La hausse des températures en France métropolitaine se poursuit dans le climat futur au cours du XXIe siècle, quel que soit le scénario considéré. Sans politique climatique, le réchauffement pourrait atteindre 4 °C à l'horizon 2071-2100 par rapport à la période 1976-2005.
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
Pour y parvenir, il faudrait, d'ici à 2030, baisser nos émissions de gaz à effet de serre de 30 % pour limiter la hausse à 2 °C et de 55 % pour le contenir à 1,5 °C. Or ces engagements prévoient seulement une réduction de 7,5 %.
A Brest (29), par exemple, la moyenne annuelle de température devrait augmenter de 1 °C, 1,1 °C ou 1,8 °C d'ici 2050, respectivement dans un scénario optimiste, intermédiaire ou pessimiste.
Le réchauffement climatique dépassera les 2°C en 2040, selon les prévisions françaises, mais... Les nouveaux modèles français, à la base des rapports du GIEC, estiment que le climat va encore se réchauffer avant une éventuelle stabilisation après 2040.
Réduire la chaleur urbaine
Au pied du classement, plusieurs villes du nord et du nord-ouest de la France seront préservées des épisodes caniculaires après 2040. C'est notamment le cas en Bretagne (Quimper, Brest…), en Normandie (Caen, Cherbourg-en-Cotentin) et dans les Hauts-de-France (Dunkerque).
Comme le prédisent plusieurs collapsologues (Yves Cochet et Pablo Servigne par exemple), l'effondrement dans sa phase ultime, palpable, devrait intervenir dans la prochaine décennie, entre 2020 et 2030 !
Et d'ici 30 à 50 ans, plusieurs zones pourraient devenir inhabitables, en raison d'un indice wet bulb supérieur à 35°C. Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen).
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Au cours des quarante prochaines années, les femmes vont avoir un pouvoir inégalé jusqu'ici, l'immigration musulmane vers l'Occident va s'amplifier et aller au bureau ne sera plus d'actualité, selon les prévisions du futurologue américain Alvin Toffler.
La Nouvelle-Zélande sort grande gagnante de ce classement. Cet État insulaire d'Océanie détiendrait en effet le plus grand potentiel pour survivre, grâce à son énergie géothermique et hydroélectrique, ses terres agricoles abondantes et sa faible densité de population humaine.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
L'étude estime que dans 50 ans, environ 30 % de la population mondiale vivra dans des zones d'extrême chaleur, d'une température annuelle moyenne de 29 degrés, comme ce n'est aujourd'hui le cas que dans les zones les plus chaudes du Sahara.
Le niveau moyen a augmenté d'environ 23 cm depuis 1880, et de 7,5 cm ces 25 dernières années. Chaque année, le niveau des océans et des mers monte de 3,2 mm. D'après des recherches publiées le 15 février 2022, le niveau des océans s'élève de plus en plus vite et devrait gagner 30 cm d'ici à 2050.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
D'après l'OMS (organisation Mondiale de la Santé), la Costa Blanca bénéficie d'un des climats les plus sains au monde ! La Costa Blanca est une destination très prisée, que ce soit pour y passer des vacances, comme pour passer sa retraite en Espagne.
Les seuls endroits qui pourraient retarder un peu le moment où ça va être compliqué sont la Bretagne et la Normandie, les endroits les plus pluvieux et tempérés avec le front de mer, relève-t-il aussitôt. La partie est bel et bien terminée aujourd'hui ».
Deux grandes trajectoires alternatives s'offrent à la France d'ici à 2030 : soit une France de l'investissement et de l'innovation, qui réussit à accélérer sa croissance ; soit une France de la décroissance, qui bénéficie des plaisirs d'une stagnation heureuse mais fortement endettée, prévient Philippe Trainar.
Elle conclut que la trajectoire de la civilisation mondiale se dirige vers un déclin terminal de la croissance économique qui devrait se produire au cours de la prochaine décennie et qui, dans le pire des cas, pourrait provoquer un effondrement de la société aux alentours de 2040.
De nouveaux travaux scientifiques prédisent la fin de notre civilisation industrielle : incapable d'évoluer, elle pourrait s'effondrer comme d'autres dans l'histoire de l'Humanité, principalement à cause des inégalités dans la répartition des richesses et de la surexploitation soutenue et croissante de ressources ...