Vivre des événements de vie stressants ou bien un épisode dépressif ou anxieux peut déclencher des accès maniaques. Des bouleversements cérébraux et notamment une dérégulation de certaines hormones (dopamine et sérotonine) peuvent également entraîner / accentuer les phases maniaques.
Un épisode maniaque est principalement caractérisé par : → une élévation de l'humeur, une agitation psychomotrice, des idées de grandeur, des insomnies ; → des critères de durée (plus d'une semaine) et un retentissement fonctionnel majeur.
Traitements du trouble maniaque
Le plus connu est le lithium. Chez les personnes bipolaires, il permet aussi de soigner et de prévenir les épisodes dépressifs. Dans tous les cas, le psychiatre dose le médicament de manière progressive.
Un épisode maniaque du trouble bipolaire survient chez une personne jusque-là sans problèmes psychiques, mais il est souvent précédé de symptômes annonciateurs : une impression agréable d'énergie décuplée, de créativité ; une facilité dans les échanges sociaux ; un sentiment d'euphorie, d'exaltation.
Le trouble maniaque est une maladie qu'il peut être assez difficile de reconnaître. Il s'agit d'un trouble de l'humeur.
Les troubles bipolaires (appelés aussi troubles maniaco-dépressifs) se caractérisent, contrairement aux troubles unipolaires, par la présence d'un ou plusieurs épisodes maniaques ou hypomaniaques, ce qui n'empêche pas néanmoins l'existence d'épisodes dépressifs en parallèle.
Hélas, les troubles bipolaires sont associés à une réduction de l'espérance de vie de 10 ans en raison des risques de conduites suicidaires associés, et de comorbidités somatiques comme les maladies cardiovasculaires.
Le trouble bipolaire est causé par un déséquilibre des substances chimiques dans le cerveau. Par contre, nous ne savons pas vraiment ce qui cause ce déséquilibre. Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise.
Un épisode maniaque est caractérisé par une modification de l'humeur, et la survenue de certains symptômes tels ceux décrits ici. Bien évidemment, tous les symptômes ne sont pas présents à la fois chez un même individu.
Ce qui différencie principalement les phases de manie et d'hypomanie, c'est l'intensité des symptômes. L'hypomanie correspond à une forme atténuée de la manie (elle signifie d'ailleurs « petite manie ») et échappe parfois à toute prise en charge, car ces épisodes peuvent passer inaperçus.
Se rassurer par le contrôle
Surtout pas de surprise. "Elle va tout anticiper. Elle va au-devant de vos demandes dont vous n'avez pas nécessairement conscience", précise encore l'experte. Un maniaque du contrôle qui part du principe que les autres ne savent pas faire et il le fait à leur place.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d'un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d'endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d'éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
De façon générale, avec le vieillissement, les personnes âgées bipolaires présentent un risque accru de trouble neurocognitif majeur. Les conséquences sur le fonctionnement psycho-social sont alors plus importantes dans cette population.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Il faut essayer d'être disponible sans être critique, présent sans avoir l'air d'« épier » les signes d'une rechute chez votre proche. Pas la peine, par exemple, de lui demander quotidiennement s'il a bien pris ses médicaments.
Sentiments de tristesse et de perte. Sentiments de culpabilité et d'inutilité Sentiments d'impatience extrême, d'irritabilité ou accès de colère. Perte d'intérêt ou de plaisir à l'égard des activités aimées auparavant.
Favorisez l'autonomie de la personne en respectant son rythme. Ne tentez pas de prendre le contrôle, sauf si vous sentez que la personne est en danger. Une personne atteinte de cette affection doit apprendre à mieux faire face au stress. Ainsi, encouragez-la par exemple à régler ses problèmes au fur et à mesure.
La bipolarité est due à un dysfonctionnement des neurones dans le cerveau, qui sont perturbés par une surproduction de sérotonine (une molécule qui provoque un sentiment de bonheur quand elle est sécrétée).