Pour cela, rien de tel que de dormir dès que vous en ressentez le besoin, surtout si vous avez accumulé un manque de sommeil pendant votre burn-out. Dans cette phase de repos, votre corps, trop longtemps oublié, reprend le contrôle : laissez-le faire.
Dormir, se reposer
Ce repos absolu pendant lequel le salarié en burnout met en jachère son esprit et son corps est indispensable pour l'aider à prendre du recul et reprendre pied. Il s'agit d'un temps de reconstruction donc les activités de relaxation, de bien-être ou sportives sont fortement recommandées.
Il faut généralement plusieurs mois – cela varie selon les individus, la sévérité du burn-out et le contexte professionnel – pour retrouver le taux d'occupation que l'on avait auparavant, puis «encore six mois pour consolider le nouvel équilibre», constate Catherine Vasey.
Enfin, il faut lui laisser du temps pour se reposer. Arrêt de travail n'est pas synonyme de disponibilité immédiate. Si on veut comprendre ce qui lui arrive, il faut se renseigner par soi-même, sans en parler à son conjoint, en lisant des témoignages et en en parlant autour de soi.
Un rapport malsain ou malveillant avec son propre corps peut s'exprimer de nombreuses manières : troubles du comportements alimentaire, mauvaise alimentation, hygiène de vie faible, surmenage, manque de confiance en soi, manque d'estime de soi, troubles du sommeil...
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Dans la plupart des cas, le médecin prescrit un arrêt de travail, qui peut être de courte durée ou plus long, afin de vous permettre de vous reposer, de prendre du recul et de mettre en place les mesures nécessaires pour améliorer votre situation au travail. Il peut également vous recommander une psychothérapie.
Les conséquences d'un burn out
La réduction de l'accomplissement personnel. Une attitude détachée. La dépersonnalisation. Un sentiment d''avoir perdu son autonomie.
Poser des limites
« Parfois, ils n'ont pas la reconnaissance qu'ils méritent de leur chef, ou ne parviennent pas à déléguer », explique Florian Ferreri. Il faut donc se fixer les limites d'un nouvel équilibre. On ne vient pas trop tôt, et on ne reste pas trop tard. À midi, on va déjeuner, se promener, respirer.
Être à l'écoute sans jugement
Le burn-out est une maladie et non pas un problème de volonté. L'étape de déni qui accompagne souvent les premiers symptômes ne doit pas être renforcée par des reproches mais au contraire par une attitude d'écoute et de bienveillance qui aidera votre conjoint à verbaliser sa souffrance.
Pratiquer une activité sportive intensive comme la natation ou la course à pied va revitaliser l'organisme et redonner rapidement de l'énergie physique puis mentale.»
Concentrez vous sur ce qui vous fait plaisir, sans jamais vous forcer. Peut-être l'occasion de tester des activités corporelles comme le chant, la danse,… Ou simplement d'occuper vos mains avec de la peinture, ou de la pâtisserie. C'est reposant, gratifiant, presque méditatif.
Ils apparaissent progressivement avant de devenir présents de manière permanente. Ainsi, les signes pour reconnaître le burn out sont les suivants : Une lassitude liée à une perte de sens dans votre travail. Une fatigue excessive et chronique (liée à des troubles du sommeil et une perte d'entrain.
La camomille, souvent utilisée sous forme de tisane, peut également être utilisée sous forme d'huile essentiel pour ses propriétés apaisantes aidant à diminuer les tensions et les angoisses.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.