Le traitement de référence du liposarcome est chirurgical. Il consiste à retirer la tumeur et dans le cas d'un liposarcome rétropéritonéal, certains organes qui l'entourent pour éviter une récidive. Il s'agit d'une chirurgie lourde et délicate, mais elle représente souvent la seule chance de survie pour le patient.
L'herpès-virus lié au sarcome de Kaposi (HVSK) est aussi appelé herpès-virus humain 8 (HHV-8). Ce virus peut causer l'apparition d'un type rare de sarcome appelé sarcome de Kaposi (SK). Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait augmenter le risque de SK et de sarcome des tissus mous.
Les sarcomes évoluent de manière très différente suivant leur type et leur grade: ils peuvent se développer rapidement ou très lentement. Ils ne provoquent des métastases que dans 30% des cas.
Résumé Les tumeurs bénignes contenant de la graisse, dont notamment le lipome, sont les tumeurs des tissus mous les plus fréquentes. Le liposarcome est beaucoup plus rare mais constitue, cependant, le second sarcome des tissus mous en fréquence.
Les sarcomes des tissus mous ou osseux sont des tumeurs malignes (cancéreuses) rares. Ils peuvent se situer, entre autres, dans les muscles, les os, la graisse (tissus adipeux) ou les nerfs. Un nom est attribué à chaque cancer en fonction du tissu formé par la tumeur.
Le liposarcome est un cancer des tissus mous qui se développe dans le tissu gras qui se retrouve partout dans le corps. Les liposarcomes représentent environ 25% des sarcomes des tissus mous. Les adultes entre 40 et 60 ans sont les plus à risque de développer ce cancer.
Plusieurs dispositifs extérieurs à la famille et à l'équipe soignante peuvent également aider le patient à accepter la maladie et à faire face : il peut par exemple trouver du soutien auprès de structures d'écoute et d'information. Il peut aussi être bénéfique d'échanger avec un psychologue ou psycho-oncologue.
Lorsque nous parlons de sarcomes, nous parlons de tumeurs malignes. Selon les données publiées par la Société Espagnole d'Oncologie Médicale (SEOM), les sarcomes des tissus mous représentent environ 1% de toutes les tumeurs malignes, et sont responsables de 2% de la mortalité par cancer.
L'injection locale de corticoïdes : cela peut être une solution pour les patients dans l'impossibilité de recevoir une intervention chirurgicale, ou dans le cas de lipomes multiples qui nécessiteraient de nombreuses ablations et donc occasionneraient de nombreuses cicatrices.
Le médicament anticancéreux le plus souvent utilisé dans les sarcomes est la doxorubicine. Dans les cas de sarcomes des tissus mous, cette molécule est parfois associée à l'ifosfamide ou à la dacarbazine. Dans les ostéosarcomes, elle est associée au cisplatine et au méthotrexate.
La chirurgie est le traitement principal des sarcomes lorsqu'ils sont localisés. L'exérèse chirurgicale consiste à enlever la tumeur sans la rompre avec une marge de tissu sain suffisamment large autour, afin de minimiser le risque de récidive locale.
Le traitement du sarcome doit être décidé par une équipe pluridisciplinaire (oncologue, chirurgien, radiologue…) spécialisée. Si une opération doit être pratiquée, elle doit être réalisée par un chirurgien entraîné à ce type de tumeurs.
l'exposition à des irradiations (radiothérapie), à des toxiques (chlorure de vinyle, dioxyde de thorium, dioxine et pesticides sont suspectés), ou à des virus (herpès, VIH)
Sarcome : quel risque de récidive ? Dans le risque de récidive locale, la qualité de la chirurgie entre fortement en jeu, mais la gravité et la taille de la tumeur traitée comptent également : plus elles sont importantes, plus le risque de rechute augmente.
La chirurgie
Centre de référence en matière de traitement des sarcomes, Gustave Roussy prend en charge le traitement chirurgical de tous les sarcomes viscéraux et des tissus mous, quelle que soit leur localisation, qu'ils soient primitifs ou en situation de récidive.
Un lipome survient à la suite de la multiplication de cellules adipeuses ou adipocytes. L'origine de cette prolifération de cellules stockant les graisses demeure inexpliquée.
L'ablation du lipome : la lipectomie
L'opération chirurgicale consiste à entailler la peau pour détacher le lipome et le retirer. L'incision est ensuite recousue et un pansement est posé. Cette ablation totale prévient tout risque de récidive au même endroit.
Lorsqu'il est superficiel, une échographie permet de faire un diagnostic et de connaître s'il existe un risque qu'il se révèle cancéreux. Dans le cas de lipomes profonds, une IRM peut être nécessaire. Une biopsie permet de confirmer le diagnostic. Un fragment de tumeur est alors prélevé puis analysé.
Les sarcomes ne sont pas héréditaires et sont souvent dus à des facteurs environnementaux. Il reste cependant que certaines maladies héréditaires, sont associés avec un risque de faire développer un sarcome des tissus mous.
La chirurgie est le traitement de référence des sarcomes des tissus mous et des viscères. Répondant à des règles strictes, elle est mise en œuvre par une équipe spécialisée. D'autres traitements, comme la radiothérapie, la chimiothérapie ou encore les thérapies ciblées, y sont le plus souvent associées.
Le sarcome des tissus mous est une tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les cellules des tissus mous du corps. La tumeur cancéreuse est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir les tissus voisins et les détruire. La tumeur peut également se propager à d'autres parties du corps (métastases).
Le carcinome basocellulaire, qui se développe à partir des cellules dans la couche la plus profonde de l'épiderme. Le carcinome épidermoïde (appelé autrefois spinocellulaire), qui se développe au niveau de la couche intermédiaire de l'épiderme.