Le traitement médicamenteux comporte des antalgiques, des anti-inflammatoires et parfois des corticoïdes pour lutter contre la douleur et l'inflammation, et un ou plusieurs traitements de fond selon les patients (traitement chimique, biothérapie, etc.)
L'inflammation permanente est à l'origine de la lésion ou destruction des articulations. L'espérance de vie des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde est réduite de 5 à 10 ans26 à cause de complications rhumatoïdes et d'un accroissement de la prévalence des décès de cause non spécifique.
La cause précise de la polyarthrite rhumatoïde n'est pas connue. Un ensemble de facteurs semblent intervenir dans le déclenchement de la pathologie. Un terrain génétique prédisposé pourrait favoriser la maladie. Parmi les facteurs environnementaux incriminés, le tabagisme est un facteur de risque.
Comment évolue-t-elle ? L'évolution naturelle de la maladie se fait en général par poussées plus ou moins longues et d'intensité variable, entrecoupées de rémissions (la maladie disparaît avec le traitement mais revient à l'arrêt du traitement) imprévisibles, pouvant détruire peu à peu le cartilage et les tendons.
Dans bien des cas, la polyarthrite rhumatoïde évolue par poussée, entrecoupées de périodes où les symptômes s'atténuent, voire disparaissent temporairement.
Pour les patients, la maladie se traduit principalement par une douleur, souvent vive, volontiers nocturne (capable de réveiller le patient par des élancements) de la colonne vertébrale et/ou des fesses non calmées par le repos et diminuant avec l'exercice, et une ankylose matinale (enraidissement, difficultés à se ...
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie grave qui entraîne une surmortalité.
Chez les personnes atteintes de goutte (une forme d'arthrite), la réduction de la consommation d'alcool, de sel, de sucre, de mollusques et crustacés, de viande rouge et d'aliments à haute teneur en fructose (comme les bananes et les ananas) pourrait contribuer à réduire le risque de poussée et de lente détérioration ...
Par contre il n'y a pas de risque accru de cancers sous traitement par méthotrexate chez les patients traités pour un psoriasis. Il n'a pas été observé non plus de prise de poids sous traitement.
Numération globulaire : le méthotrexate peut entraîner une diminution du nombre de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes sanguines, surtout quand de plus fortes doses sont employées contre un cancer. Il pourrait s'ensuivre un risque accru de saignement ou d'infections.
Les corticoïdes fragilisent la peau, il faudra donc éviter l'exposition solaire, les baignades trop prolongées et tout ce qui pourrait écorcher la peau.
Vous pouvez aussi boire des eaux riches en calcium, comme Hépar, Contrex, Courmeyeur.
La sclérose en plaques
Le système immunitaire des personnes atteintes détruit la myéline (sorte de gaine d'isolation des cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière), ce qui altère la capacité des différentes parties du système nerveux à communiquer entre elles.
Les causes de cette fatigue sont multiples. La fatigue peut tout d'abord être liée à ces substances émises par le système immunitaire lors de poussées inflammatoires et qui épuisent totalement le corps. La fatigue peut également être causée par la douleur inflammatoire chronique des articulations.
Chez les personnes qui souffrent de polyarthrite rhumatoïde (PR), la fatigue est l'un des symptômes les plus fréquemment rencontrés. Plusieurs études ont montré qu'elle est un symptôme au moins aussi handicapant que la douleur.
Il fait partie des aliments à oublier en cas d'arthrose pour ses pouvoirs acidifiants et les déchets qu'il génère. Il est également très calorique favorisant la prise de poids, démarche contreproductrive.
La consommation de fromages et produits laitiers entiers semblent être reliée à un risque plus faible de développer de l'arthrose du genou. Ceci ne se confirme pas avec la consommation de lait. La consommation de produits laitiers pourrait augmenter l'inflammation chronique.
Une bonne hygiène de vie aide à composer avec la polyarthrite rhumatoïde. Une activité physique adaptée régulière doit être préconisée (sauf poussées), en préférant des séances plus courtes, mais plus fréquentes, à de longues séances hebdomadaires.
L'arthrite entraine souvent des douleurs ou de l'inflammation, pouvant mener à des raideurs et de l'inconfort. Quoiqu'il ne puisse pas guérir ce mal, le professionnel de la physiothérapie peut intervenir pour apaiser certains symptômes.
L'existence d'une polyarthrite rhumatoïde augmente le risque de développer une maladie cardiovasculaire : infarctus du myocarde, angine de poitrine, thrombophlébite, accident vasculaire cérébral (« attaque »), etc.
Le méthotrexate est actuellement le traitement de fond prescrit en premier dans la polyarthrite rhumatoïde (sauf dans les cas particulièrement sévères). Son mécanisme d'action repose sur une réduction de l'activité du système immunitaire et des réactions inflammatoires.
Avec le DAS28-VS ou CRP, on estime que la maladie est en rémission lorsque le score est inférieur à 2,6, en faible activité lorsqu'il se situe entre 2,6 et 3,2, modérément active entre 3,2 et 5,1, et très active au-delà.