Pour assurer une bonne cicatrisation, il convient de nettoyer et de désinfecter correctement la plaie et de la traiter ensuite avec une crème cicatrisante. Veiller à une alimentation complète et équilibrée, contrôler consciencieusement son poids et renoncer au tabac permet de soutenir les performances du métabolisme.
Consultez un professionnel de la santé si besoin. Si vous constatez des signes d'infection, n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé. La prise d'antibiotiques ou d'antifongiques peuvent être nécessaires, ainsi que le débridement des tissus infectés, afin de retrouver une plaie saine.
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Pour une cicatrisation rapide et sans complications, un milieu humide – comme c'est le cas sous les croûtes – est souvent préférable à un milieu L'utilisation de gels hydroactifs, de plâtres et de pansements empêche la plaie de se dessécher et favorise une cicatrisation en milieu humide.
Pour un traitement sans distinction des différentes phases de la plaie, on choisira un pansement de type hydrocolloïde. Si la plaie est très exsudative, il faudra utiliser un pansement en fibre de carboxyméthylcellulose (CMC). Il devra être renouvelé tous les 2 à 5 jours jusqu'à la cicatrisation de la plaie.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Les plaies peuvent être aiguës (chirurgicales,brûlures, radiodermites...) ou chroniques (escarres, ulcères, pied diabétique...). Tout retard de cicatrisation au-delà de 6 semaines peut faire passer une plaie aiguë en phase chronique.
En effet, la crème Ialuset est l'un des meilleurs soins cicatrisants pour les plaies non infectées, suintantes, aiguës, chroniques ou surinfectées ! Elle est également indiquée pour le plaies du quotidien, les coupures, les coups de soleil et les blessures du quotidien.
De part ses propriétés, le miel en règle général à des propriétés cicatrisantes. De ce fait, tous les miels se valent pour soigner une plaie. Le miel a en plus de ces vertus, les vertus de la plante ou de la fleur dont il est issu.
Un aspect trop sec ou trop humide…
Les fibroblastes sont des cellules logées dans notre derme, dont le rôle dans la cicatrisation de la peau est important. Pour permettre une activité optimale des fibroblastes, l'environnement joue un rôle clé. Si le milieu est trop sec, les fibroblastes perdent en efficacité.
Parmi les facteurs qui retardent la cicatrisation, le Biofilm est présent dans près de 80% d'entre elles. Communauté microbienne particulière, le Biofilm est aussi un ennemi invisible qui résiste aux antiseptiques et aux antibiotiques exposant la plaie à des épisodes infectieux récurrents.
Dans ce contexte, le dexpanthénol est un principe actif qui a fait ses preuves, car il favorise la formation de nouvelles cellules cutanées et soutient le processus de guérison naturel. Ce sont surtout les enfants qui se font souvent des éraflures et des écorchures.
Les freins à la cicatrisation
La plus connue est le diabète, mais l'insuffisance rénale ou hépatique et les déficits immunitaires jouent également un rôle. Participant à une moindre oxygénation de la peau. Il entraîne une hyperpigmentation de la cicatrice.
présence d'enflure, de rougeur et de chaleur autour de la plaie ; douleur ou sensibilité autour de la zone infectée ; possible écoulement ou collection de pus ; si l'infection s'aggrave : fièvre, nausées et stries rouges s'étendant à partir de la plaie.
pour une plaie chronique exsudative : on peut recouvrir de pansements pour effectuer le drainage des exsudats et assurer la protection mécanique de la plaie ; pour une plaie productive : on peut utiliser un pansement absorbant sur la plaie exsudative ou des compresses stériles absorbants non adhérentes.
En fonction du type de blessure et des soins apportés pendant les deux premières phases, la peau peut prendre une teinte rosée qui s'estompe de plus en plus au fur et à mesure. On estime que cette dernière étape peut aller de quelques semaines jusqu'à 2 ans selon la gravité de la blessure.
L'asséchant cutané est utilisé pour assécher une plaie ou traiter une irritation et accélérer le processus de cicatrisation. L'antiseptique asséchant le plus connu est l'éosine. On trouve également un antiseptique asséchant à base de zinc.
L'amoxicilline-acide clavulanique est l'antibiotique de choix lorsqu'il n'y a pas d'allergie connue à la pénicilline. Voir tableau 1. Tab 1 : Prophylaxie antibiotique lors de plaie par morsure.
Les crèmes cicatrisantes à base de zinc et de cuivre, comme Cicalfate d'Avène ou Bariéderm d'Uriage, sont réputées pour leur action antibactérienne qui empêche le développement des microbes responsables de la formation des boutons.
Protéines. Les carences en protéines affectent toutes les phases de la cicatrisation et certains éléments, comme l'arginine, protègent contre l'infection. On les trouve dans les viandes, les produits de la mer, les œufs, le tofu, les légumes secs, les laitages.
Un gonflement notable : si vous remarquez que la zone proche de la plaie gonfle après les premiers jours, cela est le signe d'une infection bactérienne, d'une insuffisance veineuse, d'une thrombose veineuse profonde ou d'un trouble lymphatique.
Ainsi, plusieurs signes peuvent vous alarmer d'une mauvaise cicatrisation tels que : La couleur de la plaie : si la plaie est noire, cela signifie une nécrose, la cicatrisation est stoppée et il y a un risque élevé d'infection. Si la plaie est jaunâtre, les fibroblastes n'agissent plus au cœur de la plaie.
Une plaie tumorale est une plaie dite chronique qui survient à cause de la présence d'une tumeur cancéreuse.