Le traitement de la maladie de Crohn se fait à l'aide de médicaments destinés à diminuer l'activité du système immunitaire : anti-inflammatoires et immunosuppresseurs. La prise d'un traitement d'entretien en dehors des poussées permet de mieux contrôler la maladie et d'éviter d'éventuelles complications.
Parmi les facteurs environnementaux, le tabagisme est le principal facteur connu dans le déclenchement de la maladie de Crohn. Le tabac augmente le risque et la sévérité des poussées et complique la prise en charge thérapeutique.
Les corticostéroïdes les plus communément prescrits pour soigner la maladie de Crohn sont la prednisone et la prednisolone. Ils sont habituellement employés pendant quelques semaines, jusqu'à ce que la rémission soit obtenue.
En cas de maladie de Crohn, il est primordial de s'hydrater abondamment. En effet, les MICI peuvent, quand la diarrhée est importante, causer une déshydratation. Pour éviter ce désagrément, boire deux litres d'eau par jour en répartissant les prises tout au long de la journée.
Les yaourts et les fromages à pâte ferme (cantal, gruyère…) et les boissons au soja passent mieux et permettent de ne pas être carencé en calcium.
Lors de poussées de maladie de Crohn, les patients souffrent de maux de ventre (en particulier après les repas), d'épisodes de diarrhée pouvant durer plusieurs semaines, d'émissions de selles contenant du sang (parfois en quantité importante) ou des glaires, ainsi que de nausées, de vomissements et de perte d'appétit.
L'impact de la malnutrition
Il s'agit de la principale cause de perte de poids chronique. La malnutrition touche environ 65 à 75% des personnes atteintes de la maladie de Crohn et 18 à 62% des personnes atteintes de colite ulcéreuse.
Les 5-ASA (mésalazine, sulfasalazine)
Ces médicaments, donnés par voie orale, ont une action anti-inflammatoire sur les muqueuses intestinales. Ce traitement est d'efficacité modeste dans la maladie de Crohn active. Il est plutôt utilisé en prévention de récidives après chirurgie intestinale.
douleurs abdominales (spasmes, brûlures) parfois fortes, par crises, similaires à celles causées par l'appendicite ; diarrhée qui dure parfois abondante et liquide ; douleurs anales et/ou écoulements de glaire ou de sang par l'anus ; perte d'appétit, nausées et vomissements.
La fatigue est extrêmement fréquente au cours des MICI puisque rapportée dans 44-86 % des cas au cours des poussées et cette fatigue persiste chez 22-41 % des patients en phase de rémission.
De nombreuses personnes atteintes de la maladie de Crohn et de la colite souffrent de flatulences et de ballonnements. Le ballonnement correspond à la sensation de gonflement du ventre après les repas. Flatulences et ballonnements semblent aller de pair.
Les chercheurs scandinaves ayant étudié la létalité de la maladie de Crohn s'accordent à dire que s'il existe une surmortalité entre les patients avec une maladie de Crohn et ceux qui n'en ont pas sur 10-15 ans après le diagnostic, celle-ci est très faible : à peine pour être significative.
La maladie de Crohn est associée à des complications graves.
l'apparition de fistules, lésions qui perforent le tractus gastro-intestinal jusqu'à atteindre un autre organe (comme la vessie ou le vagin), d'autres parties de l'intestin ou la surface de la peau (elles peuvent ressortir près de l'anus).
La vitamine D a des actions anti-inflammatoires notamment une action suppressive sur la réponse immunitaire T. Un lien possible entre carence en vitamine D et maladie de Crohn a donc été récemment évoqué. Plusieurs études ont montré que les patients avaient, des taux abaissés de vitamine D.
La levure Saccharomyces boulardii serait efficace dans la prévention ou la réduction de la durée de la diarrhée associée aux antibiotiques chez les patients atteints de la maladie de Crohn.
Elle provoque une inflammation et une irritation qui peuvent toucher tout l'intestin, de la bouche à l'anus. Le plus souvent, elle atteint la partie terminale du petit intestin (« l'intestin grêle ») ou « iléon », le gros intestin (« le côlon ») et l'anus.
Les personnes qui souffrent de maladie de Crohn touchant le gros intestin ont un risque plus élevé de développer un cancer du côlon après quelques années de maladie. Un dépistage systématique de ce cancer par coloscopie est mis en place chez les personnes qui souffrent de maladie de Crohn depuis plus de huit ans.
L'inflammation chronique peut entraîner un épaississement de la paroi du tube digestif, pouvant conduire à un blocage partiel ou total du tube digestif. Cela peut entraîner des ballonnements, de la constipation, voire des vomissements de matières fécales.
On trouve les fibres solubles dans l'avoine, l'orge, les fruits, les légumes frais et les légumes secs (haricots, lentilles, pois chiches). Ainsi, il est recommandé de consommer des fibres solubles à tous les repas et à toutes les collations afin de garantir le mouvement normal de l'intestin.
La banane pour stimuler le transit intestinal
La banane est une bonne source de fibres alimentaires, une portion de 100 g contient près de 2,6 g de fibres, soit un peu plus que la pomme (2,4 g). Sa bonne teneur en fibres en fait un allié de choix pour améliorer le transit intestinal.