Une meilleure problématique exige une formulation particulière. Elle doit impérativement être objective et non introduite par une interrogation totale. Il faut une tournure neutre sans partialité ni fermeture. En tant que noyau du mémoire, elle permettra d'évaluer des pensées fines et rigoureuses.
L'élaboration d'une problématique pertinente demande une réflexion approfondie et critique. Le chercheur doit adopter une démarche pour bien analyser le contexte, prendre en considération les travaux existants dans le domaine, et identifier les lacunes et les questions non résolues.
La problématique se présente généralement sous la forme d'une question qui peut commencer par « dans quelle mesure », « en quoi », « comment ». Souvent, on n'arrive à la formuler qu'après avoir fait le plan : c'est normal, pas de panique ! Le nom n'est pas un hasard : une bonne problématique doit poser un problème.
La problématique doit faire preuve de pertinence. Effectivement, ce caractère justifie l'intérêt de l'étude. En d'autres termes, la perspective de vouloir y apporter une réponse présente une opportunité bénéfique que ce soit dans le cadre contextuel que dans le cadre conceptuel du travail.
Une problématique, c'est « l'art de poser des problèmes pertinents ». La problématique décrit un problème qu'il faut résoudre dans le développement de votre mémoire (ou autre). La problématique est nécessaire, car : Elle mène à votre question centrale de recherche.
La problématique a une place et un rôle précis.
Dans l'introduction, la problématique se situe entre l'amorce et l'annonce du plan. Ainsi, l'amorce permet de bien définir les termes du sujet et les notions qu'il contient. L'annonce du plan met en avant le raisonnement suivi pour répondre à la problématique.
Dans l'énonciation de la problématique du mémoire, il est préconisé d'utiliser un style journalistique : la poser sous forme de questions qui vont cerner l'ensemble du sujet avec précision. La problématique de votre mémoire peut tenir en 1 phrase ou en un court paragraphe.
Le principal est de donner une forme explicite et affirmative à votre problématique. La formulation sous forme de question correspond à la “question centrale de recherche”, elle peut être découpée en sous-questions. Elle doit relever un paradoxe, un problème et permettre de proposer une solution à la question posée.
Poser plusieurs questions dans une problématique peut être utile. Cela permet d'affiner sa pensée et décliner les différentes facettes d'un problème. Ainsi cette approche se retrouve souvent à l'oral quand une personne reformule à plusieurs reprise une idée.
La réponse à la question problématisée doit donc être développée avec rigueur et rédigée avec clarté dans l'expression. Le propos doit mobiliser des notions et le vocabulaire spécifique de la discipline concernée. – La conclusion doit fournir des éléments de réponse à la question posée.
Il s'agit des 4 étapes suivantes : Analyser le sujet et le délimiter dans ses limites géographiques et chronologiques. Définir une bonne problématique et le formuler clairement. Élaborer un plan détaillé en considérant le sujet et la problématique.
Puisqu'on ne peut jamais poser correctement qu'un seul type de problème à la fois, on distinguera également quatre types élémentaires de problématiques: pratique, expérimentale, conceptuelle et théorique.
Comment rédiger une problématique
Convertir le thème de recherche en plusieurs questions dont l'enjeu permet de mener à bien la discussion. Finalement formuler en une phrase tous les problèmes soulevés. Cette série de questionnements permettra de faire ressortir les grandes lignes du plan de rédaction.
Comment annoncer le plan ? Une formule assez simple est souvent utilisée pour annoncer un plan : « Afin de répondre à la problématique posée, il serait intéressant d'étudier en premier lieu (axe I), puis en second lieu (axe II) ». L'annonce doit être explicite et claire, et suivant une certaine logique.
S'appuyer, pour son accroche, sur un élément d'actualité va vous permettre de mettre le sujet en contexte. Cela va même pouvoir vous aider à mettre en place votre raisonnement. Mettre le sujet en contexte va permettre au correcteur de voir que vous avez bien compris le sujet et ses enjeux dans le monde actuel.
La première phrase de l'introduction doit interpeller le lecteur. L'idéale est donc de choisir une phrase simple, brève et affirmative. Elle peut contenir : Un fait.
Pour être efficace, une introduction se déroule en 4 étapes : l'approche, l'explication du sujet, la formulation de la problématique, et enfin l'annonce du plan. L'accroche peut se faire notamment par le biais d'une citation ou d'un fait d'actualité.
Une bonne accroche doit introduire non seulement le sujet, mais aussi le problème soulevé par ce sujet. Elle peut suggérer une première réponse au sujet : soit sous forme d'un exemple pouvant être réfuté immédiatement en émettant un doute, soit en utilisant une citation pertinente liée au sujet.
La problématique pose la question à laquelle la dissertation doit répondre. Incluse dans l'introduction, généralement vers sa fin, elle doit déterminer un cadre spatial et/ou temporel. Afin d'être correctement construite, la problématique requiert d'être extraite de l'énoncé, c'est-à-dire du sujet de l'épreuve.
À cet égard, six types sont recensés : informatif, descriptif, réflexif, métacognitif, affectif et, enfin, conceptuel1 (Lafortune, 2004a).
La « question de recherche » est le « Quoi » de la recherche et la problématique en est le « Comment ». La « problématique » est le chemin que le chercheur choisit de suivre pour tenter de trouver la répondre à la « question de recherche ».