La position neutre est une position dans laquelle le cavalier est en équilibre sur ses étriers, hanches fléchies, avec les épaules légèrement en avant. Aussi appelée position « 2 points » ou « en suspension », elle allège le poids sur le dos du cheval, lui permettant de sauter plus facilement et en douceur.
Le dos du cavalier doit être droit, c'est à dire qu'il doit se tenir pour lutter contre la gravité, en respectant ses courbures naturelles, propres à chaque individu. Cette rectitude est rendue possible par le bon positionnement du bassin et des jambes, et par la juste tonicité des muscles profonds.
Lorsque vous êtes assis, laisser votre dos s'allonger vers le haut va vous permettre d'adopter directement une bonne position. Votre poids va reposer, non pas sur votre coccyx, mais sur la pointe de vos deux ischions.
1) faire comme si tu essayais que tes deux omoplates se touchent tout en laissant tomber tes épaules. 2) te grandir en imaginant qu'un fil part du sommet de ta tête et te tire vers le haut. Sinon, tu places une cravache (un stick, c'est plus facile) derrière ton dos et coincé par le pli de tes coudes.
Stephen Clarke conseille l'épaule en dedans, base du travail latéral, comme outil pour améliorer la rectitude d'un cheval. « Étant donné que l'on cherche toujours à redresser un cheval en plaçant les épaules devant les hanches plutôt que le contraire, l'épaule en dedans me paraît être une clé indispensable ».
L'assiette est profonde;
“ Le cavalier est moelleusement assis, bien dans l'axe du cheval, en appui sur ses deux ischions, le poids également réparti sur ses deux fesses. La pointe des fesses ne dépasse pas vers l'arrière la verticale des épaules, les hanches sont à la même hauteur.
Mettez-vous au trot et serrez les jambes énergiquement, poussez les fesses vers l'avant de la selle, vous pouvez attraper le pommeau à 1 ou 2 main(s) si besoin. Veillez à bien décontracter tout le haut de votre corps, les épaules et le dos, en gardant les reins bien souples.
Galop 6. Le cavalier doit maîtriser la longe et être capable de faire passer des obstacles à son cheval ou son poney. En plus des obligations du galop 5, il doit être capable d'effectuer des sauts en terrains variés.
Il faudra s'étirer en conséquence, et en prévoir plusieurs pour étirer tous les muscles qui ont travaillé. Il vous faudra donc étirer : Le bas du corps : les adducteurs, les quadriceps, le mollet et plus particulièrement les ischios-jambiers qui travaillent beaucoup. Vous aurez ainsi un meilleur placement de jambes.
pour allonger le trot ou le galop il faut accompagner plus fort avec le bassin et demander l'allongement en mettant bien ses jambes en arrière pour pousser et aller chercher les posterieurs. Au trot tu peux alterner jambe gauche jambe droite en fonction du diagonal qui avance.
Commencez déjà par essayer de vous mettre debout au pas, puis au galop, et ensuite seulement au trot, car c'est à cette allure qu'il est le plus difficile de tenir debout. Techniquement, procédez toujours de la même manière : partez de la position à califourchon, puis mettez-vous à genou, et enfin debout.
En bloquant ainsi les genoux, le cavalier créé un axe de pivot , et lors du saut l'ensemble du haut du corps va partir vers l'arrière, et le bas de jambes se trouvant en dessous de l'axe de pivot partent vers l'arrière. Pour éviter de serrer les genoux, il faut revoir déjà la position sur le plat.
Au travail
Pour suivre le mouvement du galop sans heurt, le cavalier doit avant tout se décontracter et garder le rein souple. Le dos est droit, la tête est dégagée des épaules. Le bassin se fléchit légèrement vers l'avant pour laisser les fesses s'avancer dans la selle.
Sur un cheval le maitrisant, alternez entre un cercle de vingt mètres au galop moyen à juste et un second cercle de même taille au galop de travail à faux. Répétez plusieurs fois l'exercice. Cet enchainement va encourager le cheval à maintenir l'activité et la tendance montante dans le galop à faux.
Demandez le départ au galop en reculant bien votre côté extérieur, jambe intérieure à la sangle, badine dans la main intérieure, agissant éventuellement sur l'épaule intérieure de votre cheval. Ne faites que quelques foulées en ligne droite et repassez au pas.
L'autre clé pour être à l'aise au trot assis sans étrier : travailler son assiette en harmonie avec les mouvements de son cheval. Fais toi lourd dans ta selle et assieds-toi. Très souvent, on pense que l'on est assis alors que pas du tout.
Pour lui demander un allongement, ferme tes jambes simultanément(droite, gauche, droite, gauche....), accompagne avec ton bassin et ton assiette, laisse-le allonger son encolure vers le bas sans perdre le contact. L'allongement ne peux se faire que sur qq foulées, pas en permanence.
Au galop à droite, doublez dans la largeur, poussez légèrement les épaules vers la droite avec l'ébauche d'une cession à la jambe gauche, attendez que le cheval cède à gauche, changez de pied et marchez bien droit en maintenant le contact à droite avant de tourner à gauche.
Un cheval qui se gratte sur vous est à proscrire même si cela vous fait plaisir. C'est vous et vous seul, qui devez venir lui gratter la tête et non l'inverse. De même qu'un cheval, n'est pas brut de nature c'est notre comportement envers lui (conscient ou inconscient) qui l'incite à être brut envers nous.
S'il baisse la tête au galop, c'est sûrement signe qu'il cherche à tendre son dos et/ou de fatigue. Néanmoins, ce n'est pas une habitude à lui donner, pour des questions de sécurité + cela peut effectivement dégénérer en coups de cul.
Pour obtenir l'action, vous devez fermes vos mains sur les rênes et les monter légèrement. Vous pouvez également reculer un peu vos épaules pour accentuer l'action. Dès que l'animal ralentit, cédez. Ouvrez vos doigts, baissez vos mains, décontractez vos jambes.