Ainsi Socrate conclut-il son plaidoyer : « c'est cela qui me fera condamner, si vraiment je suis condamné : non pas Mélétos ni Anytos, mais la calomnie et l'envie du grand nombre, qui ont déjà fait condamner beaucoup d'autres hommes de bien et qui, je pense, en feront condamner encore ; il n'y a pas à craindre que cela ...
Selon Socrate dans le Criton pour avoir une justice parfaite nous devons croire aux principes des Lois dans le monde des idées. Ce ne sont pas les lois minables mais l'affront aux principes de la lois elle-même qu'il est question dans le dialogue. Pour vous prouver ces croyances Socrate accepte la condamnation.
Le livre est composé de deux grandes parties : Socrate doit d'abord donner un discours contre ses accusateurs pour démontrer qu'il est innocent, puis, à la suite d'un vote des citoyens qui le juge coupable, il doit proposer une peine de remplacement à celle proposée dans l'accusation, la condamnation à mort.
En somme, le Socrate de Xénophon soutient que l'action juste et l'action légale coïncident puisque la nature de la légalité est le bénéfique, et ce qui est bénéfique est toujours juste. On peut ainsi dire que, par principe, la loi est la justice et donc que Socrate adopte une position légaliste.
Dans "Le Criton" , Socrate croit au fait qu'il ne faut ni répondre à l'injustice par l'injustice, ni faire de mal à qui que ce soit, pas même à celui qui nous en aurait fait. En fait, Socrate est condamné à mort, par des lois injustes. On lui propose de s'infuir, mais Socrate prétend que ce serait une injustice.
Or le pire des maux que puisse connaître un homme, c'est de porter en lui l'injustice. Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
Socrate cherchait durant toute sa vie non pas à échapper à l'injustice mais à ne pas la commettre. Il nous explique qu'il est pire de la commettre que de la subir car le fait d'un homme injuste est de vivre dans le malheur.
Il croit qu'il est appelé à rendre les hommes meilleurs, à démasquer la fausse sagesse, à humilier l'orgueil de l'esprit devant le bon sens et la vertu, à ramener la raison humaine de la recherche ambitieuse d'un savoir chimérique et vain, au sentiment de sa faiblesse, à l'étude et à la pratique des vérités morales.
Socrate ne fut donc d'aucun parti; lui-même n'aspira jamais à gouverner l'État. Toute son ambition était de préparer les hommes au commandement 32. Il croyait que former des hommes sages, modestes, tempérants et justes, c'était former des citoyens. C'est en ce sens seulement qu'il fut un réformateur politique.
Socratique, présocratique. Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J.-C. (né vers -470/469, mort en -399). Il est connu comme l'un des créateurs de la philosophie morale.
La philosophie de Socrate
Socrate se rencontre partout où se massait les citoyens, se présentant comme celui “qui ne sait rien”, interrogeant les gens sur ce qu'ils croient savoir et détruisant leurs illusions et fausses connaissances, les poussant à penser par eux-mêmes.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
Apologie de Socrate Socrate reçoit plusieurs accusations. La première accusation serait que Socrate fait des recherches sur les choses sous la Terre et le ciel. Pour se défendre de cette accusation il leur dit que le monde manque de preuve, même l'absence pour être accusé de la première accusation.
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. ”
En posant cette question, Socrate reconnaît que, même si les Lois ont pour fonction de définir ce qui est juste et injuste, elles peuvent entrer en conflit avec un principe supérieur de justice.
" Non coupable ! " près de 2500 ans après avoir été condamné à mort, Socrate a finalement été acquitté dans son deuxième procès ce vendredi à Athènes. Il ne s'agissait pas d'une reconstitution mais bien d'un nouveau jugement.
Socrate s'est-il à un seul moment défendu à son procès ou bien s'est-il contenté d'accepter sa peine pour donner une bonne leçon à Athènes ? La philosophie politique de Socrate, entre mépris de la majorité et amour des lois, parole à l'un des plus fidèles avocats de Socrate : le très platonicien Dimitri El Murr.
L'ignorance est donc une condition nécessaire pour l'homme, qui, parce qu'il vit à un moment donné, ne peut acquérir que les connaissances disponibles à son époque, et ignore donc de fait tout ce qui ne sera découvert qu'après son passage sur Terre.
Montaigne : Philosopher, c'est apprendre à mourir.
- Anatole France. Le mal est nécessaire. S'il n'existait pas, le bien n'existerait pas non plus. Le mal est l'unique raison d'être du bien.
« La pire ignorance, c'est de s'imaginer savoir ce qu'on ne sait pas » En disant cela Socrate surpasse tout les autres ( Hommes d'état, poètes, artisans...) et démontre ainsi que ce qu'il dit est juste. Quelles furent les conséquences de l'enquêtes de Socrate auprès des politiciens, des poètes et des artisans ?
Socrate et la vérité
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.
Il ne cherche pas à définir dans un but de pure connaissance. Il s'agit bien plutôt, par sa méthode même d'interrogation, de placer chacun en face de lui-même.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant. Loin d'être un remède à l'oubli, il le produit en fait, parce que le discours écrit engendre une insouciance à l'égard de ce qui est dit.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.