La mentalité : les Bretons sont authentiques et accueillants
30 % des Bretons interrogés par le Baromètre des territoires citent d'ailleurs « les habitants » comme premier atout de leur région.
Le Breton s'entoure de Bretons
Le dénominateur commun étant souvent le tréma. Impossible de ne pas les reconnaître. En prime, fouillez leur habitation : si vous trouvez ce fameux bol dans son placard, alors le doute n'est plus permis.
Quelles en sont les raisons ? Selon une étude, les Bretons sont très attachés à leur région. Ils remportent même la palme de la fierté. Près d'un habitant sur trois se considère Breton avant d'être Français.
Dire bonjour en breton
En allant souvent à l'essentiel : mont a ra ? / mat ar jeu ? / mat an traoù ? / mat ac'h a ? / penaos emañ ?…
« Je t'aime » se dit « Da garan » en breton.
Da garout a ran ! Da garan ! Me zo sod ganit ! (expression privilégiée spontanément par les bretonnants)
Mais il est vrai que l'on ne remercie pas pour tout et rien, en témoigne la signification de la principale traduction français breton de « merci » en breton : Trugarez.
TETU TÊTU : -E PENNEG /& -K ad. m. (nf., & div. sens), (cf.
La devise des bretons, « Plutôt la mort que la souillure », est elle aussi directement liée à la symbolique de l'hermine. La légende dit que c'est Alain Barbe Torte qui l'aurait énoncée en voyant une hermine blanche préférer mourir sous les coups des chasseurs que tomber dans la boue.
C'est la Bretagne tout simplement
Les Bretons sont les plus attachés à leur région (78%) ainsi qu'à leur département ou leur commune. Plus de 74% d'entre eux estiment que leur commune, leur quartier est un endroit où il fait « bon vivre ».
Ils sont généreux et donnent ce qu'ils ont. Toujours partants pour faire la fête, ils ouvrent toutes grandes leurs portes. Les Bretons sont chaleureux, mais pas au premier abord, il faut gagner leur confiance et lorsque celle-ci est acquise alors… Ils sont fiers de leurs terres et heureux de partager leur culture.
On en perd parfois son breton ! Reprenons : ti (anciennement orthographié ty), c'est la maison d'habitation, à laquelle on donne parfois un nom particulier. Ainsi, ti bihan mamm-gozh signifie « la petite maison de grand-mère ».
Un petit mot doux ça fait toujours plaisir, essayez “tu es belle/beau” en breton, “brav out”.
La crêpe c'est LE plat emblématique de Bretagne. A la crêperie ou sur le pouce en flânant au marché, on se laisse toujours tenter par une crêpe chaude et moelleuse, petit... Sous forme de grains ou de farine, le sarrasin a bon sur toute la ligne !
Breizh, le nom breton de la Bretagne, vient, lui, d'un ancien Brittia. Le terme Armorique est encore utilisé pour désigner la Bretagne, même s'il désignait à l'origine un ensemble beaucoup plus vaste.
Orthographié triskèle en français et triskel ou triskell en breton, il n'y a pas véritablement de mauvais choix, juste des variations. On l'appelle également triscèle, qui signifie « à trois jambes » en grec (triskélès).
Le Triskel est un symbole solaire qui est lié à plusieurs interprétations, la plus populaire est un lien avec les éléments naturels : l'eau, la terre et le feu. Dans d'autres croyances, le Triskel est lié au ciel plutôt qu'au feu.
Reuz, voilà un mot que l'on glisse volontiers dans nos conversations, par malice ou connivence. Il y a eu du reuz : cela a fait beaucoup de bruit, de bordel, d'agitation. Si l'événement est anodin ce sera trouz (bruit).
MECHANT MÉCHANT : -E, -AMMENT DROUG /& -K ad. (& préf.), parf. GWALL (préf., sens péjor., & usu.
DAMANTañ, -iñ.
BRAV(IG) /& -K (parf. iron.), anc. jolif (nf.) (cf.
D'ACCORD A -UNAN (g' ub.), parf. A -DU, AKORD (g') KO(U)NTANT (da ober udb.).
En Breton, le mot pour dire « oui » est « ya ». C'est l'équivalent du « oui » en français.