Le chômage conjoncturel est le taux de chômage dû à un ralentissement temporaire de l'activité économique. Il s'explique donc par les fluctuations cycliques de l'économie. Lors des phases de ralentissement de l'économie, la production diminue pour s'adapter à la baisse de la consommation.
Définition. Le taux de chômage est le rapport (en %) entre le nombre d'individus étant au chômage et le nombre total d'actifs. Il s'agit donc de la proportion des chômeurs parmi les actifs. Le taux de chômage peut être calculé par rapport à la population en âge de travailler mais aussi parmi les hommes, les femmes, etc ...
Le chômage frictionnel survient lorsque les chômeurs décident de quitter volontairement leur emploi, soit pour se reposer, étudier ou trouver un autre emploi. Ce chômage est donc soumis à la situation personnelle de chaque travailleur.
Définition. Le chômage keynésien est un chômage dû à une insuffisance de la demande anticipée sur le marché des biens et services.
On parle de chômage conjoncturel quand le manque d'offre d'emplois est dû à une mauvaise conjoncture économique temporaire, et de chômage structurel quand les causes sont plus profondes, qu'il existe un réel déséquilibre quantitatif et qualitatif entre l'offre et la demande de travail.
conjoncturel adj. Relatif à la conjoncture, à la situation du moment ; lié aux circonstances.
Qui se rapporte à une situation, un résultat ou une disposition, engendrés par un certain nombre de circonstances. Exemple : La politique conjoncturelle du gouvernement a permis de relancer la croissance. Qui se rapporte à la situation économique du moment.
Le chômage conjoncturel se résorbe avec le retour de la croissance économique qui nécessite des embauches de la part des entreprises. Le chômage structurel est lié à des changements de structures économiques dans un pays, provoquant une inadéquation qualitative entre l'offre et la demande de travail.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
L'effet d'hystérèse correspond à une situation dans laquelle le taux de chômage d'équilibre augmente durablement, alors que sa cause a disparu. Ainsi, après un choc, le chômage d'équilibre tend à augmenter avec le chômage effectif. Dès lors, un chômage conjoncturel peut se transformer en chômage de nature structurelle.
Une politique de relance budgétaire permet de limiter le chômage conjoncturel. Pour lutter contre le chômage classique, l'État peut baisser le coût du travail. Exonérer de cotisations sociales les bas salaires permet à la fois de lutter contre le chômage et d'améliorer la qualité de l'emploi.
Chômage structurel :
Il résulte de difficultés d'ajustement du marché du travail qui n'a pas pu (ou pas su) anticiper les changements démographiques, sociaux ou économiques, ou s'est montré inefficace dans la mise en place d'institutions capables d'ajuster l'offre et la demande de travail.
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.
Le chômage structurel est lié aux conditions structurelles de l'économie : niveau trop élevé des salaires, compétences des travailleurs ne répondant pas aux attentes des entreprises, manque de mobilité de la main-d'œuvre, système d'indemnisation incitant peu au retour à l'emploi, etc.
Le chômage représente l'ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d'emploi et en recherchant un. Sa mesure est complexe. Les frontières entre emploi, chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir, ce qui amène souvent à parler d'un « halo » autour du chômage.
En cas de croissance faible et de chômage élevé, l'Etat peut mettre en œuvre une politique conjoncturelle qui vise à accroître la demande globale (consommation et investissement) pour stimuler l'activité économique. Cette politique est mise en œuvre à l'aide d'une politique budgétaire et monétaire expansionnistes.
Un marché du travail insuffisamment flexible et un coût du travail trop élevé Une demande et une activité économique insuffisantes. Une offre et une demande de travail en inadéquation.
Le chômage conjoncturel est le résultat d'une baisse d'activité globale d'un pays ou d'un ensemble de pays. Ainsi, en période de crise par exemple, la consommation a tendance à baisser et la production s'en ressent, provocant alors une hausse du chômage.
Le régime d'assurance chômage est créé le 31 décembre 1958 pour les salariés de l'industrie et du commerce, sous l'impulsion du général de Gaulle, par les partenaires sociaux avec la signature par le patronat (CNPF) et les syndicats (FO, CFTC et CGC) de la Convention nationale interprofessionnelle.
Les critères. – La plupart des pays se réfèrent aux critères établis par le Bureau international du travail (BIT) pour définir une personne au chômage. Ces derniers renvoient à trois conditions : être sans travail, être disponible pour travailler et rechercher effectivement un travail.
de l'évolution des prix, tels l'indice des prix à la consommation des ménages, les indices de prix à la production ; de l'emploi et du chômage ; de l'opinion des acteurs, tel l'indice de confiance des ménages.
Les indicateurs de conjoncture : résultats des enquêtes de conjoncture (Informations rapides) sur les grands thèmes de l'économie française : industrie, commerce, PIB, emploi et marché du travail, prix, revenu et consommation, etc. Les Notes de conjoncture, publiées chaque trimestre, avec un point de conjoncture annuel.
Les principaux instruments de la politique conjoncturelle sont la politique budgétaire et la politique monétaire.