Une infection à HPV se résorbe spontanément dans plus de 80 % des cas, y compris en l'absence de traitement (phénomène appelé « clairance virale »). Environ 70 % des infections se résorbent spontanément un an après l'infection par le HPV et 90 % deux ans après l'infection.
Il n'existe aucun médicament qui guérit le VPH, mais on peut se faire vacciner contre certaines souches du virus. L'usage régulier de condoms peut réduire, mais non éliminer le risque de contracter ou de transmettre le VPH lors des relations sexuelles.
La transmission peut avoir lieu par voie cutanée (caresses), par des supports souillés (linge de toilette), mais aussi lors du contact entre une muqueuse infectée et une muqueuse saine (rapport sexuel vaginal, oral ou anal). Le virus est absent du sperme, de la salive ou du sang.
Le risque de cancer varie suivant les génotypes : les génotypes 16, 18, 31, 33 et 35 sont les plus dangereux. D'autres HPV provoquent des dysplasies bénignes : les condylomes ano-génitaux.
La population cible du vaccin Papillomavirus est la cohorte complète des filles et désormais des garçons âgés de 11 à 14 ans et en rattrapage les Jeunes gens avant l'age de 20 ans. Afin de centrer la vaccination sur les populations où elle est le plus efficace : celles n'ayant pas encore rencontré le ou les virus.
Histoire naturelle. Une infection à HPV se résorbe spontanément dans plus de 80 % des cas, y compris en l'absence de traitement (phénomène appelé « clairance virale »). Environ 70 % des infections se résorbent spontanément un an après l'infection par le HPV et 90 % deux ans après l'infection.
des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et.
Les HPV à haut risque cancérogène qu'on appelle aussi oncogènes (HPV 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58 et en particulier les HPV 16 et 18). Ils peuvent provoquer le développement de lésions précancéreuses qui peuvent évoluer au bout de plusieurs années voir dizaines d'années en cancers.
Sans que ce soit lié à une nouvelle infection, le papillomavirus humain (HPV) peut se réactiver chez les femmes après la ménopause suite à une infection acquise des années auparavant, et ces infections peuvent rester ainsi, à l'état latent jusqu'à durant 2 ans, en dessous des limites de détection, un peu comme le virus ...
"Oui le papillomavirus peut se transmettre lors des rapports. Le papillomavirus est très contagieux. Donc si une femme a toujours son papillomavirus, il faut se protéger lors des rapports. Et le seul moyen de se protéger est de mettre un préservatif pour qu'il n'y ait pas de contact directement de peau à peau.
Vivre avec le VPH
Les verrues génitales peuvent être traitées à l'aide de médicaments en crème ou éliminées en les gelant (cryothérapie), en les brûlant (électrothérapie) ou en effectuant une intervention chirurgicale.
Les papillomavirus humains (HPV) de type 16 et 18 sont responsables de 70% des cancers du col de l'utérus. La contamination se fait le plus souvent dans les premières années de la vie sexuelle et environ 80 % des femmes sont exposées à ces virus au cours de leur vie.
Il existe des facteurs qui contribuent à la persistance de l'infection HPV notamment le tabac, les partenaires multiples, une faible défense immunitaires, une infection par d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle.
Des chercheurs du Health Science Center de l'Université du Texas à Houston (Etats-Unis) révèlent qu'un extrait du champignon japonais Shiitake (Lentinula Edodes) serait efficace dans le traitement du Papillomavirus humain (HPV), la cause principale du cancer du col de l'utérus.
D'autres produits sont parfois employés : l'imiquimod, l'acide trichloroacétique, la cimétidine et le 5-fluoro-uracile ou 5-FU (souvent utilisé pour les verrues génitales).
Dans la majorité des cas, il s'agit de lésions précancéreuses." En cas de lésions précancéreuses : Dans ce cas, le traitement consiste en une conisation du col de l'utérus. "Cela consiste à retirer sous anesthésie locale ou générale un cone du col incluant la zone malade" explique la gynécologue.
Risques de l'intervention
Le principal risque est hémorragique. Il peut survenir soit immédiatement lors de la conisation et nécessiter la mise en place de points hémostatiques ou d'une mèche vaginale. Le risque hémorragique peut également survenir quelques jours après l'intervention, après le retour à domicile.
Le plus souvent l'organisme, grâce à son immunité, contrôle l'infection et l'élimine. En effet, sa durée moyenne varie de 8 à 14 mois, et l'HPV a disparu dans plus de 90% des cas au bout de 2 ans.
L'HPV en cause lors de la conisation n'est plus retrouvé chez la majorité des femmes opérées. Ainsi, 3 à 6 mois après l'intervention, 63 à 80 % des femmes opérées ont un test HPV négatif lors du contrôle (8, 9).
Non. La colposcopie n'est pas un examen douloureux. Elle consiste simplement à regarder le col utérin à l'aide d'une loupe binoculaire (colposcope) après l'application de deux colorants : l'acide acétique et le lugol. Elle n'est pas plus douloureuse qu'un examen gynécologique normal.
Si la colposcopie participe au dépistage du cancer du col de l'utérus, elle n'intervient qu'en seconde intention. Dans la majorité des cas, elle est prescrite "quand la patiente présente des anomalies préalables", rappelle le Dr Letombe. Autrement dit, cet examen est indispensable pour poser un diagnostic.
Papillomavirus humain : plusieurs cancers possibles
Des saignements anormaux (en dehors des règles ou après la ménopause), des douleurs lors des relations sexuelles et des difficultés à uriner doivent vous pousser à consulter rapidement un gynécologue.
Chances de guérison et cancer du col de l'utérus
Les taux de guérison sont élevés mais dépendent du stade. Lorsque le cancer du col de l'utérus est : microscopique (micro-invasif), il est proche de 100 % limité au seul col utérin, 80 à 85 % des malades peuvent être guéries.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Lorsqu'il est diagnostiqué à un stade précoce (stade I et stade II) – ce qui représente heureusement la plupart des cas – ses chances de guérison oscillent entre 70 % et 90 %.