Chez l'adulte, mettre fin à la cyberdépendance ou agir en prévention peut passer par plusieurs petits gestes simples : mettre en pause les notifications, supprimer les applications chronophages et inutiles, définir les situations « à risque » pour mieux les appréhender, trouver de nouvelles activités sans écran, etc.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
"Les écrans nous stimulent sensoriellement. Le fait que l'on puisse toucher l'écran, contrairement à la télé, nous implique, c'est donc une expérience mémorielle", avance Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialiste des pratiques numériques, également invité d'Europe 1, mardi.
Un bon moyen de se sevrer de son smartphone consiste également à se rendre compte du temps que l'on passe dessus. Ainsi, essayez de chronométrer le temps écoulé entre le moment où vous le prenez dans votre main (hors travail ou urgence, bien sûr) et celui où vous le reposez de manière durable.
Utiliser des applications d'auto-censure
Elles peuvent par exemple te rappeler de te lever périodiquement du bureau et de faire quelques pas, t'informer quand il est temps d'éteindre ton smartphone après un temps de connexion excessif, etc. Active aussi les fonctionnalités des plateformes les plus utilisées.
Plusieurs signes doivent vous préoccuper d'une utilisation excessive des écrans : Se surprendre à être sur son téléphone / ordinateur le soir, jusque tard dans la nuit à consulter le fil d'actualité des réseaux sociaux ou à jouer à des jeux en ligne. Dormir avec son téléphone.
C'est ce qu'on appelle la cyberaddiction.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Enfants de moins de 3 ans: aucun écran ou seulement quelques minutes. Enfants entre 3 et 5 ans: 30 minutes par jour au maximum. Enfants entre 6 et 9 ans: 1 heure par jour au maximum. À partir de 10 ans, les enfants peuvent rester plus longtemps devant les écrans.
Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour. Cette limite permet de réduire l'impact des outils numériques sur leur santé, et de leur faire garder un rythme naturel, en accord avec leur développement physiologique et cognitif.
Je conseille d'abord de parler avec lui et de voir de quelle façon il réagit, mais de ne surtout pas le menacer. On peut rencontrer un médiateur (éducateur, médecin), se rendre dans un centre médico-psychologique (CMP), une association. Avec un médiateur, il n'y a pas de lien affectif, la parole est plus facile.
« Le succès dépend essentiellement de la motivation du patient à se sevrer, puis de l'amélioration durable de ses conditions de vie et de son estime de lui : trouver un emploi, mener des activités, avoir des centres d'intérêt, trouver un rôle et une utilité dans la vie sociale », détaille l'Inserm.
Un signe brûlant et intense
En tête du classement, bien sûr le Scorpion. Il s'agit sans aucun doute du signe le plus sexuel du zodiaque.
La nomophobie, contraction de l'expression "no mobile phone" et "phobia", est la peur de se retrouver sans son téléphone mobile : elle traduit, de fait, une addiction au portable.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau, comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving) Perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu. Beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou au jeu. Augmentation de la tolérance au produit addictif.
En effet, le psychiatre Serge Tisseron proscrit un temps d'écran supérieur à 1 h 30 min par jour pour les enfants de 3 à 5 ans et 2 heures pour les plus de 6 ans et recommande la règle du « 3-6-9-12 ». Le neuroscientifique Michel Desmurget, plus alarmiste, note des effets délétères dès 30 minutes.
L'initiative européenne pour plus de sécurité sur la toile préconise les durées suivantes : De 0 à 3 ans : maximum 5 minutes. De 4 à 6 ans : maximum 20 minutes (mais pas tous les jours) De 7 à 10 ans : maximum 30 à 45 minutes chaque jour.