La maison du futur sera connectée
De la même manière que la maison connectée d'aujourd'hui, tout sera géré par des écrans ou même smartphones : éclairage, chauffage, consommation d'énergie, sécurité, caméras, appareils électroniques et électroménagers…
La maison de demain sera une maison sur mesure, mais évolutive. En réalité, on enregistrera une évolution importante des matériaux à utiliser pour la construction de la maison de demain. Le béton cellulaire sera privilégié. Les vitres seront exploitées et elles pourront changer de teinte en fonction du temps.
«Les maisons ne seront plus comme aujourd'hui, collées ensemble, mais elles flotteront comme dans l'espace. Il y aura des immeubles au sol un peu moins chers. Il y aura des téléphones encore mieux qu'aujourd'hui, on pourra tout faire en même temps : appeler, jouer et se détendre en regardant des choses.»
Connectée, évolutive et toujours plus confortable, la maison du futur sera au service de ses habitants. Ils pourront faire varier la taille des pièces et contrôler (sans même y penser) la qualité de l'air intérieur ou la luminosité.
Il s'agit d'une maison positive : la maison du futur va certainement produire plus d'énergie qu'elle en consomme, par exemple grâce à des panneaux solaires mais aussi et surtout grâce à une isolation optimale et à l'utilisation de matériaux capables de retenir la chaleur par inertie.
Moins de véhicules individuels donc moins de nuisances sonores et moins de places de stationnement nécessaires. Les usagers se partagent entre des espaces plus petits en ville et un autre lieu d'habitation ailleurs sur le territoire et développent l'économie du partage avec leur famille et le voisinage.
L'évolution de nos modes de vie mais aussi, la crise sanitaire du Covid-19 incitent les architectes, les urbanistes, les chercheurs, les citoyens, les artistes et les promoteurs à réfléchir sur l'habitat de demain.
En 2050, les logements sont modulables, conçus pour se transformer au gré des besoins, à géométrie variable, de leurs occupants. Ainsi, on peut regrouper ou diviser des pièces, grâce à des cloisons amovibles ; les maisons sont faciles à rehausser et on y crée des studios indépendants…
Volets, alarme, chauffage, télévision, réfrigérateur ou lumières d'ambiance tout se programme depuis un boîtier ou depuis son smartphone. La maison du futur permet de réaliser des économies d'énergie et de surfer sur Internet depuis sa télé.
Dans le futur, la domotique fournira le maximum de techniques pour que la maison se gère le plus possible par elle-même. Elle sera ainsi capable d'ouvrir les fenêtres si un besoin de ventilation se fait sentir.
Des maisons plus performantes, plus confortables
"Les produits de construction sont nettement plus performants, du point de vue énergétique comme environnemental, et prêts à répondre aux contraintes qui se dessinent de la RT2020", estime Jean-Jacques Barreau.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
Le cap des dix milliards pourrait être atteint dès 2059 pour se stabiliser ensuite, d'après un scénario « moyen », autour de 10,4 milliards d'humains dans les années 2080.
Les défis sont urgents à relever : réchauffement climatique, épuisement des ressources, crise énergétique, extension des villes, inégalités croissantes et, notamment pour l'Europe, vieillissement de la population…
C'est à ces questions que tente de répondre le Hors-Série Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050, réalisé par Terra Eco, en partenariat avec l'ADEME. Ce numéro aborde les aspects fondamentaux de la ville de demain que sont l'urbanisme, l'architecture, les nouvelles technologies ou encore la consommation.
Dubaï, Émirats Arabes Unis
La ville la plus futuriste au monde a notamment annoncé la construction l'an prochain d'un « Musée de l'avenir » dédié aux innovations technologiques.
La ville de demain tournera autour de trois axes forts : La durabilité, avec la construction de bâtiments a minima autosuffisants en énergie et a maxima Bepos, c'est-à-dire capable de produire plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Ils produiront de l'électricité et serviront de fermes urbaines.
La maison passive est avant tout une maison particulièrement isolée. Il faut faire la chasse aux ponts thermiques (ces entrées d'air froid qui font baisser la température intérieure de votre maison). Murs, toiture, sols… toutes les parois doivent bénéficier d'un excellent niveau de performance en terme d'isolation.
La maison BBC (Bâtiment Basse Consommation) est la maison écologique la plus répandue aujourd'hui en France. Le label BBC a pour objectif de fixer une limite à ne pas dépasser en terme de consommation d'énergie pour les constructions neuves.