Est-on alcoolique de père en fils ? Non, mais on sait depuis longtemps que la dépendance à l'alcool a une composante génétique, qui se transmet de génération en génération, et qui suggère l'existence de gènes de susceptibilité à l'alcoolisme.
Bien que l'existence d'une transmission familiale de l'alcoolisme soit connue depuis l'Antiquité, les études scientifiques modernes ont apporté des preuves empiriques que l'alcoolo-dépendance est bien une maladie familiale : avoir un parent alcoolo-dépendant multiplie en effet par cinq le risque de développer cette ...
Le gène ADH1B, par exemple, est impliqué dans la fabrication d'une enzyme dans le foie chargée de métaboliser l'alcool. Et le gène DRD2, lié aux récepteurs à la dopamine (un neurotransmetteur du cerveau), influe sur la vulnérabilité à la dépendance.
L'addiction est une maladie multifactorielle. Elle est due à la fois à des facteurs génétiques et environnementaux. C'est le cas de la plupart des pathologies courantes, associant dans leur étiologie(=cause de la maladie) le terrain héréditaire et l'histoire de vie du sujet.
La pauvreté, l'isolation sociale, une éducation déficiente et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool.
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
Etre «ivre d'amour» est une métaphore courante dans notre culture qui assimile souvent l'attirance sexuelle ou sentimentale à une perte momentanée de raison… L'alcool induit un état second à quoi on a souvent comparé le désir. Il rend fou.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
Une déficience génétique
Il s'agit en fait d'une mutation génétique qui touche jusqu'à 1/3 de certaines populations asiatiques, chez qui le gène permettant de métaboliser l'alcool est déficient. « Au départ, on a tous un gène qui permet de se débarrasser de l'alcool, qu'on appelle déshydrogénase (ADH).
Consommation récréative
En associant systématiquement le fait d'avoir du plaisir à l'alcool ou en croyant que cela prend à tout prix de l'alcool pour avoir du plaisir, la personne nourrit sa dépendance, et ce, sans même s'en rendre compte.
Certaines personnes ne tiennent pas l'alcool. Cela ne dépend pas forcément de la quantité bue. C'est peut-être le signe d'une allergie, communément appelée "intolérance à l'alcool".
C'est quoi, l'alcoolisme chronique ? L'alcoolisme chronique, également appelé “alcoolodépendance”, est le fait de présenter une addiction à l'alcool. A cause de cette addiction, des conséquences négatives sur différentes facettes de votre vie peuvent voir le jour, à commencer par votre santé.
On parle d'alcoolisme mondain pour des buveurs réguliers qui pensent ne pas avoir de problème avec l'alcool. La consommation d'alcool se fait souvent en société, lors de soirées ou d'événements mais elle devient quotidienne. Ce phénomène concernerait 4 millions de personnes en France.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l'usage précoce de drogues expose à un risque accru d'apparition d'une addiction par la suite. Dans l'ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.
L'addiction pose deux problèmes : la dépendance a une substance et le problème de santé qu'elle peut engendrer. Le médecin peut traiter le problème de santé, mais aucun médicament n'existe pour stopper une addiction. Il faut obligatoirement une prise en charge psychologique.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Dans l'addiction on retrouve plusieurs symptômes. La tolérance : qui est le fait de s'habituer à la substance ou à l'usage comportemental et qui oblige à augmenter la consommation pour obtenir le même effet. Le côté comportement compulsif avec une perte de contrôle progressive.
L'alcool va également détruire les spermatozoïdes ou altérer leurs informations génétiques. Vous risquez donc avoir des enfants très idiots! De plus, l'alcool va causer un dysfonctionnement grave de la prostate, mettant ainsi en mal vos capacités sexuelles et vous rendant à terme impuissant!!!
Dans un rapport de l'OCDE publié mercredi, on apprend qu'une consommation excessive fait perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie aux populations de 52 pays, en raison des maladies et des accidents qu'elle cause.