Un épisode psychotique se soigne. Il est même possible d'en guérir. Le traitement doit pour cela être adapté aux symptômes et aux causes de la psychose. Il combine généralement médicaments et psychothérapie.
Le traitement pour un épisode psychotique doit être le plus précoce possible. Un traitement débuté tardivement peut entraîner un rétablissement plus lent ou incomplet. Il est donc essentiel de consulter un médecin généraliste ou un psychiatre devant des signes évocateurs de psychose.
Psychose due aux drogues : la consommation de drogues, telles que la marijuana, la cocaïne, le LSD, les amphétamines et l'alcool, peut parfois entraîner des symptômes psychotiques. Psychose organique : des symptômes psychotiques peuvent survenir à la suite d'une maladie physique ou d'une blessure à la tête.
La serpentine et l'alstonine sont des alcaloïdes indoloquinolizidine pentacycliques ; l'alstonine est le principal composant d'un remède à base de plantes servant à traiter la psychose et d'autres problèmes du système nerveux.
Comment apporter de l'aide? Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
La psychose est une maladie mentale qui entraîne, par périodes, une incapacité à discerner le réel de l'irréel. Les psychoses se traduisent par des hallucinations et des délires (c'est-à-dire des propos irrationnels tenus sans que leur auteur soit en mesure de les critiquer ni d'en percevoir l'étrangeté).
En conclusion, et en restant dans l'enseignement lacanien, dans la mesure où le discours de l'Autre précède la naissance du sujet, on peut dire qu'on naît futur psychotique si l'on est baigné jusqu'à l'âge de raison dans un discours où le Nom-du-Père est forclos, tandis qu'on pourrait le devenir en rejetant l'auteur de ...
Les personnes qui vivent une psychose peuvent avoir de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas. Elles peuvent voir, entendre, sentir, goûter ou ressentir des choses que les autres ne peuvent pas. Les symptômes de psychose peuvent souvent se manifester à l'adolescence ou à l'âge adulte.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
Dans un premier temps, un traitement médicamenteux est prescrit par les thérapeutes. Il peut s'agir d'anxiolytiques, d'antidépresseurs et/ou d'antipsychotiques (neuroleptiques). Ces derniers ont pour objectif de diminuer l'excès de dopamine de l'organisme en cause pendant un épisode délirant.
Il s'agit de l'incapacité à différer un comportement, un symptôme fréquemment retrouvé dans plusieurs troubles de la personnalité (limite et antisociale notamment) mais qui n'est en rien spécifique des troubles psychotiques.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
La décompensation peut être entraînée par un stress continu, et le cerveau ne réagit plus de la même manière, notamment au niveau de l'inhibition (zone du cortex pré-frontal), ce qui peut rendre une personne "incontrôlable", faisant "qu'elle ne sait plus faire la part des choses".
La psychose hallucinatoire chronique
Dans cette psychose, les hallucinations sont nombreuses et touchent tous les sens. Le délire s'organise en général autour des thèmes de la persécution, du mysticisme ou de la mégalomanie. Cette psychose se déclare le plus souvent chez les femmes au moment de la ménopause.
La décompensation psychotique, rupture de l'équilibre psychique chez un individu, se caractérise principalement par le fait que cette personne "sort du réel" : elle peut alors présenter ce qu'on des bouffées délirantes, des épisodes délirants très brusques.
Les bouffées délirantes se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale, chez des individus qui n'ont jamais connu de troubles psychiques auparavant.
La psychose présente des caractéristiques qui sont communes à toutes les maladies dites mentales : les conséquences internes autant qu'externes risquent toujours d'être graves et invalidantes pour la personne qui est aux prises avec une problématique psychiatrique mais aussi – quoique autrement – pour son entourage.
Lorsque des patients schizophrènes suivent des yeux une cible lumineuse effectuant un mouvement sinusoïdal lent, on observe plusieurs anomalies dont une réduction du rapport de la vélocité de l'œil par rapport à celle de la cible (l'œil est en retard sur la cible).
L'approche émotionnelle du dialogue ouvert. Pour les thérapeutes finlandais du dialogue ouvert, la cause sous-jacente de ces symptômes et de ces maladies réside dans la vie émotionnelle de la personne affectée. Des non-dits liés à des événements traumatiques sont la racine de la psychose.