Vous pouvez aussi nettoyer la plaie avec du sérum physiologique. Désinfectez la plaie. Désinfectez la plaie du centre vers l'extérieur, avec une compresse et un antiseptique (ex. : solution à base de chlorhexidine, eau oxygénée) pour éviter le développement de bactéries.
L'application d'un produit spécial anti-cicatrice après la fermeture de la plaie, contenant du silicone et un actif hydratant, permet d'améliorer l'apparence des cicatrices en les rendant plus souples et plus lisses tout en réduisant rougeurs et démangeaisons.
Après l'écoulement qui dure plus ou moins longtemps selon la gravité de la plaie et sa localisation, la plaie devient rouge. Cela fait partie de la première étape de cicatrisation que l'on nomme la phase inflammatoire. Avoir une cicatrice qui devient rouge est donc tout à fait normal à ce stade.
Les plaies avec infection locale ont tendance à présenter de larges plaques de fibrine dans le lit de la plaie, ce qui augmente le nombre des bactéries. La fibrine se reforme même après le débridement et le tissu de granulation peut avoir une couleur rouge foncé inhabituelle.
Lorsqu'elle s'infecte localement, la plaie va être rouge, douloureuse, elle gonfle et peut devenir purulente. On peut utiliser des antiseptiques transcutanés sur une compresse stérile. Il est indispensable de surveiller étroitement l'évolution de cette plaie.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Si la plaie provoque un saignement qui semble abondant ou pulsatile. Si elle est profonde et béante, ou au contraire petite mais provoquée par un objet pointu (couteau, clou, etc.). Si la plaie touche l'œil ou la main, quelle que soit sa profondeur.
La plaie bourgeonnante
Elle présente un aspect rouge. Cela traduit la présence d'un tissu en bonne voie de cicatrisation. Cet aspect de la plaie est le signe d'une bonne vascularisation qui permet la migration et l'implantation des fibroblastes.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
Les traitements au laser permettent en effet d'améliorer les résultats face aux cicatrices chirurgicales et traces laissées par l'acné. On parle aussi de relissage fractionnel. Les injections de corticoïdes peuvent aussi atténuer les cicatrices de type chéloïdes.
Le vinaigre de cidre minimise la rougeur et la taille de la cicatrice. C'est un remède que vous utiliserez sur cicatrice refermée. En assouplissant les tissus pendant le processus de cicatrisation, le vinaigre de cidre permet à votre peau de se reformer rapidement.
Le vinaigre est un antiseptique doux.
Néanmoins, il convient bien pour désinfecter les plaies superficielles, d'autant qu'il calme l'irritation locale. On peut augmenter son efficacité en y faisant macérer des plantes antiseptiques (ail, clou de girofle, genièvre, menthe, lavande, romarin, sauge, thym).
Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
L'infection, le risque majeur d'une plaie mal soignée
Si une infection n'est pas traitée correctement, les bactéries se multiplient et s'étendent, et peuvent provoquer une infection généralisée. La présence d'une infection peut aussi ralentir le processus de cicatrisation.
Prêter attention à l'aspect de la peau
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
Vos cellules construisent des "ponts" pour régénérer la peau
La couche extérieure de la peau (l'épiderme) et les cellules qui la forment ont trouvé un étrange moyen d'aider les plaies à se refermer : elles s'unissent pour former des "ponts".
Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter. Les plaques d'agglomération de filaments empêchent de la même façon les fibroblastes d'agir au coeur de la plaie.
L'eau de rose et l'huile essentielle de santal
Ces deux produits naturels favorisent la cicatrisation, en effet l'eau de rose est une stimulant naturel de la peau. De son côté l'huile essentielle de santal possède des propriétés antiseptiques et régénératrices pour les tissus de la peau.