Attention à la gestuelle
Se tenir droit, respirer profondément, détendre les épaules… seraient autant d'astuces susceptibles d'améliorer la confiance en soi. Prêtez attention à votre langage corporel, évitez des gestes nerveux qui traduisent un malaise… et souriez.
Une respiration basse (en gonflant le ventre à l'inspiration) permet de retrouver le calme et de mieux poser sa voix. Asseyez-vous au fond de votre siège et posez les deux pieds au sol. Évitez également de croiser les jambes pour rester bien en équilibre, sans mouvement parasite. – Parlez fort.
En pratique
Entrez en relation avec les membres de votre public, créez des liens de sympathie en discutant avec eux. Apprenez à les connaître. Généralement, nous sommes beaucoup plus à l'aise, lorsque nous connaissons notre auditoire. ► Considérez que vous êtes porteur(se) d'un cadeau ou d'une opportunité.
Pendant un entretien : Se focaliser sur son rythme et son débit de parole, penser à sa position : Ouvrir le thorax et mettre les épaules en arrière, se tenir droit, respirer lentement. Porter son attention sur le contact avec le sol dans ses chaussures.
Bonjour Messieurs-dames. Bonjour Mesdames/Madame, bonjour Messieurs/Monsieur : pensez-y en arrivant face au jury.
Et il est important de simuler l'oral sans notes. Afin de faire bonne impression, il faut également penser à la communication non verbale. Surveillez bien votre gestuelle : tenez-vous droit, pensez à sourire, évitez de trop bouger, ne mettez pas les mains dans les poches et évitez de jouer avec vos cheveux.
Répétez votre texte à voix haute, d'abord seul(e), puis éventuellement devant votre famille. Vous pouvez même le faire face à un miroir, ou bien vous filmer. C'est un bon moyen de s'évaluer, de repérer ce qui ne va pas, et de prendre confiance. Une bonne maitrise du sujet aidera aussi à se sentir plus à l'aise.
Poussez volontairement la voix, sans crier, forcez vous à parler à la limite du supportable pour vous. C'est à ce moment là que vous atteindrez le niveau sonore optimal pour que vos interlocuteurs puissent vous entendre correctement. Une conversation normale tourne autour de 60 décibels.
Soyez amical et respectueux de tout le monde, même s'ils sont différents de vous. S'ils ont l'air mal à l'aise au début, c'est peut-être parce que vous leur êtes aussi différent qu'ils le sont pour vous. Faites le premier et soyez poli.
Il s'agit tout simplement de prendre des respirations très profondes : vous faites entrer le maximum d'air dans vos poumons et vous le relâchez très, très lentement. Pendant que vous le faites, concentrez vous sur ce que vous ressentez : l'air qui entre dans votre corps, le trajet qu'il fait, comment il ressort.
Ce que je vous conseille plus généralement, c'est surtout de réagir avec calme, fermeté et bienveillance, même si la personne en face de vous ne fait que vous interrompre. Vous lui montrerez que votre parole a de la valeur et qu'il doit aussi vous écouter. Mais ne prenez pas tout non plus personnellement.
Prendre le temps de respirer…
Penser à faire des pauses lors de votre élocution est essentiel. Elles vous laisseront le temps de respirer et donneront plus de poids à votre argumentaire. En bref, se donner le temps de respirer rendra votre prise de parole plus fluide, plus intelligible.
Le trac est une émotion liée à la présence d'un public. Si la nature de nombreuses causes du stress et du trac sont les mêmes, le stress : est un syndrome développé sur de longues périodes (de plusieurs jours à plusieurs mois). oblige celui qui en est victime à prendre trop et trop longtemps sur soi.
Le titre de mon exposé est ... Aujourd'hui, nous sommes réuni(e)s ici pour parler de… / aborder la question / débattre de … Aujourd'hui, nous allons parler de … Présentation du titre Dans mon exposé, je vais parler de / je vais vous présenter/montrer..
Plutôt que de démarrer votre présentation de manière classique, nous vous conseillons de débuter par une accroche pour éveiller l'intérêt de votre public. Il peut s'agir d'une question, une citation, une anecdote… (voir des exemples d'accroches).
« Arrivez la tête haute, avec le sourire et regardez l'assemblée pour capter son attention », explique Philippe Janiaux. Et si vous ne vous sentez pas à l'aise, mieux vaut le dire. « Il faut éviter de masquer son émotion à tout prix, soyez honnête et dites à votre auditoire que cet exercice n'est pas évident pour vous.
Respirez de manière à maximiser la projection de votre voix.
Inspirez rapidement et sans bruit, puis expirez lentement juste avant de commencer à parler. Essayez de détendre votre région abdominale quand vous inspirez. Gardez vos épaules et votre poitrine le plus immobile possible.
Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de la peur de parler en public sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées. Dans certains cas on retrouve des événements traumatisants dans les antécédents, dans la vie familiale ou scolaire.