à croire les messages négatifs que d'autres personnes et les médias transmettent à leur sujet (auto-préjugés) ; à manquer d'estime de soi parce qu'elles éprouvent de la culpabilité et de la honte.
Les préjugés se forgent à l'intérieur des groupes, en interaction avec d'autres individus ou groupes. Le milieu social, l'environnement familial, les relations professionnelles, les lieux de sociabilités ou encore les médias sont autant de cercles où se construisent, se diffusent et se consolident les pré- jugés.
Les préjugés se forment à partir de nos expériences, des normes et des messages reproduits par la société, ainsi que par ce qui nous a été enseigné auparavant. Ils peuvent être positifs ou négatifs et se manifestent parfois sous forme de préférence, pour ou contre quelque chose.
Capacitisme – Préjugé envers les personnes qui peuvent présenter ou semblent présenter des signes de handicap mental ou physique. Âgisme – Préjugé fondé sur l'âge. Classisme – Préjugé fondé sur le statut socio-économique. Colorisme – Préjugé fondé sur la couleur de la peau ou le teint d'une personne.
Transmission des stéréotypes
Très jeune, l'enfant adopte ainsi des conduites selon son sexe, car des stéréotypes lui ont été transmis involontairement par ses parents ou par son environnement humain ou matériel, comme les autres adultes, les milieux de vie, les livres, les jouets et les médias.
Le préjugé est une idée reçue, reçue de son éducation, de son groupe social ou de son époque. C'est une forme de savoir malade. Il donne l'impression de savoir et comme il fait croire que l'on sait à quoi s'en tenir, il empêche le déploiement d'une interrogation réflexive.
Quelques exemples de stéréotypes
- Les personnes vivant dans ce quartier sont dangereuses. - Les patrons sont tyranniques. - Les personnes pauvres sont fainéantes. « La raison, le jugement, viennent lentement, les préjugés accourent en foule. »
On relève trois définitions du préjugé : le préjugé en tant qu'affect négatif, le préjugé en tant qu'attitude, le préjugé en tant qu'émotion sociale.
Lorsqu'on évoque et qu'on conforte des préjugés envers des personnes d'un certain sexe, on parle généralement de sexisme. Autres exemples de préjugés généralisés à des groupes d'individus : racisme, antisémitisme, homophobie, transphobie, hétérosexisme, âgisme, capacitisme, préjugé de classe.
À la différence des stéréotypes, qui ont une valeur de connaissance, les préjugés sont caractérisés par leur charge affective. En tant qu'at- titudes, ils constituent un jugement de valeur simple à l'encontre d'un groupe social ou d'une personne appartenant à ce groupe.
Un préjugé peut tout aussi bien être positif que négatif. Il peut aussi avoir un effet qui semble positif (cohésion au sein d'un groupe ou d'une société), mais qui est en fait négatif (exclusions, discriminations, dénigrements de tous les autres, xénophobie, racisme) dans une société multiculturelle.
La première chose à faire est de reconnaître que l'on a des préjugés, même parfois inconsciemment. Il est très important de faire la lumière sur tes peurs ; tu as assurément plusieurs appréhensions et peut-être que certaines d'entre elles ne sont pas fondées.
Jugement formé à l'avance. Synonyme : a priori, idée préconçue, idée reçue, idée toute faite, parti pris, préconception, présomption, prévention.
Les préjugés inconscients influencent notre jugement à notre insu. Par exemple, les plateaux de ces tables semblent de tailles différentes. Nous pensons cela en les regardant, mais, en fait, ils sont de la même taille. C'est ainsi que notre cerveau prend des raccourcis et que des préjugés inconscients se créent.
Les préjugés envers les personnes en situation de handicap
Une situation de handicap n'est pas synonyme de fauteuil roulant… Moins de 3% des personnes handicapées sont à mobilité réduite. Totalement faux… 85 % des déficiences acquises après l'âge de 15 ans et 80% des handicaps sont invisibles.
Dans cette optique, le préjugé peut être défini comme une attitude négative ou comme une prédisposition à adopter un comportement négatif envers un groupe ou envers les membres de ce groupe, sur la base d'une généralisation erronée et rigide.
Un préjugé est une attitude favorable ou défavorable que nous adoptons a priori à l'égard de tels ou tels individus, groupes ou objets.
« Préjugé, en termes de métaphysique, c'est un jugement porté sans un examen suffisant, une préoccupation d'esprit qui se fait ou par erreur de nos sens, ou par l'opinion que nous concevons, ou par l'exemple ou la persécution de ceux que nous fréquentons. » Trévoux précise la gradation qui différencie la précipitation, ...
Les préjugés accentuent les inégalités sociales, renforcent les privilèges des personnes qui ont du pouvoir, excluent et envoient dans la honte celles qui n'en ont pas. Ils brisent la communication et entraînent l'exclusion.
Lieu commun, banalité qu'on redit souvent et dans les mêmes termes ; poncif.
Etymologie : participe passé du verbe préjuger, composé du préfixe pré-, avant, et du verbe juger issu du latin judicare, rendre un jugement, juger.
« les personnes schizophrènes sont violentes »; « les personnes dépressives manquent de volonté, ne font pas assez d'efforts, sont paresseuses »; « les personnes anxieuses manquent de caractère et sont faibles »; « les personnes bipolaires sont difficiles à gérer et souhaitent seulement attirer l'attention ».
Depuis mars 2011, l'Assemblée générale et le Conseil des droits de l'homme ont adopté des résolutions pour lutter contre l'intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation, la discrimination, l'incitation à la violence et la violence visant certaines personnes en raison de leur religion ou de leur conviction.
Idée préconçue,
idée qu'on s'est faite à l'avance, sans examen critique ; jugement a priori sur quelqu'un, quelque chose.
Toutes les formes de discrimination sont le fruit de préjugés fondés sur une conception de l'identité et reposent sur le besoin de s'identifier à un certain groupe. Cela peut entraîner des divisions, de la haine, voire la déshumanisation d'autres personnes en raison de leur identité différente.