Mangez des légumes, graines et céréales variés pour obtenir tous les nutriments et minéraux essentiels, misez sur les légumineuses et oléagineux pour les protéines. Augmentez les quantités dans vos assiettes, pour compenser la faible densité calorique des légumes.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
Lorsqu'on réduit sa consommation de viande rouge, il est donc conseillé de consommer des légumineuses pour éviter des carences en fer : 100 g de légumineuses contiennent 2 à 3 mg de fer. Les légumineuses sont également une source de vitamines B3 et B12, intervenants dans la formation des globules rouges.
Ne pas manger de viande peut surtout être à l'origine de carences. Il serait néanmoins faux de dire qu'il n'existe pas d'alternative pour s'en passer. Pour éviter l'anémie notamment, il est recommandé d'augmenter la consommation de lentilles et les fruits secs (amandes, noisettes et abricots secs), riches en fer.
Non, il n'est pas indispensable de manger de la viande pour être en bonne santé A rebours des affirmations du ministère de l'agriculture, le consensus scientifique estime que les enfants peuvent grandir en bonne santé sans manger de la viande.
Les haricots, les pois, les lentilles, les œufs ou les produits issus du soja fournissent par exemple des protéines, mais il ne faut pas lésiner sur les proportions. On estime, par exemple, qu'il faut environ 268 grammes de lentilles cuites pour remplacer un steak haché de bœuf de 100 grammes.
Tout comme le poisson, les œufs sont une excellente source de protéines de bonnes qualités, contiennent du fer héminique et de la vitamine B12. Ils cochent ainsi toutes les cases du parfait substitut à la viande.
Oui, le poisson peut très bien remplacer la viande pour ce qui est des vitamines du groupe B et des protéines ; le poisson contient en effet entre 15 et 20% de protéines (un beau filet vous apporte 25% des protéines de la journée), pratiquement comme la viande.
Les aliments d'origine végétale les plus riches en protéines sont les fruits oléagineux (cacahuètes, amandes, pistaches, noix), les légumineuses (lentilles, haricots, pois) ou encore les céréales (quinoa, épeautre, sarrasin).
Ne pas manger de viande cause des carences
Et «consommer des légumineuses, à l'instar des haricots (rouges, noirs, blancs, soja) et des céréales complètes comme le quinoa, riches en protéines végétales, pour assurer un apport suffisant en protéines», préconise Raphaël Gruman.
La spiruline : l'alliée des végétariens et des végétaliens
Quand on pense à associer les céréales complètes et les légumineuses tout en ayant une bonne consommation de fruits et légumes frais riches en vitamine C, on met toutes les chances de son côté pour faire le plein de protéines, mais également de fer.
Enfin, chose étonnante, si vous souhaitez prendre le maximum de précautions, les nuggets de poulet, le jambon et les saucisses sont les viandes présentant le moins de risques.
Un végétarien ne mange aucune chair animale. Tous les animaux sont concernés, qu'ils soient d'origine terrestre ou marine, crustacés inclus. Un végétalien ne mange rien qui provienne d'un animal. Il ne consomme donc pas de viande, d'œufs, de produits laitiers, de miel…
Lorsqu'on opte pour un repas sans viande, il est donc indispensable de remplacer les protéines carnées par une autre source de protéines complètes. Ces protéines sont présentes dans le fromage et en font une savoureuse alternative à la viande.
Haricots, fèves, lentilles, pois chiches… Ce sont des aliments naturellement riches en fibres et qui contiennent des protéines . Il est recommandé d'en consommer au moins 2 fois par semaine. Ils peuvent remplacer la viande de temps en temps.
Par chance pour les végétariens, il existe des sources d'oméga-3 non-animales. Comme par exemple : l'avocat, mais aussi l'huile de colza, la noix, ou encore les germes de maïs.
1/ L'ail (5,81 g de protéines pour 100 g) 2/ Le kale ou chou frisé (4,3 g de protéines pour 100 g) 3/ Les épinards (3,38 g de protéines pour 100 g) 4/ Les choux de Bruxelles (3,4 g de protéines pour 100 g)
Parmi les 12 fruits les plus riches en protéines, nous pouvons donc compter sur : les pruneaux, les pêches, les kiwis, les figues, les mûres, le jacquier, la goyave, le pamplemousse, l'avocat, les abricots, le melon et les raisins secs. Tous goûtus et délicieux en plus d'être sains et bons pour la santé !
Vous ne souhaitez pas vous passer de protéines animales ? Rien ne vous empêche de vous cuisiner un plat « mixte », associant une portion réduite de protéines animales (50 g environ pour la viande, 75 g pour le poisson) à 100 g environ de céréales ou de légumineuses.
Peu connu, le régime pescetarien est fréquemment confondu avec le régime végétarien. En réalité, les pescetariens ne consomment certes pas de viande rouge ni de viande blanche, mais mangent du poisson et des fruits de mer. Le terme tire en effet son origine du latin «piscis», qui signifie «poisson».
Parmi les nombreuses alternatives à la viande qui existent, on trouve notamment les haricots. Il s'agit également de légumineuses riches en protéines et en fibres. La grande différence avec les lentilles, c'est qu'on en trouve une innombrable variété.
Une carence sévère en vitamine B12 peut entraîner des lésions nerveuses, des picotements ou une perte de sensation dans les mains et les pieds, une faiblesse musculaire, une perte de réflexes, des difficultés motrices, de la confusion et une démence.
L'apport en protéines
Le poisson est souvent moins gras et est ainsi bien moins calorique, notamment pour les poissons dits "maigres" (bar, sole, limande, merlu, cabillaud, etc.) Ils apportent environ 5g de lipides pour 100 grammes. En revanche, les poissons dits "gras" (saumon, maquereau, sardine, etc.)