D'une main, dégagez le méat urinaire. De l'autre main, insérez doucement la sonde dans l'urètre jusqu'à ce que l'urine se mette à couler. Laissez-la s'écouler jusqu'à évacuation complète. Quand l'urine s'arrête de couler, effectuez une pression sur le bas-ventre pour assurer une vidange complète.
Cette technique consiste à introduire par vous-même ou par quelqu'un de votre entourage, une sonde (petit tuyau) par l'orifice urinaire (méat urétral) dans l'urètre jusque dans la vessie et ceci plusieurs fois par jour.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Pourquoi met-on une sonde ? La principale indication est la rétention aiguë d'urine (impossibilité d'uriner malgré une forte envie). Une sonde à demeure peut également être mise en place pendant une intervention chirurgicale, pour assurer le drainage des urines vers l'extérieur.
Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire. N'attendez pas plus de 6 heures avant d'uriner.
Quand vous êtes allongé, le tuyau de la sonde doit être sur la jambe (et non dessous). Ne dormez pas avec la poche dans le lit. Pour permettre le bon écoulement des urines vérifier régulièrement que l'ensemble du système soit perméable (ne soit pas coudé).
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.
Si l'urine ne s'écoule pas lors du sondage, vérifiez d'abord que vous avez suffisamment inséré la sonde dans votre urètre pour qu'elle atteigne la vessie. Si c'est le cas, retirez la sonde, jetez-la et réessayez quelques minutes plus tard avec une nouvelle sonde.
Se laver les mains à l'eau et au savon puis les sécher. Procéder à la toilette de la partie urogénitale. S'installer confortablement puis insérer la sonde jusqu'à l'apparition de l'urine (les filles pourront se servir d'un miroir posé entre les cuisses pour repérer le méat urinaire)
Le sondage est le geste qui consiste à évacuer l'urine en introduisant une petite sonde par l'urètre jusque dans la vessie. Cette sonde permet à la vessie de se vider complètement. Une fois la vessie vide, la sonde est retirée. « Autosondage » signifie que vous réalisez vous-même ce geste simple.
(Anatomie) Orifice externe de l'urètre, par lequel l'urine est éjectée lors de la miction.
La sonde peut irriter la paroi de la vessie ce qui peut produire des saignements (en général très modérés). Ces saignements peuvent persister pendant toute la période où la sonde est en place ; Plus rarement vous pourrez ressentir de vagues douleurs dans le dos ou dans le bas du ventre.
La vessie est complètement vidée, empêchant le reflux d'urine susceptible d'endommager les reins. Il empêche les urines résiduelles, réduisant les risques d'infections urinaires. Comme la vidange est complète il n'y a aucun risque de fuite. Vous contrôlez le moment et la manière dont vous vidangez votre vessie.
Boire beaucoup d'eau permet de laver la vessie et de nettoyer l'urètre. Entretenir une bonne hygiène assure l'élimination des microbes. S'essuyer vers l'arrière après la selle est très important : cela évite de transporter les germes vers l'urètre. L'hygiène intime, si elle doit être régulière, doit aussi rester douce.
➢ Faire une toilette génito-anale et autour de la sonde, quotidiennement au savon doux et après chaque selle. ➢ FIXER LA SONDE SUR L'ABDOMEN CHEZ L'HOMME, SUR LA CUISSE CHEZ LA FEMME. ➢ Manipuler et vidanger le sac collecteur à l'aide de compresses imbibées d'antiseptique (gamme polyvidone iodée ou dérivés chlorés).
Le but de l'auto-sondage est d'assurer une vidange régulière de la vessie grâce à l'introduction par vous même d'une sonde par l'urèthre. Ils sont indiqués lorsque le mauvais fonctionnement de la vessie ne permet plus une évacuation naturelle des urines.
La poche est stérile, elle ne doit être changée que si cela est nécessaire (désadaptation fortuite, caillots…) et par un infirmier - Boire au minimum 1,5 litre de boisson par jour sauf contre-indication particulière. - Vous pouvez prendre une douche. il ne faut pas déconnecter la sonde de la poche sous la douche.
Attachez le sac à votre jambe et assurez-vous qu'il n'est pas trop serré. Assurez-vous que le sac est suffisamment bas pour que le cathéter ne se torde pas, mais reste au-dessus du genou. Videz ce sac à chaque 2 ou 3 heures pour qu'il ne soit pas trop rempli. Ne le laisser jamais se remplir plus qu'au ¾.
Apprivoiser sa stomie
La poche urinaire est camouflée sous les vêtements. C'est donc un système discret qui permet aux patients stomisés de continuer à vivre normalement. Mais cela reste un appareillage contraignant qu'il faut aussi savoir accepter psychologiquement.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.