Dans le foie, l'alcool est éliminé en deux étapes grâce à des enzymes. Dans un premier temps, l'alcool est transformé en acétaldéhyde par l'enzyme alcool déshydrogénase (ADH). L'acétaldéhyde est une substance très toxique, qui provoque des dégâts dans l'ensemble de l'organisme.
Le stade le plus précoce et le plus courant de la maladie du foie liée à l'alcool est appelé stéatose hépatique. La stéatose hépatique désigne une accumulation excessive de graisse à l'intérieur des cellules du foie, ce qui rend plus difficile le fonctionnement du foie.
Modérée : présence des symptômes caractéristiques de l'hépatite (fatigue, anorexie, perte de poids, vomissements, ictère, douleur dans le quadrant supérieur droit). Sévère : présence de fièvre, ictère, ascite, hyperdynamie circulatoire et encéphalopathie.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Les symptômes de sevrage peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la prise du dernier verre. Les symptômes atteignent leur paroxysme au 2e ou 3e jour et peuvent durer jusqu'à 7 jours.
Elle se traduit par des vomissements de sang ou des selles très noires contenant du sang. Pour confirmer le diagnostic de cirrhose, une biopsie du foie doit être réalisée afin de visualiser les lésions fibreuses caractéristiques.
Le foie stéatosique augmente de volume : on parle alors d'hépatomégalie. La stéatose régresse en principe à l'arrêt de la consommation d'alcool. Si la consommation d'alcool se poursuit, une inflammation peut apparaître, liée à la réaction du système immunitaire, et une nécrose (destruction) des cellules du foie.
La bonne nouvelle est que les parties saines du foie sont capables de se régénérer. Grâce à un traitement et à des soins appropriés, les personnes atteintes de cirrhose connaissent parfois une amélioration de leur santé hépatique, selon la cause originale des dommages.
En dehors d'un recours à la greffe de foie, la cirrhose ne se guérit pas. Toutefois, son évolution peut être stoppée et certaines complications évitées.
La majeure partie de l'alcool, après avoir été absorbée dans le tube digestif, est métabolisée dans le foie. Lorsque l'alcool est métabolisé, des substances qui peuvent endommager le foie sont produites. Plus une personne boit de l'alcool, plus le risque de lésions hépatiques est élevé.
Or, selon l'addictologue Amine Benyamina, contacté par Libé, «l'alcool ne reste en aucun cas quarante jours dans le sang. En moyenne, selon la corpulence, le sexe et le régime alimentaire, on évacue de 0,1 gramme à 0,15 gramme d'alcool dans le sang par heure».
En France, la cirrhose du foie provoque environ 15 000 décès par an et l'âge moyen du diagnostic est 55 ans.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Le ventre gonflé ou la sensation de ballonnements est un symptôme qui alerte dans le cas d'une cirrhose. Précédemment cité, il s'agit de l'ascite. Cela correspond à une accumulation de de liquide dans l'abdomen, plus précisément dans la cavité péritonéale. Le ventre apparaît gonflé, vous vous sentez ballonné.
La cirrhose constitue un véritable état précancéreux car elle s'accompagne d'une augmentation de la régénération des cellules hépatiques et donc du risque d'altérations génétiques. Ces altérations sont le starter des cancers.
Il n'y a ni symptôme ni douleurs. Quelques fois, le patient souffre de : fatigue, crampes, d'une perte d'appétit ou de nausées et vomissements. Une cirrhose évolue systématiquement vers une décompensation, un stade auquel l'organe ne peut plus assurer ses fonctions.
Quand la cirrhose est installée, elle peut entraîner une fatigue, un état de malaise, un manque d'appétit. Certaines personnes ressentent des nausées ou perdent du poids. Un ictère (jaunisse) peut apparaître : la peau et les urines se colorent en jaune. De petites taches rouges peuvent également apparaître sur la peau.
récente n'est pas irréversible. Grâce aux traitements, elle peut régresser et même disparaître. À défaut, on peut vivre très longtemps, et très bien, avec une cirrhoseRégénération anarchique du foie, associant un tissu cicat..., tant qu'elle est compensée, à condition de bien la surveiller et de bien la traiter.
Depuis septembre 2014, les médecins peuvent prescrire un nouveau médicament pour réduire l'envie de boire : il s'agit du Selincro®. Le Selincro® est composé d'une molécule appelée nalméfène. Celle-ci agit directement sur les zones du cerveau responsables de la forte envie de boire.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).