En général, une estampe est signée au crayon de papier. Cette signature laisse souvent une marque en creux, que vous pouvez observer (de près) ou sentir au toucher, au dos de la feuille. Un tampon sera plat et plus franc.
Un original doit comporter la signature de l'artiste, la date, son numéro au sein du tirage : 4/8 par exemple, ou pour une épreuve d'artiste : 3/4 EA (et non pas seulement EA comme nombre d'artistes font), ou la mention « pièce unique » ou « œuvre originale référencée ».
On doit éviter de mettre la signature tout en bas à droite de la toile, à un millimètre de la bordure sinon on n'arrivera pas à l'encadrer. Si on est amené à le faire, les baguettes d'encadrement vont manger quelques millimètres sur la toile et une partie de la signature pourrait être cachée derrière elles.
Bien apposer au dos une écriture indélébile qui spécifie qu'il s'agit d'une copie : nom de l'artiste copiste, référence de l'oeuvre copiée, etc. Si le tableau original est signé, il est interdit d'en reproduire la signature.
Une estampe authentique doit être signée. Le coup de crayon doit être apposé par l'artiste lui-même. Dans le cas contraire, la signature a été gravée dans la plaque lithographique.
Une estampe d'art est bien une œuvre d'art à part entière.
La lithographie, par sa nature, tend à lisser les différences entre les tirages d'une même édition et à amener plus d'homogénéité.
L'estampe originale demeure une image imprimée née du désir de l'artiste ; sa multiplicité originelle lui offre une diffusion plus large que l'œuvre unique.
Les épreuves d'artistes
Ces tirages spéciaux ont une grande valeur, car ils font partie intégrante du processus de création artistique. Lorsqu'ils créent leurs impressions, les artistes font ce qu'on appelle des « épreuves d'artiste » dont la valeur est importante, car ils reflètent le processus de création artistique.
Piocher des idées çà et là pour créer quelque chose de nouveau n'est pas copier, c'est l'idée même de l'inspiration (pour le peu qu'elles soient retravaillées à votre sauce). Mais veillez bien à les utiliser discrètement et avec parcimonie pour ne pas qu'elles deviennent du plagiat.
Concernant la forme que doit prendre la signature, cela est laissé totalement libre au créateur : le nom entier, juste le prénom, les initiales, ou bien encore un monogramme… Au choix ! L'artiste peut aussi choisir d'utiliser son pseudonyme.
Avec quoi signer sa toile? Pinceau fin, ou crayon acrylique (ou à l'huile si vous êtes à l'huile), là encore, c'est à votre choix.
Plus la signature est lisible, plus elle est mémorisée. La signature fait partie intégrante du processus de création. Dès que l'artiste applique son nom sur une œuvre (une peinture ou une sculpture), il déclare officiellement qu'il en est l'auteur et que celle-ci est prête à dévoiler ses couleurs au public.
Une façon plus simple de reconnaître une œuvre qui a de la valeur consiste à examiner son recto et son verso pour voir s'il y est marqué la signature de l'artiste. Il s'agit spécifiquement d'une signature faite à la main par l'auteur de l'œuvre au crayon ou au pinceau.
La valeur d'une lithographie dépend de la rareté du tirage, de la qualité du tirage, mais également de sa signature et de sa numérotation.
Ce qui fait la cote d'un artiste ne réside pas souvent dans des critères esthétiques, mais plutôt dans les critères suivants: le nombre d'expositions auxquelles il ou elle a participé, le prestige des lieux (musées, galeries, fondations) dans lesquels l'artiste a été exposé, le nombre et le nom de ses collectionneurs ...
Le plus simple, le format libre, consiste à rédiger un certificat manuellement sur papier. Ce dernier doit comprendre le nom de l'image, la signature de l'auteur, le numéro du tirage et le nombre total d'exemplaires produits.
L'eau-forte est aisément reconnaissable, car l'encrage présente plusieurs tonalités et le trait tremble légèrement, de plus la distance entre la cuvette et le dessin n'est pas supérieure à 2 cm car le cuivre est difficile à nettoyer et enfin dans les parties les plus contrastées le relief d'encre est visible à la loupe ...
Texte de la REPONSE :
La personne est libre de signer comme elle le souhaite, sous son nom de famille ou son nom d'usage, de manière claire et lisible ou non, dès lors que cette signature permet de l'identifier, en particulier, par la constance de son utilisation.
Si l'on inscrit juste l'initiale de son prénom, on exprime une volonté de mettre en avant le nom de famille, et pour les femmes mariées : celui du père ou celui du mari.
Le meilleur outil à cet effet est SignX. Il est important de noter que SignX est une plate-forme de signature électronique professionnelle qui vous donne la possibilité de signer votre nom sur vos documents à partir de n'importe où et de n'importe quel appareil, et ce, de manière sécurisée et simple.
L'estampe désigne, au sens strict, le résultat de l'impression d'une gravure ; la gravure étant l'ensemble des techniques qui utilisent le creux ou l'incision pour produire une série d'images ou de textes.
La technique utilisée pour réaliser une estampe japonaise est la gravure sur bois. Principe de la gravure sur bois : On grave plusieurs planches de bois ou blocs pour une estampe. Il s'agit d'une taille dite d'épargne ou en cuvette car seul les motifs à imprimer apparaissent en relief.
La date consiste de 5 à 7 caractères. Les 2 premiers représentent la période, liée au règne de l'empereur (Meiji : 1868-1911 ; Taisho: 1912-1925 ; Showa: 1926-1989 ; Heisei : à partir de 1989). Les caractères suivants indiquent l'année de ce règne. Par exemple, Showa 8 indique 1933.