L'origine de ce trouble serait neurologique, cela signifie que le cerveau des personnes dysphasiques fonctionne différemment pour l'apprentissage du langage. Nous savons cependant qu'il existe des facteurs de risque comme le fait qu'un des parents soit dyslexique ou dysphasique lui-même.
La dysphasie est d'ordre neurologique, mais les causes exactes de la dysphasie sont encore nébuleuses. Les résultats d'études convergent de plus en plus vers une activité électrique cérébrale anormale et un dysfonctionnement des structures localisées dans l'hémisphère gauche du cerveau (Romagny, 2008).
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
Eviter de lui proposer d'apprendre des poésies ou de répéter des leçons. Ils retiendront mieux : les dessins, les schémas simples (cartes heuristiques personnelles..). Ne pas les faire répéter mais les aider à préciser leurs pensées (en reformulant à leur place, en leur donnant le vocabulaire qui leur manque).
Environ 2% des personnes seraient concernées par la dysphasie, en majorité des garçons (Source : Inserm 2015). Les garçons sont 3 fois plus touches que les filles. La dysphasie touche au moins un enfant sur 100 en âge scolaire chaque année, en France.
Qu'est-ce-que la dysphasie ? La dysphasie est un trouble neurologique affectant la parole, la production écrite et la communication. Ce trouble est reconnu comme étant un handicap depuis 2005, notamment grâce à la loi sur l'emploi de personnes en situation de handicap.
ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
L'enfant dysphasique présente fréquemment d'autres difficultés qu'uniquement celles de langage. Spontanément, on pense que le langage et la communication sont reflétés par les mots et les phrases. D'autres habiletés, liées de près ou de loin à l'apprentissage de la langue, peuvent aussi être affectées et influencées.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
Les symptômes de la dysphasie diffèrent donc selon le type de module principal du langage atteint ; ils peuvent ainsi associer des troubles de l'élocution pouvant parfois rendre le langage inintelligible, des troubles de la syntaxe, un manque du mot, un langage spontanée très pauvre...
Écoles CERENE – Écoles de la réussite
Fondées par le neuropsychologue Hervé Glasel en 2010, les écoles CERENE sont dédiées aux enfants ayant des troubles des apprentissages tels que dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie et les troubles de l'attention et les troubles exécutifs.
Il s'agit du cerveau qui, au cours de son développement, se développe et se “calibre” involontairement avec une difficulté spécifique impactant le langage oral. Ce défaut de « calibrage » peut concerner : Soit la compréhension : “Je ne comprends pas toujours ce que l'on me dit”
utilise peu de mots; arrive difficilement à se faire comprendre par des étrangers; s'exprime de manière inintelligible, adopte un vocabulaire imprécis et commet de nombreuses erreurs syntaxiques; fait des phrases de style télégraphique, omet beaucoup de mots.
Les signes de dysphasie chez les enfants de 4 à 5 ans
Un trouble d'expression : l'enfant a du mal à exprimer ce qu'il veut et éprouve de grandes difficultés à verbaliser ses pensées ; Une pauvreté du langage : l'enfant utilise des phrases courtes, très mal construites et avec très peu de verbes.
Les personnes vivant avec la dysphasie ont le désir de communiquer, mais ont de la difficulté à le faire. C'est comme s'ils étaient prisonniers de leurs mots. Il est donc important de prendre le temps de les laisser s'exprimer. Ces personnes aiment apprendre et gagner en autonomie.
Il s'applique à la lecture. Mais il en existe d'autres : la dysphasie concerne la parole ; la dyspraxie, la coordination et le geste; la dyscalculie, le calcul ; la dysorthographie, l'orthographe. Tous ces troubles peuvent conduire des enfants, tout aussi intelligents que leurs copains, à souffrir à l'école.
La dysphasie est un trouble neurodéveloppemental particulier qui perturbe le développement des versants expressifs et réceptifs du langage, tandis que l'aphasie est un trouble acquis du langage qui survient suite à une lésion du cerveau.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Quelques conseils pour aider l'adolescent dysphasique :
Permettre à l'élève, au besoin, de consulter des aide-mémoire et des lexiques pour aider à assimiler le nouveau vocabulaire dans chaque matière scolaire. S'assurer d'avoir l'attention et le contact visuel de l'élève avant de commencer les explications.
À du mal à comprendre les phrases longues et complexes, en particulier les consignes et les ordres ; À du mal à comprendre les notions abstraites comme le temps et l'espace ; À quelques difficultés à faire la différence entre les mots et les mots questions comme où, quand, comment, etc.
La dysphasie
Elle est définie comme un trouble de la structure du langage, alors qu'il n'y a aucun déficit auditif ou psychologique. La dysphasie affecte aussi bien l'expression orale que la compréhension orale. Il s'agit d'enfants qui n'ont, à l'âge de 4 ans, qu'un langage très sommaire.
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
La dysphasie est considérée comme un trouble de la communication. Les orthophonistes, les neuropsychologues et les pédopsychiatres sont les professionnels de la santé qui peuvent émettre un diagnostic de dysphasie.