Lors de la cérémonie, des mantras et des prières sont récités par la famille, des offrandes sous forme de fleurs et de fruits peuvent également être offertes par les invités. Des éloges funèbres sont pratiqués et le défunt sera désigné à la troisième personne au passé car la réincarnation a déjà débuté.
Une position particulière du corps. En France, les familles bouddhistes ont généralement recours à un traitement de thanatopraxie classique. Le disparu est, par la suite, disposé d'une façon très spécifique : la position du “lion couché”, comme le fut Bouddha à sa mort.
Un rite funéraire demeure commun quel que soit le courant bouddhiste : le corps de l'être cher est placé dans la position de Bouddha au moment de sa mort : sur le côté droit, main droite sous la joue et main gauche sur la cuisse gauche (position du lion allongé). Aucune toilette rituelle n'existe à proprement parler.
Bien que le blanc soit la couleur de deuil pour la famille, les amis portent souvent du noir. Les amis peuvent rendre visite à la famille à la maison après les funérailles, mais non avant.
Par exemple, tourner le dos à une statue de Bouddha, c'est considéré comme étant particulièrement irrespectueux. En conséquence : pas de selfie devant l'Éveillé, ni même de photo de vous tout sourire devant la statue prise par votre ami, sinon il peut y avoir sanction.
On ne pose jamais pour une photo devant une statue ou une peinture du Bouddha. Lui tourner le dos est est en effet considéré comme un manque de respect.
La célébration du Quarantième jour marque le début des retrouvailles et l'acceptation de la mort (le deuil). Cet article montre que la durée de quarante jours n'est pas choisie au hasard, elle correspond à des considérations psychologiques et médicales.
Quant à la sépulture, elle est ornée par de nombreuses compositions florales comme les gerbes, les raquettes, les couronnes… Les bouddhistes privilégient les fleurs de deuil de couleur blanche sous forme de couronnes, gerbes ou raquettes.
Dans le bouddhisme, ces joyaux sont le Bouddha historique Shakyamuni, le Dharma (l'ensemble des enseignements du Bouddha et des bodhisattvas et des patriarches), et le Sangha composé des quatre catégories d'êtres nobles et des laïcs (upasika).
Extinction de tous les désirs de ce monde, qui libère l'homme de sa condition de souffrance, de l'illusion (maya) et de l'ignorance (avidya). [Le nirvana est fondamental dans le bouddhisme, qui l'emploie pour décrire la bodhi, état d'extinction de tout désir, cause fondamentale de la naissance et de la renaissance.]
La culture chinoise préfère l'inhumation à la crémation du défunt. En effet, la crémation aurait pour impact de détruire l'âme du proche décédé, du lien qui unit les membres de la famille au défunt mais aussi sa mémoire.
Durant 49 jours après le décès, soit le temps pour que le défunt puisse renaître sous une nouvelle forme, les bouddhistes font des rituels tous les sept jours, dont des prières et des offrandes. Les bouddhistes vont plutôt dans les stupas, qui sont les lieux de prière et de commémoration.
La pagode. L'édifice dédié au culte bouddhiste s'appelle une pagode. C'est dans ce temple que sont organisées les cérémonies et les fêtes, et où les bouddhistes se rendent afin de méditer sur les enseignements du Bouddha. On peut souvent y voir des statues de lions ou de dragons, qui semblent le protéger.
On y trouve des légumes racine, des herbes, plantes et champignons sauvages à profusion. Les moines bouddhistes ont depuis longtemps banni la viande, le poisson et tous les ingrédients issus des animaux. Ils considèrent qu'il ne faut pas tuer pour se nourrir.
Le premier d'entre eux est de s'abstenir de mentir, ou plutôt, doit-on dire, de tromper. Le bouddha historique lui-même pouvait donner des réponses différentes en fonction de l'interlocuteur auquel il s'adressait.
un bol pour recueillir sa nourriture (patta) ; un rasoir (vasi) ; une aiguille (nécessaire à couture) pour réparer ses vêtements (suchi) ; un filtre à eau, pour ôter les êtres vivants de son eau afin que ni lui ni eux ne soient blessés (parissavana).
Il est de coutume de couvrir les miroirs dans la maison de deuil pendant la période de Shiv'ah car la personne affligée ignore « son apparence physique et toutes les futilités afin de se concentrer sur l'essentiel qui est son âme... En voilant les miroirs, on symbolise son éloignement des regards de la société ».
La toilette mortuaire répond à des actes toujours effectués dans le respect et la dignité. Elle tente ainsi d'effacer certains stigmates de la mort pour apporter aux proches une image moins choquante du défunt en lui donnant une apparence soignée et reposée.
Lorsque vous placez une statue de Bouddha Amitabha ou toute autre statue de déité dans votre maison, assurez-vous de choisir un emplacement vraiment dédié à un lieu de révérence. Cela signifie que vous ne devriez jamais placer un bouddha dans une chambre, une salle de bain ou une cuisine.
Le Bouddha couché est un motif iconographique et statuaire important du Bouddhisme. Il représente le bouddha historique lors de sa dernière maladie, sur le point d'entrer dans le parinirvâna. Allongé sur le flanc droit, il a la tête posée sur un coussin ou s'appuie sur son coude droit, soutenant sa tête de la main.
Ils sont présents comme porte-bonheur, pour attirer la prospérité dans les lieux. Ainsi, dans la maison, le bouddha apporte la sérénité. Dans la chambre, une statue est parfaite pour vous accompagner vers un sommeil tranquille. Les gestes des mains ont une importance particulière.