Le Canada est un exportateur net de pétrole brut, c'est-à-dire que ses exportations dépassent chaque année ses importations. À l'heure actuelle, le Canada n'importe aucun pétrole brut de la Russie.
Importations du Canada
Plus de la moitié du pétrole consommé au Québec et dans les provinces de l'Atlantique provient de sources étrangères incluant les États-Unis, Arabie saoudite, Fédération de Russie, Royaume-Uni, Azerbaïdjan, Nigéria et Côte d'Ivoire.
Le pétrole brut utilisé au Québec est produit principalement dans l'Ouest canadien ainsi que dans le nord-est et le sud des États-Unis (Dakota du Nord, Ohio, Pennsylvanie, Texas). Il est ensuite importé au Québec principalement par pipelines, mais également par trains ou par navires.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
La Chine, premier pays client du pétrole russe depuis 2016
Au total, les exportations vers l'Asie sont passées de 2 mb/j à 3 mb/j, avec une hausse de 1,3 mbj vers la Chine et l'Inde, et un recul de 380.000 b/j des cargaisons vers les pays asiatiques membres de l'OCDE.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
Ukrnafta est la principale entreprise pétrolière et gazière ukrainienne. Privatisée en 1994, elle revendique en 2014 une part de marché de 69 % dans la production nationale de pétrole et de 8,6 % dans celle de gaz. Elle est contrôlée à plus de 50 % par l'entreprise d'état Naftogaz.
Environ 90 pour cent du gaz consommé annuellement en Allemagne sont importés de la Russie, de la Norvège et des Pays Bas. Le gaz naturel arrive en Allemagne par des gazoducs et est ensuite injecté dans le réseau de transport, puis dans le réseau de distribution.
Et pour s'affranchir du pétrole russe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union européenne, la France se tourne désormais davantage vers les Emirats Arabes Unis. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l'a annoncé ce dimanche matin sur CNews.
Les raffineries de l'Ouest canadien approvisionnent en essence les marchés de l'Ouest canadien, de l'île de Vancouver au Nord-Ouest de l'Ontario, ainsi que ceux des territoires du Nord. Les raffineries de l'Ontario desservent les marchés de la province, à l'est jusqu'à Ottawa.
Le Canada, qui est le quatrième producteur de pétrole du monde, pourrait donc être autosuffisant, du moins sur le papier.
Pourquoi cet envahissement? Les États-Unis connaissent véritablement un boom de production pétrolière avec la fracturation hydraulique. Le pétrole qui est extrait avec cette technique, après avoir injecté de l'eau dans le sol, est léger, donc attrayant sur le marché canadien.
Produits minéraux, pierres précieuses et boissons : les principales importations canadiennes en provenance de la Russie.
La plupart des exportations de gaz naturel à partir du Canada franchissent la frontière canado-américaine depuis la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Manitoba. La majorité du gaz exporté est produit en Alberta et en Colombie-Britannique.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
La Russie fournit à l'Ukraine environ 60 % du gaz que ce pays consomme, soit 30 à 35 milliards de mètres cubes par an sur un total de 55 milliards [2] 4.. Conséquence d'une telle dépendance, la dette ukrainienne à l'égard de Gazprom a atteint des proportions considérables.
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3.
Le Portugal est approvisionné en gaz naturel : depuis l'Algérie par le gazoduc Maghreb–Europe qui relie le gisement d'Hassi R'Mel à Cordoue en Espagne ; de là, le gazoduc d'Estrémadure alimente le Portugal.
Le pays importe également des fruits, des tomates, de viande bovine, de l'huile de palme. La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge.
Dans un rapport publié en mars 2021, le ministère de l'Économie explique que les produits des industries extractives (pétrole, gaz naturel) et produits pétroliers raffinés représentent plus de 77 % des importations françaises en provenance de Russie, sur un total, en 2020, de 5,7 milliards d'euros.
La Russie utilise l'argent du gaz pour financer son invasion, et l'Ukraine se sert des frais payés par la Russie sur le transport de ce même gaz afin de financer sa défense.