutritionniste Frédéric Saldmann, les méfaits de la sédentarité se manifestent dans un premier temps par une perte de forme physique. Ne pas se dépenser ni bouger pendant plusieurs heures, peut entraîner une prise de poids.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Adopter un mode de vie sain : pratiquer un sport, une activité de relaxation (méditation, yoga…), respecter ses cycles de sommeil et manger de façon équilibrée peuvent être un premier rempart contre la dépression.
Il est tout à normal de mal dormir la première nuit dans un nouvel endroit. Connu sous le nom d' « effet du premier soir », ce problème survient parce qu'un hémisphère du cerveau reste en alerte afin de vous protéger du danger ou de ce qui ne vous est pas familier.
Proposez-lui de faire des activités seul (e) ensemble, sans insister. Écoutez-le, même si son discours est toujours le même. Offrez-lui de petites attentions. Valorisez ses efforts même si cela vous paraît minime et soulignez les améliorations de son état.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
si la tristesse prend trop de place, essaie un instant de te changer les idées en écrivant, en faisant du sport ou en voyant des amis. C'est important d'être bon et patient envers toi-même si tu te sens déprimé ou fragile. Donne-toi le temps de récupérer.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
En effet, une nuit trop longue annoncerait un risque de développer une démence dans les dix ans, alerte une nouvelle étude publiée dans la revue Neurology. Elle conclut qu'une bonne nuit de sommeil est ce qu'il y a de plus bénéfique pour la santé, à condition de ne pas la prolonger au-delà de 9 heures.
L'agoraphobie est un trouble dont la définition psychiatrique peut se résumer par la peur de sortir de chez soi ou de ne pas pouvoir s'échapper facilement d'un endroit. Cette phobie peut avoir des conséquences lourdes sur la vie quotidienne et sociale du patient, et cela ne se guérit pas du jour au lendemain.