La méthode psychothérapeutique. La psychothérapie dite « cognitivo-comportementale » reste tout indiquée pour prendre en charge le
En fait, une personne dite « workaholic » n'est pas dépendante au travail comme tel. Mais plutôt à l'hormone de la dopamine sécrétée dans son cerveau lorsque cette dernière accomplit une tâche ou un projet, provoquant la sensation de plaisir. Ce qui active ainsi le système de récompense.
Sortir de l'addiction au travail
La première : apprendre à déléguer et faire confiance à son équipe, cela permet de se focaliser sur les tâches les plus urgentes. La seconde : réduire les sources de distraction et éviter de tomber dans le syndrome de la réunionite aiguë.
Travailler trop est essentiellement lié au temps consacré au travail pour diverses raisons: L'aveuglement sur sa propre endurance. La négligence de ses besoins de repos et de déconnexion. Des systèmes de convictions qui valorisent excessivement l'effort dans le travail et la négation du plaisir.
Popularisé aux Etats-Unis, le mot “workaholic”, signifie littéralement “alcoolique du travail”. Les symptômes sont les mêmes que pour une autre addiction, et les conséquences aussi dramatiques : dégradation de la santé mentale, physique, et perte de vie sociale.
Pour le Dr Laurent Karila, un autre psychiatre addictologue, l'addiction au travail résulte d'une « interaction entre l'environnement familial ou professionnel, d'un mode de fonctionnement personnel et de facteurs génétiques ».
Un management devient toxique dès lors qu'il place une personne dans l'incapacité de réaliser ses missions et qu'il la soumet à une pression émotionnelle supplémentaire.
Le burn out survient dans un contexte de stress professionnel chronique. Il résulte d'un processus lent de dégradation du rapport de l'individu à son travail. Cela peut prendre des semaines, des mois, voire des années pour se remettre d'un burn out.
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
Accordez-vous des pauses fréquentes. Faites des siestes si vous le pouvez. Planifiez vos activités de détente aussi sérieusement que les tâches dites importantes. Travailler trop longtemps et trop intensément ne sert à rien…
Le Workaholism fait partie des addictions comportementales, et désigne une dépendance au travail. Il s'agit de personnes pour qui la relation au travail est devenue si forte qu'elle constitue une mise en danger de leur santé autant physique, psychique que de leurs vie relationnelle.
Les personnes addictes au travail, workaholic, aussi appelé « ergomane » ou « boulomane » ont un besoin de travailler si important que cela pourrait constituer un danger pour leur santé psychologique, physique et sociale.
Les symptômes de l'ergomanie
Cette relation malsaine se manifeste par un sentiment d'obligation face au travail dans le but d'alléger une tension interne, souvent le résultat d'une certaine détresse. « Donc, après avoir travaillé, la personne ergomane va se sentir mieux, explique le psychologue.
Locution nominale
Celui qui travaille de manière excessive.
Ce repérage peut être réalisé par le médecin traitant, le médecin du travail et l'équipe de santé au travail. Dans l'intérêt du patient et avec son accord, il est indispensable qu'un échange ait lieu entre le médecin du travail et le médecin traitant.
L'épuisement professionnel évolue avec l'organisation du travail. Une personne soumise trop longtemps à une intensité professionnelle trop forte va finir par s'effondrer. Et cela peut laisser des séquelles à vie, explique la psychologue Marie Pezé, auteure du Burn out pour les nuls.
Pour guérir d'un burn-out, une période de repos peut être nécessaire, parfois accompagnée d'une psychothérapie pour vous aider à mieux gérer le stress. Si vous êtes en début ou au bord du burn-out, il ne faut pas hésiter à demander à un médecin ce que vous pouvez faire pour aller mieux.
«Le burn-out touche souvent les individus très engagés, qui ont tendance à se surpasser et à toujours privilégier la performance au détriment de leurs besoins, confirme la Dre Barlet-Ghaleb. Ce syndrome affecte également souvent les personnes perfectionnistes ou celles qui ont un besoin prononcé de contrôle.»
Les sorties au soleil, à l'extérieur, dans la nature sont une des priorités du traitement. En effet, le premier pas vers la guérison est de remonter le niveau d'énergie ; être en mouvement aide à retrouver l'énergie de base et une dynamique corporelle.
Face à un burn out, le médecin prescrit tout d'abord un arrêt de travail de courte durée qui permet à son patient de se reposer et de prendre des mesures pour que son retour au travail s'accompagne des changements nécessaires.
Instaurez une communication claire et efficace. Toute l'équipe doit apprendre à communiquer de manière plus claire, productive et transparente. Si vous êtes dans un environnement de travail toxique, la seule chose qui est efficace en ce moment, c'est le potin. Vous devrez réinitialiser certains comportements néfastes.
ne le prenez pas personnellement
Cela peut être difficile, en particulier lorsque le collègue toxique vous a dans sa mire. Vous pouvez vous terrer sous votre bureau ou réaliser que c'est lui qui a un problème et non vous. Détachez-vous sur le plan émotif. Évitez de réagir et concentrez-vous sur votre travail.
1 D'une manière certes simplifiée, on peut dire que l'investissement subjectif dans son travail désigne la mise en jeu de soi comme sujet dans son travail. C'est la résonnance qui s'établit entre l'activité professionnelle et ses propres affects, son histoire, ses rêves, ses valeurs, sa « carte du monde ».