D'après ce scénario modéré "la France de 2100 pourrait être 3,8°C plus chaude que celle du début du XXe siècle". Dans ce cas, "le réchauffement saisonnier est estimé à 3,2°C (2,3 à 4,2°C) en hiver et à 5,1 °C (3,6 à 6,6°C) en été", écrivent les chercheurs.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
L'étude envisage un réchauffement de 1,8°C en 2050 et comme scénario le plus probable +3°C pour 2100, avec pour conséquence ces périodes de températures "cauchemardesques", avertit M. Zeppetello. Dans le pire scénario, les températures extrêmes pourraient durer deux mois de l'année dans les régions les plus affectées.
La France subira 5 à 10 fois plus de nombre de jours de vagues de chaleur en fin de siècle. Les vagues de chaleur pourront durer de un à deux mois en continu. Les périodes de sécheresses liées au manque de pluie s'allongeront de 10 jours en moyenne, en fin de siècle, soit 50 % de plus que dans le climat actuel.
La température moyenne annuelle de la surface terrestre devrait augmenter d'ici la fin du siècle (2071-2100 par rapport à 1971-2000) de 1,0 à 4,5 °C selon le scénario RCP 4.5 ou de 2,5 à 5,5 °C selon le scénario RCP 8.5, soit une augmentation supérieure à la moyenne mondiale prévue.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
En d'autres mots, en 2020, il a fait 0,6 °C de plus que les normales. C'est 1,25 °C de plus sur les moyennes de l'ère préindustrielle.
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
Les résultats de cette étude montrent que les températures moyennes peuvent augmenter sur la région Provence-Alpes-Côte d'Azur jusqu'à 2.1°C à l'horizon 2030, 3.1 °C en 2050, 5.2 °C en 2080.
Le flux de chaleur sera concentré, provoquant une activité volcanique et le recouvrement de grandes zones par du basalte. Des rifts se formeront et le supercontinent se séparera à nouveau. La Terre pourrait ensuite expérimenter une période de réchauffement, de la même manière que durant le Crétacé.
0, qui correspond à des émissions modérées à élevées, le réchauffement global moyen est de 2,2°C au-dessus des niveaux actuels d'ici 2100, mais continue d'augmenter jusqu'à 3,6°C en 2200 et 4,6°C en 2500.
L'évolution des températures moyennes annuelles en France métropolitaine montre un réchauffement depuis 1900. Ce réchauffement a connu un rythme variable, avec une augmentation particulièrement marquée depuis les années 1980. Sur la période 1959-2009, la tendance observée est d'environ +0,3°C par décennie.
En septembre 2019 , il publie Devant l'effondrement : Essai de collapsologie, dans lequel il annonce que par effets systémiques l'effondrement mondial devrait se produire entre 2020 et 2040, période durant laquelle la population serait décimée par la famine, les maladies, les guerres, jusqu'à être réduite à deux ou ...
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Le niveau moyen a augmenté d'environ 23 cm depuis 1880, et de 7,5 cm ces 25 dernières années. Chaque année, le niveau des océans et des mers monte de 3,2 mm. D'après des recherches publiées le 15 février 2022, le niveau des océans s'élève de plus en plus vite et devrait gagner 30 cm d'ici à 2050.
On parle aussi souvent du Puy-de-Dôme, de la Creuse, de la Corrèze, du cœur la Bretagne et de la Normandie, d'une partie de l'Angleterre et même de la Cordillère des Andes…
Les villes situées dans l'hémisphère Nord sont celles qui vont connaître les évolutions climatiques les plus spectaculaires au cours des trente prochaines années. Londres, Madrid, Zurich et Paris font partie du lot.
Le climat méditerranéen serait remonté jusqu'à la région du centre de la France, attirant de nombreux touristes à Mâcon, Dijon ou Beaune. Les lacs et les cascades du Jura seront idéaux pour se rafraîchir. La baie de Somme, elle, remplacerait la destination du bassin d'Arcachon, dont l'air serait devenu trop suffocant.
Sans surprise, le Sud de la France est la zone où le soleil brille le plus. Marseille arrive en tête des villes les plus ensoleillées. Pourtant, il existe des disparités au sein d'une même région. Le microclimat est loin d'être un mythe colporté par les anciens !
L'été 2022 est le deuxième le plus chaud jamais observé, "avec une température moyenne de 22,7 °C sur le trimestre juin-juillet-août, soit une anomalie de +2,3 °C par rapport à la normale", explique Météo France, lors de son bilan estival ce mardi 30 août.
Une évolution non linéaire. En effet, l'été 2022, deuxième été le plus chaud en France après celui de 2003, pourrait même être à l'avenir considéré en termes de chaleur comme la "borne inférieure", propos tenus sur franceinfo cette semaine par Jean-Marc Jancovici, président du groupe de réflexion "The Shift project".
En France :
Août 2022 devrait renouer avec des conditions météo estivales au retour des hautes pressions sur la France. La chaleur serait bien installée sur le pays, parfois forte. Un risque de canicule est envisagé.