Sortir du rôle de la Victime nécessite de faire évoluer ses croyances envers soi. Partant du principe que notre essence même est celle du Créateur, le principe est de commencer à prendre ses responsabilités à propos de ses pensées et de ses actions.
Lorsque la situation devient intenable pour l'un des protagonistes, le pousse alors à changer de rôle et change par la même occasion celui des autres. Par exemple: Un Sauveur fatigué de ne pas voir la Victime le laisser agir, deviendra Persécuteur.
La raison ? Des problèmes vécus par ses parents et dont il a eu conscience trop tôt, un deuil non fait, un abandon, un chagrin d'amour. Ce sont ses blessures émotionnelles vécues dans l'enfance ou l'adolescence qui vont faire de lui un sauveur compulsif, cherchant sans cesse la reconnaissance.
Prendre conscience de ce pouvoir que l'on octroie à l'autre est important pour prendre la vie du bon côté. Le regard que l'on porte sur une situation est déterminant. Reprendre son pouvoir, le pouvoir de la situation c'est s'affirmer dans toute son intégrité, à travers de tout son être mais en tout respect de l'autre.
Avec le « bourreau », le sauveur se place en juge de la situation, le blâme, le juge, le rejette, cherche à le contrôler. Il devient bourreau à son tour et ne fait que contribuer à endurcir la dureté de l'autre. Le sauveur se considère supérieur à lui et croit qu'il pourrait faire mieux.
"Ce syndrôme du sauveur est également appelé la codépendance, explique Emmanuelle Lacroix, psychothérapeute spécialisée notamment dans le traitement des addictions. C'est, pour résumer, le besoin que l'autre ait besoin de nous." "Cela devient pathologique lorsque ce besoin conditionne la relation.
Pour plaire aux autres et ne pas les décevoir l'être humain est capable de faire beaucoup de chose comme celle de toujours faire passer les autres avant soi. Nous portons souvent ce masque de la politesse afin de bien vivre dans la société.
Le syndrome de Peter Pan ou SPP correspond à un refus de grandir. Non classifié parmi les maladies mentales, il se manifeste par un ensemble de signes liés à l'angoisse d'intégrer le monde des adultes. Ce complexe concerne généralement les jeunes de 20 à 25 ans, âge où commencent les premières responsabilités.
Il s'agit d'un déficit identitaire, d'un vide intérieur qu'il faut à tout prix combler à l'extérieur par l'action. Quand ils font, ils sont. S'ils arrêtent de faire, l'anxiété monte, le sentiment de perdre toute épaisseur s'installe, comme une petite mort d'eux-mêmes. Alors la course effrénée continue.
Un travail thérapeutique peut aider le patient à remettre à plat les bases d'une relation équilibrée. "Il faut se demander ce qu'on attend d'une relation, qu'est-ce que le fait d'aider l'autre satisfait chez nous comme besoin" préconise le Dr Millêtre. Finalement, il faut travailler sur sa confiance en soi.
Une « victime » qui devient « bourreau » à son insu
Parfois, un mécanisme se met en oeuvre qui consiste à non seulement se poser en victime mais aussi, insidieusement, à récupérer de l'intérêt et de l'énergie en culpabilisant les autres, en leur faisant du chantage affectif.
Lorsqu'une personne est traitée par le silence, le cortex cingulaire antérieur du cerveau est activé. Cela signifie que lorsque nous sommes ignorés, le cerveau dit que nous souffrons physiquement. Certains symptômes peuvent être des maux de tête, des douleurs à l'estomac, de l'insomnie, de l'anxiété et de la fatigue.
Le silence passif-agressif
Si vous êtes celui qui utilise habituellement la punition par le silence, sachez que c'est une façon passive et agressive de faire face aux situations. En plus d'être inutile, car elle ne résout pas les problèmes, elle peut avoir des conséquences irréparables.
Il dénote d'un manque d'intelligence émotionnelle, et il peut aussi entraîner de graves conséquences sur l'autre personne. Cela revient à des tentatives de contrôle et d'humiliation de l'autre. Dans tous les cas, cela n'a rien de positif dans une relation. Ignorer quelqu'un, c'est le mépriser et même l'annuler.
Prendre régulièrement du recul sur soi-même
Ça vous permettra de vérifier que vous êtes sur la bonne voie, suivre vos objectifs, apprendre de vos erreurs, rester motivé sur le long terme, etc. Et rien de mieux que l'écriture pour mettre des mots et prendre du recul sur le quotidien.
5 – S'écouter et se faire confiance
Pour changer de vie à 40 ans, il est essentiel de s'écouter et de se faire confiance. Mais cela fait peut-être 40 ans que tu ne t'écoutes pas et que tu ne te fais pas confiance. Autrement dit, c'est difficile en ce moment pour toi.
C'est pourquoi il est essentiel de comprendre que pour agir sur sa vie, il faut développer sa confiance en soi. Parce que développer sa confiance en soi, c'est comprendre qu'il est normal de douter de soi, mais qu'on doit agir sur sa vie quand même. Malgré la peur, malgré les doutes.
Le triangle de Karpman s'articule donc autour de trois “rôles” : la victime, le bourreau - ou persécuteur et le sauveur. La plupart du temps, lorsque ces rôles sont pourvus par des personnes différentes, elles persévèrent dans ce semblant d'équilibre, car chacune en retire un intérêt personnel.
Le triangle de Karpman est un piège qui empoisonne les relations. Développer votre estime personnelle, votre affirmation de soi et privilégier la communication assertive (CNV) sont d'excellents moyens pour sortir du jeu. Et vous éviter de subir des comportements extrêmement désagréables et stressants.