Le somnambulisme se caractérisant par un sommeil très fragmenté, les cas plus sérieux bénéficieront de médicaments visant à réduire les éveils nocturnes en les faisant dormir plus profondément.
Dormir avec des bouchons d'oreilles et le calme dans la pièce. Chez l'adulte somnambule, éviter les gros repas et l'alcool qui peuvent déclencher des crises car sources de réveil. Manger léger le soir et ne pas se coucher immédiatement après le repas. Ne jamais attacher un somnambule qui risque de s'étrangler.
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation.
Traitement du somnambulisme
Il n'existe aucun traitement qui puisse régler définitivement le somnambulisme. Dans certains cas, on préconise la prise de médicaments, comme des somnifères ou des antidépresseurs.
Tant qu'il reste occasionnel, le somnambulisme n'est pas dangereux en soi. Mais les comportements pendant l'accès peuvent mettre le dormeur en danger. Ses perceptions internes et externes sont altérées.
Comment réagir ? Tout comme pour le somnambulisme, il est conseillé de parler à l'enfant doucement et lentement, de lui caresser le bras ou le front, sans toutefois le réveiller ; cela peut l'aider à réintégrer un sommeil paisible.
Même si le somnambulisme est souvent un état bénin, il est important de vous assurer de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires dans la maison et à l'extérieur de la maison. Le somnambulisme est un trouble du sommeil qui survient pendant le sommeil profond (sommeillent ou sans rêves).
Le patient somnambulique n'a généralement aucun souvenir de ces épisodes. Par ailleurs, un éveil durant un épisode somnambulique peut entraîner confusions et souvenirs vagues.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
Les épisodes de somnambulisme se produisent souvent durant la phase de sommeil profond (lors du sommeil lent), c'est-à-dire 1 à 3 heures après l'endormissement. Ils peuvent durer de 5 à 30 minutes.
Et si le somnambulisme était génétique? Il semblerait en tout cas qu'un enfant a trois fois plus de chances de devenir somnambule si un de ses parents l'est, et sept fois plus de chances si ses deux parents ont souffert de ce trouble du sommeil.
"Les anciens somnambules continuent souvent à parler la nuit. La somniloquie peut aussi être liée à certains troubles psychiatriques (stress post traumatique, angoisse,dépression…) ou neurologiques", complète Isabelle Arnulf.
Oubliez les yeux fermés, les bras en avant, un somnambule va avoir les yeux ouverts en ayant un regard vide. Alors qu'il aura une démarche presque naturelle voire cohérente. Mais c'est quelque chose d'assez surprenant. Croiser son conjoint ou un membre de la famille dans un état second peut même effrayer.
Si vous recherchez une meilleure façon de le réveiller, vous pourriez lui faire un massage ! Frottez doucement sa tête, son cou ou son dos en faisant des mouvements longs et apaisants. Même si c'est une pratique relaxante, un massage devrait vous aider à réveiller une personne endormie.
Fatigue ou manque de sommeil
Un manque de sommeil ou des réveils fréquents pendant la nuit peuvent aussi accroître le risque de somnambulisme. Certains enfants auront des épisodes de somnambulisme suite à la suppression de siestes, phénomène qui perturbe temporairement la structure du sommeil de l'enfant.
Un neurologue, notamment dans un centre du sommeil (dans un CHU ou une clinique spécialisée).
Au réveil, l'enfant ne se souvient de rien : il n'a aucun souvenir de sa crise de somnambulisme. Chez l'enfant, le somnambulisme est souvent associé à d'autres troubles du sommeil, comme les terreurs nocturnes et les monologues à voix haute pendant le sommeil.
Pour les terreurs nocturnes qui surviennent nuit après nuit…
Vous pouvez emmener votre enfant à la toilette ou lui donner à boire, avant de le laisser se rendormir par lui-même. On peut faire cela chaque soir pendant quelques semaines et voir ensuite si les manifestations cessent.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
Parlez-lui en essayant de le calmer mais évitez de le toucher s'il vous rejette. Si les terreurs nocturnes sont dues à la fatigue, agissez en conséquence et couchez votre enfant plus tôt dans une atmosphère calme, ou faites-lui faire des siestes.
Le somnambulisme fait partie de la famille des parasomnies du sommeil profond avec les terreurs nocturnes et l'éveil confusionnel. Ces troubles ne se manifestent que que pendant la phase de sommeil lent profond, c'est à dire durant les premières heures qui suivent l'endormissement.
Est-ce normal ? Rire en dormant est généralement normal et inoffensif. Dans la plupart des cas, le rire pendant le sommeil est une réponse naturelle à quelque chose qui se produit pendant un rêve. Le rêve peut souvent sembler étrange, bizarre ou même pas drôle au réveil.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Parler tout seul est un bon signe!
En effet, des scientifiques de l'Université de Bangor au Royaume-Uni ont mené une étude qui le confirme. Parler à voix haute développe des bienfaits cognitifs ! Les personnes qui utilisent cette pratique, supposée être un réflexe, peuvent être très intelligents.