Le développement des objets connectés expose principalement les consommateurs à deux types de risques : l'utilisation commerciale des données personnelles et les atteintes à la vie privée : une des conséquences de ce monde de réseau et de communication est que nous laissons de plus en plus de traces numériques.
On estime que l'empreinte carbone du secteur du numérique, dont font partie les objets connectés, serait trois fois supérieure à celle d'un pays comme la France. Le numérique représenterait plus ou moins 10 % de la consommation d'énergie et 4 % des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale.
Dans l'hexagone, les données des objets connectés sont protégées par la loi 1978 et la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) encadre, contrôle et vérifie que les assureurs n'ont aucun accès aux données liées à l'utilisation des objets connectés.
Des usages différents de ceux prévus par les fabricants
Dans le monde hyperconnecté d'aujourd'hui, il est paradoxal de constater à quel point les fabricants se sont « déconnectés » des utilisateurs. Cette distance contribue à un faible usage des objets connectés, voire à leur abandon au bout d'un certain temps.
Grâce aux objets connectés, les entreprises récoltent de multiples données sur les clients et prospects, favorisant l'étude de leur mode de vie et de consommation. Toutefois, cette collecte de Big Data questionne aussi sur la sécurité et la confidentialité des données transmises.
Pour limiter la place sur les serveurs et réduire l'énergie nécessaire à leur fonctionnement, il est possible de désactiver la synchronisation automatique des données sur smartphone, tablette ou ordinateur. Les mise à jour des données étant fréquentes, vous limiterez la consommation d'énergie.
Les risques de l'IoT? Le risque principal de cette interconnectivité, notamment via internet, est l'accès non autorisé au système embarqué. Connecter un équipement quelqu'il soit à un réseau ouvert, c'est mettre une porte d'entrée sur son système.
Quelques bons réflexes à adopter :
Sécurisez l'accès par un mot de passe de l'appareil et du réseau Wifi utilisés avec l'objet connecté ; Si vous associez l'objet à des réseaux sociaux, désactivez le partage automatique des données ; Éteignez l'appareil quand il ne sert pas pour éviter de capter des données sensibles.
Q5 : Quelles nouvelles problématiques le marché civil des objets connectés va- t-il poser ? échapperont au contrôle des humains. définir de nouvelles formes d'éthique. manière aléatoire un choix entre tuer un passant ou tuer le passager.
Un objet connecté en itinérance ne peut pas se connecter à tous les réseaux de manière simple et transparente. Pour que l'objet puisse être interopérable via différents réseaux, l'utilisateur ou un opérateur doit souscrire à différents services passerelles ou HUB de Roaming coûteux.
35% des +50 ans ont déjà utilisé un objet connecté, et 81 % les utilisent toujours. Les plus âgés (70 ans et plus) se sentent autant concernés par les objets connectés que les plus jeunes seniors (50-60 ans). La santé connectée est un des thèmes les plus abordés dans le salon des seniors.
Un téléphone mobile ne dure en moyenne que 2 à 3 ans, un ordinateur portable 2 à 5 ans et les télévisions LCD ou plasma 7 à 10 ans. L'électroménager est également concerné : ainsi, les machines à laver moderne seraient programmées pour environ 2 500 cycles de lavage, ce qui correspond à une durée de vie de 12 à 15 ans.
La pollution numérique désigne toutes les formes de pollution engendrées par le secteur informatique : émissions de gaz à effet de serre, contamination chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques.
Enceinte Bluetooth, maison connectée, Apple Watch et même trottinettes électriques : nos périphériques intelligents sont de véritables usines à gaz ! Connectés entre eux, et aux très polluants data centers, ces appareils à l'air innocent multiplient notre consommation de données et d'électricité.
C'est l'histoire de John Romkey et du grille-pain Sunbeam Deluxe Automatic Radiant Control, le premier objet connecté.
Le problème le plus préoccupant est leur capacité à être piratés, s'ils sont trafiqués et si le pirate est capable d'infiltrer le système de sécurité de la maison, il sera en mesure d'avoir le contrôle total de votre maison.
Qu'est-ce qu'un objet connecté ? Les objets connectés sont des appareils reliés à Internet par un protocole de communication pour informer l'utilisateur de leur état. Ils sont présents dans l'ensemble des secteurs.
Ils vont avoir des informations à la fois sur nos centres d'intérêts, via les applications que l'on a installées sur son smartphone. Il y a aussi des applications extrêmement intrusives en termes de localisation, c'est le cas des assistants personnels, Google Assistant par exemple.
L'objet connecté devient objet intelligent
Il y a fort à parier que dans un avenir proche il sera de plus en plus difficile de dissocier le produit des services qui lui sont associés. En effet, ils formeront un tout qui pourrait faciliter la vie des consommateurs mais aussi celle des managers Supply Chain.
L'internet des objets comprend par exemple les systèmes de sécurité, les thermostats et chauffages, les volets. Les objets connectés sont très présents dans le domaine de la santé et du bien-être : montre ou bracelet, pèse-personne, pilulier, etc.