En effet, la dépendance alimentaire est liée à des apports incontrôlés associés à l'obésité et aux troubles du comportement alimentaire. Il s'agit d'un trouble cérébral complexe, chronique et multifactoriel qui résulte de l'interaction de plusieurs gènes et facteurs environnementaux.
L'hyperphagie est un trouble du comportement alimentaire qui toucherait près de 600 000 personnes. Si l'hyperphagie est caractérisée par le besoin de manger de façon compulsive, elle se distingue de la boulimie par l'absence de comportements compensatoires, comme se faire vomir ou prendre des laxatifs.
Celle-ci est conçue pour stimuler le sentiment de sécurité : il s'agit de faire en sorte que les personnes anxieuses se comportent comme si elles étaient dans la peau de personnes « sécurisées », capables de faire face aux événements négatifs de la vie.
De l'hyperphagie boulimique à l'addiction ? Un autre trouble de comportement alimentaire devant être distingué de l'addiction à la nourriture est l'hyperphagie boulimique (Binge Eating Disorder).
Les noix sont une source d'acides gras oméga-3, qui contribuent à la santé du cerveau. Une poignée de ces deux aliments peut vous aider à combattre l'anxiété efficacement.
C'est d'autant plus difficile d'arrêter de manger! Les réponses de votre corps aux restrictions alimentaires sont une modification du système hormonal, l'activation de gènes agissant sur les dépôts de gras et une augmentation du stress, en particulier dans le cerveau.
Le fait de se passer d'un repas dans la journée est un des principes du jeûne intermittent, qui consiste à laisser une période de minimum 11 heures entre deux prises alimentaires. Ainsi, on alterne une phase de jeûne et une phase d'alimentation normale. C'est souvent le petit-déjeuner ou le dîner qui passe à la trappe.
Une seule solution pour rester à son poids idéal: faire de l'exercice physique chaque jour et ne manger qu'à sa faim. «Au début, cela demande beaucoup d'attention et des efforts car nous vivons dans une société d'hypersollicitation alimentaire et puis on prend l'habitude et les choses se font naturellement.
Manger lentement
Mangez lentement et arrêtez quand vous êtes rassasié. Il faut environ 20 minutes au cerveau pour recevoir le message que votre estomac est plein. Si vous mangez vite le message n'a pas le temps d'atteindre le cerveau et vous finirez par ingurgiter de la nourriture dont votre corps n'a pas besoin.
Les compulsions alimentaires
Ce trouble est différent de l'hyperphagie boulimique. Les compulsions alimentaires consistent à grignoter tout au long de la journée ou à manger toujours un peu au-delà du seuil de satiété ou pour des raisons autres que la faim physiologique. Certains parlent de « manger leurs émotions ».
Dans l'alimentation, à ce jour, il n'y a pas de substances addictogènes détectées, ce qui fait dire aux nutritionnistes que ce n'est pas une addiction, mais c'est une addiction comportementale qui va nous faire ce même plaisir, ce même soulagement que l'on retrouve dans d'autres addictions.
Les hyperphages mangent souvent même lorsqu'ils n'ont pas faim et continuent de manger jusqu'à ce qu'ils soient remplis et même au delà. Il peuvent aussi se goinfrer en mangeant rapidement et en ne faisant pas attention à la quantité d'aliments qu'ils ingurgitent.
Ce problème est aussi souvent appeléboulimie sans compensation, en clair sans se faire vomir ; - La Phagomanie ou grignotage intempestif : C'est le fait dene pouvoir s'empêcher de manger entre les repas, demanière quasi constante, en ayant toujours àportée de main de quoi satisfaire ce besoin.
Ça arrive à tout le monde. Mais quand ce comportement se répète régulièrement et qu'on se sent impuissante devant la nourriture, on parle alors d'hyperphagie boulimique. Il s'agit d'un trouble alimentaire.
En effet, la banane est un fruit riche : En tryptophanes, des acides aminés qui permettent à l'organisme de secréter la sérotonine... également connue sous le nom d'hormone de la bonne humeur ! En acides aminés qui possèdent des vertus relaxantes.
Le suivi médical en cas de boulimie et d'hyperphagie boulimique. Le suivi des personnes boulimiques est pluridisciplinaire (psychiatre, pédiatre, médecin traitant, psychologue, diététicien). Le suivi psychologique doit être long (au moins une année, voire plusieurs années) pour s'assurer de la guérison.
On parle d'hyperphagie boulimique lorsque les épisodes récurrents de crises de boulimie ne sont pas associés à des comportements compensatoires (vomissements, utilisation de laxatifs...). En général l'hyperphagie boulimique occasionne un surpoids ou une obésité et génère une souffrance psychique.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. »