La solution. Avant la clôture d'un exercice les comptes 12 et 129 (résultat de l'exercice) doivent être remis à zéro (soldés) pour recevoir le résultat de l'exercice en cours. On dit que l'on affecte le résultat comptable. Dans une association, comme on ne le distribue pas à des actionnaires, on le reporte à nouveau.
Si l'exercice s'est soldé par un bénéfice, la comptabilisation de l'affectation du résultat est la suivante : On débite le compte 120 « Résultat de l'exercice (bénéfice) », Et on crédite le compte 101 « Capital individuel » en contrepartie.
Pour solder un compte en comptabilité, on procède en trois temps : La saisie comptable en partie double des mouvements qui affectent le patrimoine financier de l'entreprise ; L'enregistrement des écritures de débits et de crédits dans les comptes de bilan ou de gestion ; Le calcul du solde.
Si l'entreprise réalise des pertes, le montant du report à nouveau sera négatif et la perte de l'exercice est enregistrée en report à nouveau débiteur. Il convient : de débiter le compte 119 « Report à nouveau débiteur », et de créditer en contrepartie le compte 129 « Résultat de l'exercice (Perte) ».
La saisie manuelle des à-nouveaux
Lorsque l'ensemble des comptes de classe 1 à 5 et des montants correspondants sont repris, il doit y avoir un écart entre le total débits et le total crédits qui est égal au résultat comptable de l'exercice précédent.
Elles sont généralement calculées sur le montant hors taxes de la dépense, sur une durée de 360 jours et comptabilisées comme suit : On débite le compte 486 « Charges constatées d'avance », Et on crédite le compte de la classe 6 « Charges » concerné.
La règle de base est donc : ce que votre entreprise doit à un tiers est au crédit des écritures comptables. Et à l'inverse, ce qui est dû (par un tiers) à votre entreprise est au débit des écritures comptables.
La suppression pure et simple d'une écriture comptable est interdite. La contre passation offre une solution autorisée par la Loi en annulant l'écriture concernée par une écriture en sens inverse. Pour contrepasser une écriture : La vente concernée doit auparavant avoir été validée (pointée).
Pour calculer un pourcentage ou une remise, il faut prendre le prix de départ, le multiplier par le pourcentage de réduction (-30%, -40%, -50%, 70%, …). Ensuite, le résultat obtenu sera diviser par 100 et on obtient le montant de la remise. Enfin, il faut soustraire la remise au prix initial pour avoir le prix final !
La clôture des comptes se fait en plusieurs étapes : le solde des comptes de produits et charges, l'arrêt des comptes du grand livre, l'arrêt des écritures des journaux.
Le solde de votre compte de paiement = le montant qui se trouve effectivement sur votre compte (vos revenus diminués de vos dépenses). Le disponible de votre compte = solde + une facilité de découvert ou une ou plusiers avances, une ou plusieurs réservation(s) ou le montant d'un chèque remis à l'encaissement.
Ce compte comprend le déficit réalisé par une structure qui n'a pas été apuré par un compte de réserve ou de report à nouveau créditeur. Dès la réalisation d'un bénéfice, il convient d'imputer celui-ci sur le report à nouveau antérieur avant toute autre affectation.
Le bénéfice ou la perte de l'exercice est un compte de bilan à part entière : Le bénéfice apparaît au crédit du compte 120 « Résultat de l'exercice (bénéfice) » ; La perte apparaît au débit du compte 129 « Résultat de l'exercice (perte) ».
Lorsque la perte présente un caractère habituel du fait de la nature de l'activité ou du volume des affaires traitées, elle doit être enregistrée au débit du compte 654 « pertes sur créances irrécouvrables ». Si, en revanche, elle revêt un caractère exceptionnel, elle doit figurer en compte 6714.
Solde créditeur (d'un compte). Solde attestant que le montant porté au crédit est supérieur à celui qui est porté au débit.
En comptabilité, un compte se schématise par un tableau scindé en deux colonnes. Chacune d'entre elles a vocation à enregistrer des opérations. La colonne de gauche est un « Débit » et la colonne de droite un « Crédit ». On dit qu'un compte est débité lorsque l'entreprise enregistre une somme à son débit.
Fiscalement, les erreurs involontaires peuvent être rectifiées par l'administration dans le délai de reprise ou par le contribuable dans le délai de réclamation. L'administration peut corriger le bilan d'ouverture de l'exercice suivant celui au titre duquel l'erreur a été commise.
Les écritures de régularisation sont des écritures nécessaires pour ajuster le solde de certains comptes du grand livre général en date de fin d'exercice. Ces écritures doivent absolument être enregistrées au journal général et par la suite reportées au grand livre général avant la préparation des états financiers.
Un compte de régularisation représente un compte du plan comptable général, visant à rattacher un produit ou une charge à l'exercice comptable de l'utilisation du service ou du bien en question et non à l'exercice comptable de l'encaissement ou de la facturation.
Les soldes d'ouverture représentent la situation financière de votre entreprise le jour précédent votre première utilisation de Comptabilité . Sans soldes d'ouverture exacts, les rapports ne pourront pas vous fournir un panorama réel de votre situation financière.
Pour faire votre balance comptable, vous devrez reprendre l'ensemble de vos comptes l'un après l'autre et y mentionner le numéro de compte, le libellé, le total des débits, le total des crédits et le solde. Pour une balance générale, les soldes débiteurs et créditeurs doivent être équilibrés.
Si l'entreprise enregistre une perte sur l'exercice comptable,les écritures d'affectation du résultat sont simples. Il suffit d'enregistrer la perte de l'exercice en report à nouveau débiteur (correspondant au cumul des pertes antérieures).