Pour augmenter la part dévolue au conjoint, beaucoup de couples consentent des donations au dernier vivant. Cet acte, signé devant notaire, permet au survivant de choisir entre trois options, et ce, même en présence d'enfants d'un autre lit. Soit il choisit de percevoir la pleine propriété sur un quart des biens.
Le testament en faveur du conjoint
Pour améliorer les droits du conjoint survivant, chaque époux peut rédiger un testament accordant à l'autre la plus grosse part autorisée par la loi soit la « quotité disponible spéciale entre époux » (¾ en usufruit + ¼ en pleine propriété).
L'option pour la communauté universelle, avec une clause d'attribution intégrale, permet de transmettre la totalité du patrimoine commun au conjoint survivant au décès d'un des époux. Pour les couples en union libre ou Pacsés.
Mais la solution la plus protectrice sera encore de signer un testament croisé, octroyant la quotité disponible au survivant. Ce sera aussi l'occasion de prévoir un droit d'attribution du logement, au-delà de la période d'un an d'occupation gratuite.
Donner ou léguer l'usufruit
Pour assurer une protection à votre concubin en minimisant les frais fiscaux, vous pouvez recourir à la donation ou à un legs d'usufruit sur un ou plusieurs éléments du patrimoine (par exemple le logement familial) ou sur sa totalité.
– Si vous n'êtes pas marié : faire un PACS + un testament où vous léguez votre moitié de maison au survivant. – Si vous êtes marié : mettre en place une donation au dernier vivant ou faire un testament pour léguer la maison.
Vis-à-vis du défunt, par principe, le concubin est un tiers sans aucune protection patrimoniale, et cela, même s'ils avaient des enfants ensemble. Afin d'assurer la protection du concubin survivant, plusieurs mécanismes existent : donation, assurance vie, clause de tontine, société civile immobilière (SCI).
La donation au dernier vivant , ou donation entre époux, est une technique souvent utilisée pour augmenter la part d'héritage du conjoint survivant. Elle permet de lui attribuer une fraction du patrimoine de l'époux décédé plus importante que celle qui lui est dévolue par la loi.
La donation-partage avec réserve d'usufruit : elle vous permet de transmettre votre propriété à vos héritiers en choisissant le partage tout en restant usufruitier du bien, ce qui vous donne le droit de l'occuper à votre guise ou de le louer.
La donation entre époux permet de protéger le conjoint au-delà des dispositions du code civil. Le conjoint survivant optera parmi plusieurs options uniquement au moment du décès, sans avoir besoin de l'accord des autres héritiers. Elle n'impose donc aucun choix au moment de sa rédaction.
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.
La donation au dernier vivant, également appelée donation entre époux, vous permet d'augmenter l'héritage de votre époux(se). La part des biens que vous pouvez lui donner dépend de la présence ou non de descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
En règle générale, le compte joint n'est pas bloqué suite au décès de l'un des cotitulaires. Le ou les cotitulaires survivants peuvent continuer d'utiliser le compte joint. Celui-ci devient automatiquement un compte individuel s'il n'y a qu'un cotitulaire survivant.
Si le défunt était marié, son époux ou épouse hérite dans tous les cas. Si le défunt a des enfants, ils héritent aussi. Ce sont les petits-enfants qui héritent si l'un des enfants est décédé. Si le défunt n'a pas eu d'enfants, ce sont ses parents et ses frères et sœurs qui héritent.
La donation entre époux permet d'accroître la part d'héritage du conjoint survivant. Elle offre aux époux de nombreuses options pour organiser la répartition de leur patrimoine. Ce contrat, signé devant notaire, est révocable à tout moment et prend fin le jour du divorce.
Le rachat de part de la maison de son nouveau conjoint
Le rachat de part de la maison de son conjoint s'effectue proportionnellement à la participation du financement initial. Il faut donc être très vigilant au moment de préciser ces informations sur l'acte de vente.
Le rachat de part implique d'être sous le régime de l'indivision. L'acheteur et le vendeur doivent se mettre d'accord sur la valeur du bien pour déterminer la valeur de la part à racheter après application de la quotité correspondante (inscrite généralement dans l'acte notarié d'acquisition du bien immobilier).
Afin de racheter la part de l'autre, le conjoint qui désire garder la propriété devra obtenir un nouveau prêt hypothécaire. Il doit donc s'assurer d'être accepté par une institution financière pour contracter une nouvelle hypothèque. (Il n'a pas besoin de faire affaire avec la même banque.)
Mariage sans contrat et succession
En cas de décès dans le cadre d'un mariage sans contrat, le conjoint survivant conserve ses biens propres, et récupère la moitié des biens communs. Si héritage il y a, il se fait sur la moitié des biens communs appartenant à l'époux décédé ainsi que sur ses biens propres.
Quel est le prix d'un testament chez le notaire ? La rédaction d'un testament par le notaire coûte 113,19 € hors TVA. À ce prix peut s'ajouter des frais selon les demandes du testateur.
- Le droit d'usage et d'habitation du logement. Les droits de succession qu'il payera seront calculés sur 60% de la valeur de l'usufruit. Votre concubin pourra rester dans les lieux jusqu'à la fin de sa vie mais il ne pourra pas louer le bien et garder les loyers.
Quels sont les avantages du PACS pour l'achat immobilier ? Dans le cadre d'un achat immobilier, le PACS présente surtout un avantage fiscal en matière de donation, puisque pour un couple pacsé, les droits de donation sont calculés après abattement, selon le même barème que celui appliqué aux couples mariés.
Dans ce régime, la condition de mariage est obligatoire (au moins 4 ans, ou au moins 2 ans avant les 55 ans de l'assuré ou avant sa cessation d'activité ; pas de condition de durée si au moins 1 enfant né du mariage). Le remariage annule le droit à la pension de réversion.
Le mariage est beaucoup plus avantageux que le PACS en matière de succession. Le PACS ne confère aucun droit de succession au partenaire survivant. la rédaction d'un testament dans le cadre d'un PACS est dont nécessaire.