Il est tout à fait possible de raccourcir la durée menstruelle. Que ce soit par des méthodes naturelles comme la consommation de vitamine C, de plantes, d'homéopathie ou la pratique d'une activité physique ou sexuelle. Il est également possible de diminuer ses menstruations en utilisant un contraceptif hormonal.
Les plantes : la bourse à pasteur, la menthe, les feuilles de framboisier, la racine d'angélique et la sauge consommées sous forme de tisane ont la réputation de réduire le flux menstruel, voire de le stopper le temps de quelques heures.
Contraceptifs. Si les médicaments en vente libre ne suffisent pas, les contraceptifs hormonaux peuvent être un moyen de réduire les saignements menstruels abondants. L'œstrogène dans ces produits favorise l'épaississement et la coagulation du sang, ce qui peut réduire le flux menstruel.
Par définition, on dit qu'un cycle commence le premier jour des règles et se termine le dernier jour avant les menstruations suivantes. On parle souvent de cycles de 28 jours, mais la durée moyenne s'étend de 28 à 33 jours.
Cette perte de sang qui dure tout au plus un jour ou deux est tout à fait normale. Une fille sur dix en fait l'expérience. Certaines filles ont des tiraillements dans le ventre à ce moment-là : ce sont les douleurs du milieu du cycle.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l'ibuprofène (Advil®, Motrin®, Nurofen®) réduisent le flux menstruel et atténuent les douleurs abdominales.
Les traitements utérotoniques disponibles comprennent l'oxytocine, la carbétocine, l'ergométrine, le misoprostol, les prostaglandines injectables et des combinaisons de ces médicaments, qui diffèrent en termes d'efficacité et d'effets secondaires.
Lorsqu'il est appliqué localement (par voie cutanée), le jus de citron permet d'arrêter les petits saignements. Le calcium qu'il contient aide le sang à coaguler. Lorsqu'il est ingéré (par voie orale), le jus de citron est un fluidifiant du sang. Il ne permet donc pas de réduire le flux menstruel.
Noréthistérone est la version générique du médicament Primolut N, mis au point par le laboratoire Bayer. Il se compose du même agent actif, agit de manière identique et constitue un médicament efficace pour retarder les règles et soulager les symptômes prémenstruels.
"Le Spasfon ne sert à rien contre le mal des règles", "c'est un bonbon", "je ne suis pas folle à répéter que ça ne sert à rien depuis toujours", c'est ce qu'ont signalé des internautes sur la plateforme. D'après eux, ce médicament serait inutile mais aurait également un effet placebo.
On ne prend jamais d'aspirine durant ses règles car elle augmente le flux menstruel. « Je déconseille aussi les médicaments avec codéine, à risque de dépendance, et les anti-inflammatoires qui ont été prescrits dans un autre contexte, car ils ne sont pas forcément adaptés », note le Dr Charvet.
Si vos douleurs sont insuffisamment soulagées, vous pouvez compléter le traitement anti-inflammatoire en prenant du paracétamol (Dafalgan®) toutes les 6 à 8 heures. C'est la prise en alternance de ces deux médicaments, environ toutes les 3 heures, qui permet de calmer les douleurs persistantes (voir schéma 2).
Elle est très courante et, le plus souvent, sans gravité. Il s'agit d'un phénomène lié à un excès de sécrétion de prostaglandines par la muqueuse utérine (endomètre) au moment des règles. Les prostaglandines sont des substances qui provoquent des contractions utérines et facilitent l'expulsion de la muqueuse utérine.
Une douleur parfois sous-estimée par les professionnels de santé « D'un côté, les hommes ne souffrent pas et sous-estiment ce que ça peut être chez certaines femmes. Mais certaines femmes médecins peuvent être elles aussi un peu réticentes, parce qu'elles ne souffrent pas elles-mêmes », indique John Guillebaud.
Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) calment les douleurs menstruelles. Ces médicaments (ibuprofène, flurbiprofène) freinent ou stoppent la fabrication des prostaglandines . Par conséquence, ils diminuent les contractions de l'utérus et donc les douleurs menstruelles.
L'ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien.
Traitement pour soulager des règles douloureuses
La solution la plus efficace pour atténuer les douleurs des règles demeure la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tel que l'Antadys® ou le Nurofen®. Evitez en revanche l'aspirine, qui induit des règles plus abondantes et plus longues.
Pas de risque, dafalgan agissant sur la douleur et spasfon agissant sur les spasmes à l'origine des douleurs.
Dans le cas d'un surdosage il vaut mieux téléphoner à votre médecin, et s'il n'est pas joignable, à un service d'urgence hospitalier ou éventuellement à un centre antipoison. Ceci dit il y a peu de risques, éventuellement réactions cutanées, hypotension possible.
Les gargouillements intestinaux résultent des contractions de l'intestin au moment de la digestion. Ils peuvent aussi être le signe de maux divers tels que : Un déséquilibre de la flore intestinale, du microbiote. Une intolérance alimentaire.
En bas à gauche, au contact du bassin, c'est la « fosse iliaque gauche » : on y trouve le sigmoïde, mais aussi le rein gauche, la trompe de Fallope et l'ovaire gauches.
la solution injectable agit en quelques minutes mais son effet est de courte durée ; les comprimés sont destinés à prendre le relais de la solution injectable, leur action dure plus longtemps ; les suppositoires peuvent être utilisés en cas de vomissement.