Dans 85 % des cas, la sclérose en plaques a un début rémittent. La maladie ne dégénère pas, les poussées sont régulières mais disparaissent rapidement. Quant à l'évolution générale : Dans sa forme récurrente-rémittente, les poussées sont régulières.
La première phase se caractérise par le type de poussée-rémission, c'est-à-dire en poussée de symptômes qui s'estompent partiellement ou totalement après une période de temps. La deuxième phase se caractérise par une aggravation constante des conditions du patient entrecoupée de courte période de rémission.
Les chercheurs ont pu estimer à 72,2 ans pour une femme et 81,8 ans pour un homme, l'espérance de vie moyenne d'une personne atteinte de sclérose en plaques. Les auteurs précisent qu'il faut bien entendu tenir compte des diverses formes évolutives de la maladie.
À ce jour, aucun traitement ne guérit la sclérose en plaques. Un traitement de fond prévient les récidives des poussées dans les formes récurrentes-rémittentes. Les formes progressives sont difficiles à soigner. La rééducation est utile à tous les stades de la maladie.
Dans 85 % des cas, la sclérose en plaques a un début rémittent. La maladie ne dégénère pas, les poussées sont régulières mais disparaissent rapidement. Quant à l'évolution générale : Dans sa forme récurrente-rémittente, les poussées sont régulières.
Autres idées, conseillées en cas de SEP : la marche nordique, qui stimule également les bras (personnellement, j'opte simplement pour l'option de marche rapide), et l'aquagym.
La douleur est un symptôme fréquent de la maladie puisqu'elle touche un patient sur deux1. Sa fréquence augmente avec l'âge, la durée d'évolution et la sévérité des troubles1.
La cause de la sclérose en plaques est inconnue, mais une explication probable serait que les personnes sont exposées tôt dans la vie à un virus (peut-être un herpèsvirus ou un rétrovirus) ou à une substance inconnue qui déclenche d'une façon ou d'une autre l'attaque par le système immunitaire des propres tissus de l' ...
Il n'est pas rare de perdre du poids avec une sclérose en plaques.
Repérer les premiers signes
La maladie apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans.
La sclérose en plaques primaire progressive (SEP-PP) est une forme très invalidante de la maladie.
Moelle épinière
Une constipation, des troubles de l'érection chez l'homme et une insensibilité génitale chez la femme peuvent être observés. Une incontinence vésicale et rectale peut survenir dans les formes évoluées de sclérose en plaques.
Pratiquer des activités qui font du bien (yoga, relaxation, dessin, chant…), cultiver le lien aux autres et choisir de voir ce que l'on peut encore faire et non ce que l'on ne peut plus faire… Voilà les trois conseils qui me paraissent essentiels pour mieux vivre avec une SEP.
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
La sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR)
C'est la forme la plus courante. Elle se retrouve dans 80 à 85% des cas et se caractérise par des poussées aiguës peu fréquentes avec des périodes de rémission complète (sans symptôme) ou partielle, sans que le handicap progresse entre les poussées.
Par ailleurs, la SEP est associée à des anomalies au niveau du système nerveux musculaire, du système neuroendocrinien et du système immunitaire. Ces différentes anomalies sont également suspectées d'être responsables de la fatigue.
Elle se défini par un ou plusieurs signes neurologiques survenant pendant plus de 24 heures, en absence de fièvre. Ces signes peuvent être oculaires, (baisse de la vision), sensitif (fourmillements, anesthésie…)
La SEP affecte davantage les jeunes femmes âgées de 20 à 40 ans et, dans sa forme primaire progressive, elle affecte davantage les hommes de 50 à 60 ans. En revanche, la SLA touche les personnes âgées de 40 à 70 ans, affectant le sexe masculin dans un rapport de 3 pour 1.
Les exercices en résistance; renforcement musculaire, avec charge ou poids du corps. Les exercices combinés; de type aérobie et en résistance. Les exercices sensorimoteurs; équilibre, proprioception et coordination. Les exercices de contrôle du corps et de l'esprit; yoga, pilates, etc.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
L'usage d'attelles, la prévention des mauvaises postures, l'usage d'une canne, d'un déambulateur ou d'un fauteuil roulant permettent de garder le plus longtemps les fonctions de préhension, de marche, puis de verticalisation. Un ergothérapeute aide à améliorer l'environnement aussi bien au domicile qu'au travail.
Cette pathologie est « incurable », car il « n'existe pas de traitement permettant de la stopper », rappelle François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et spécialiste du sujet.
Le traitement des poussées : les perfusions de corticoïdes
Toutes les poussées ne nécessitent pas forcément de traitement, car elles peuvent régresser spontanément. Si la poussée nécessite un traitement, ce dernier consiste en une perfusion de corticoïdes par jour, pendant 3 à 5 jours.