Prendre une douche écossaise. Boire un café et du thé vert. Manger des protéines au petit-déjeuner. Lever le pied.
Après une mauvaise nuit de sommeil, il sera difficile d'être productif au travail… et c'est normal! N'hésitez donc pas à vous accorder des pauses. Si possible, allez faire un tour dehors pour prendre l'air et marcher un peu. La lumière et l'exercice léger vous aideront à tenir le coup.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Le manque de sommeil, qu'il soit dû à des insomnies régulières ou à des nuits blanches répétées, est un facteur de risque pour l'hypertension artérielle et donc, les problèmes cardiaques. Si vous respectez une bonne hygiène de vie et que vous faites une nuit blanche une ou deux fois par an, ce n'est pas bien grave.
La norme pour un adulte est de 7 à 9 heures, mais en réalité, elle varie entre 3 et 12 heures. Par ailleurs, plus nous vieillissons, moins nous avons besoin de dormir. Un bébé, de la naissance jusqu'à l'âge de 2 ans, aura besoin, en moyenne, de 11 à 17 heures de sommeil contre 9 à 13 heures pour un enfant.
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
Café. C'est probablement la boisson la plus connue pour lutter contre la fatigue. En effet, la grande quantité de caféine qu'on retrouve dans le café (en moindre quantité dans le thé noir ou vert), agit chez beaucoup de personnes comme stimulant du système nerveux.
Si tu as tendance à te décaler et à retarder toujours plus l'heure du coucher, une nuit blanche occasionnelle peut t'aider à te recaler. Il suffit de ne pas dormir la journée qui suit la nuit blanche. Le besoin important de sommeil te permettra de t'endormir plus tôt le soir suivant.
Marcher un peu ou faire du sport permet d'accélérer la circulation du sang et apporte plus d'oxygène au cerveau. Selon une étude, marcher 10 minutes permet de booster sa productivité pendant 2 heures. S'hydrater : quand on est fatigué, prendre un café tombe sous le sens.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l'heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.
Allumez tout de suite la lumière.
La lumière a un effet stimulant sur le corps. Dès que vous vous réveillez, essayez de vous exposer à une lumière vive et à la lumière du soleil. Cela signale à votre corps et à votre cerveau qu'il est temps de se lever. Préférez la lumière naturelle si possible.
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
Si vous vous sentez très somnolent le jour, limitez votre sieste à une période de moins d'une heure, avant 15 h. Si vous souffrez d'insomnie, évitez la sieste, ou limitez-la à 15-20 minutes avant 15 h, pour favoriser le besoin de sommeil.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
"Mourir de sommeil" serait-il possible ? Notre spécialiste du sommeil, le Dr Sylvie Royant-Parola, explique qu'"on ne meurt pas de sommeil. Même après trois jours d'éveil". Elle souligne que la privation de sommeil n'entraîne pas la mort en soi, "sauf, si le sujet souffre d'une pathologie cardiaque ou neurologique".